Techniques
1
"Il procède par allusions, redites, ellipses. Il laisse
des indices et crée un sentiment de culpabilité. Un oubli signalé
page 20, aggravé par un grommellement page 40, prendra peut-être
sens vers la page 100." François
Nourissier, Modiano : les dimanches soir de la vie, Accident
nocturne, 31 octobre 2003
Tendresse
et Pitié*
A la question d'un journaliste qui lui lance :
- "Vous semblez finalement éprouver de la tendresse
pour la plupart des protagonistes…
- Peut-être une certaine tendresse, mais qui se confond
avec la pitié.
Le
Temps
Le
temps
"Je n’ai aucune culture philosophique, mais cette
notion d’« Éternel Retour* » m’a
frappé parce qu’elle donne une impression d’intemporalité.
J’ai toujours été obsédé par
le temps – pas par le passé, mais par le temps.
J’ai l’impression qu’il y a parfois comme
des superpositions du passé, du présent et même
du futur, et que cette surimpression des époques aboutit à une
sorte de transparence intemporelle. C’est cette sensation
que j’essaye de traduire dans mes romans." [Rencontre]
Patrick Modiano à l'occasion de la sortie de Dans le
café de la jeunesse perdue, MK2 diffusion, 24/01/2008
Un
temps singulier
"Un temps singulier, sorte d'immobile présent, qui rassemble
et embrasse les différentes époques d'une existence. Qu'il s'agisse
de l'enfance aux souvenirs maigres et flous, de l'adolescence
chahutée, ou des phases successives de l'âge adulte, jusqu'à ce
que la plus grande partie de la vie se trouve derrière soi, tout
cela, qui revient de livre en livre, se trouve brassé et posé
sur un plan unique, qui donne à l'univers littéraire de Patrick
Modiano cette apparence d'éternel étale." Jean-Claude
Lebrun, Un temps singulier, L'Humanité, 16-10-03
Temps différents
«Mes romans sont comme un mille-feuille, avec des temps
différents qui se chevauchent. De même que mes personnages
sont des amalgames.» Entretien avec Delphine
Peras, l’ EXPRESS
du 5 octobre 2007
Les
Temps se superposent
"«Cette fois-ci, il faut traverser quarante ans de
vie. Plus on vieillit, plus cet arrière-fond de bribes
visuelles, sonores, de conversations inabouties, de visages entraperçus,
plus cette matière, sans suite, déconnectée,
s’accroît. Et plus les temps se superposent. Plus
les couches du millefeuille s’affinent. C’est cette
porosité que j’essaye de traduire.»" [NB
: citation sans doute réécrite par la journaliste]
Rencontre « Patrick Modiano, chasseur d’ombres
par Lisbeth Koutchoumoff, Le Temps. 13 mars 2010
Temps
et Personnes
<< (...) le temps qui passe est libérateur, surtout
quand il s’agit de personnes qui provoquaient chez vous
une angoisse ou un tourment, du temps de votre enfance ou de votre
adolescence – ce sont des âges où l’on
est prisonnier de tout. Avec le temps, ces personnes n’ont
plus de pouvoir sur vous et vous paraissent «dérisoires»,
et parfois pitoyables.>> Entretien avec l'éditeur
Gallimard, lors de la sortie de l'Horizon*, Mars 2010
~~~~~~~~
Te
quiero* de Manuel Poirier (1997).
Libre adaptationdu roman Dimanches d'août*.
"Jean et Sylvia ont quitté la France pour refaire leur vie en Amérique
du Sud. Ils débarquent à Lima, au Pérou, le pays natal de
Jean, pour y vivre leur passion. Ils ont en leur possession un diamant que Sylvia
a volé à son mari et qu'ils espèrent revendre à un
prix intéressant. Dans un bar de Lima, ils font la rencontre d'un couple
de Français à qui ils proposent d'acheter leur unique bien. Les
relations vont alors devenir étranges et ambiguës laissant peu à peu
place à des jeux de pouvoir et de séduction."
<< C’est
un beau film. Il a pris son autonomie par rapport au livre. Pour
des raisons qui lui tenaient à cœur, Manuel Poirier
a voulu que tout se passe à Lima. Il a su créer,
par des images et des sensations très fortes, une osmose
entre les personnages et la ville. Je peux dire que le Lima de
Manuel Poirier me rend brusquement concret, sensible et tactile
ce qui n’était jusqu’à présent
pour moi qu’un paysage intérieur.>> Texte
publié sur le site Diaphana.
Théâtre
/ Cinéma / Roman
"Une actrice me
touche quand il n’y a rien de théâtral chez elle. (...) Le théâtre
est quelque chose d’étranger au roman alors que le cinéma est
très proche... Le théâtre est magnifique quand on le lit mais
quand on le voit, les voix sont toujours portées alors qu’au cinéma
on peut chuchoter, comme dans un roman. Le cinéma est comme un
frère du roman." (...)
"C’est pour ça qu’une actrice me touche
quand il n’y a rien de théâtral chez elle.
Peut-être parce que quand on écrit des romans...
Le théâtre est quelque chose d’étranger
au roman alors que le cinéma est très proche...
Par exemple, votre voix n’a rien de théâtral,
c’est une voix de cinéma. Le théâtre
est magnifique quand on le lit mais quand on le voit, les voix
sont toujours portées alors qu’au cinéma on
peut chuchoter, comme dans un roman. Le cinéma est comme
un frère du roman." (entretien
avec Catherine Deneuve, Les Inrockuptibles Festival
de Cannes 1997)
Dit par un écrivain qui entoure ses romans de très nombreux dialogues
; les personnages ne s'y expriment pas, leurs paroles sont comme
des parures langagières lentement déroulées, torves, molles et
fermes à la fois, jamais parlées, mais susurrées, en fuites, en
confidences... Des paroles tournées vers elles-mêmes...
Théories
et modernités
"Dans les années 60, les gens de ma génération
qui aspiraient à écrire ne s’intéressaient
pas tellement au roman, aux choses purement littéraires.
Quand j’ai commencé, eux se tournaient plutôt
vers les sciences humaines. Il me semble qu’ils avaient
besoin de maîtres, d’être intellectuellement
stimulés et guidés, alors ils sont devenus disciples
de Barthes, ou de Foucault, ou d’Althusser. Moi, j’avais
déjà une vision de romancier, qui m’a toujours
tenu à l’écart des théories. Ces maîtres-là
m’intéressaient comme personnages, je m’attachais
aux détails de leurs attitudes, à leur personnalité,
mais pas du tout à leur pensée. Je me souviens d’avoir
croisé un jour, par hasard, Jacques Lacan, et d’avoir
observé ses gestes, sa voix, sa manière de parler.
Cela peut paraître un peu frivole, je l’admets…"
Télérama.
Entretien avec Nathalie Crom, 1/10/2014
Topographique
(une oeuvre)
<< L’oeuvre romanesque de Patrick Modiano a quelque
chose de résolument topographique. Précision des
noms et des lieux, adresses, numéros de téléphones,
tout indique dans ses livres l’obsession d’un parcours,
d’une quête. Les héros, modestes et souvent
indécis, de Modiano sont toujours sur la trace de quelqu’un,
sur la piste d’un souvenir, à la recherche d’une
preuve ou d’une confirmation de leur histoire. Ils arpentent
le Paris des années 60, 70 ou parfois 80 et le tracé
de leurs errances révèle les contours d’une
autre carte, plus enfouie encore : la carte d’une identité
incertaine, voire perdue, les vestiges d’une période
trouble autour de laquelle toute l’oeuvre s’articule,
la Seconde guerre mondiale, l’Occupation. Epoque que Modiano
n’a pas vécue mais qui prend chez lui une telle force
d’évocation qu’il a pu écrire de lui-
même que "sa mémoire précédait
sa naissance. >> Antoine de Gaudemar et Paule
Zajdermann.
Toujours
Claude Lanzmann posait à propos de l'image finale de Shoah
: " Quand l'Holocauste finit-il vraiment ? A-t-il pris fin
le dernier jour de la guerre ? A-t-il pris fin avec la création
de l'État d'Israël ? Non. Il continue. Ces événements sont d'une
telle ampleur qu'ils n'ont jamais fini de développer leurs conséquences.
Lorsque j'en étais au point où il fallait vraiment conclure, je
décidai que je n'en avais pas le droit.... Alors je décidai que
la dernière image du film serait un train en marche, un train
en marche... pour toujours. " Cité
par Nicolas Weil, Le Monde du 28 janvier 1994
Traces
Traces
(Jean-Luc Godard interviewé par Jean-Michel Frodon à propos
du film Eloge de l'amour,
Le Monde du 17 mai 2001.
<<
Votre cinéma est tout entier une recherche sur le sens des traces.
Tout
le monde voit ces traces, mais la plupart des gens ne cherchent
pas. Moi si. Il faut savoir dans quelle direction aller. Ma manière
d'avancer, d'assembler ce
que je rencontre, est inspirée par le travail des historiens.
(…) Je suis parti de l'idée de trouver des traces écrites qui
appartiendraient à un puzzle, mais lequel ? Si on se trompe
de puzzle… On reste aiguillé, grâce à l'Histoire, qui permet de
ne pas se perdre dans des historiettes, de planter des repères,
comme les piquets d'un slalom. Dans la jungle des signes, il faut
inscrire un jardin à la française qui est l'Histoire grâce à laquelle
on ne s'égare pas – comme dans mes précédents films, trop diffus,
où on entend dix voix qui parlent en même temps. On en peut pas
raconter une histoire sans faire de l'Histoire (…). Une image des Champs-Élysées peut se retrouver dans beaucoup
de films, les signes jouent différemment. Moi, je cherchais un
certain sentiment de Paris aujourd'hui mais qui a existé hier.
(…) Lorsque je vois quelqu'un qui passe dans la rue, que je regarde
son visage, sa démarche, ses vêtements, je ne peux pas m'empêcher
de le percevoir comme une étoile filante, traînant derrière
lui son passé. Lorsque
je regarde un animal, je me dis : où va-t-il ? Lorsque je regarde
un être humain, la question qui me vient est : d'où vient-il ?
>>
Traces 2
" Combien d'hommes et de femmes que l'on imagine morts
ou disparus habitent ces blocs d'immeubles qui marquent la lisière
de Paris... J'en avais déjà repéré deux ou trois, Porte Dorée,
avec sur le visage un reflet de leur passé. Ils pourraient vous
en dire long mais ils garderont le silence jusqu'au bout et cela
les indiffère complètement que le monde les ait oubliés. "
Voyage
de noce.
Traces
3
<< Il faut longtemps pour que resurgisse à la lumière
ce qui est effacé. Des traces subsistent dans des registres
et l’on ignore où ils sont cachés et quels
gardiens consentiront à vous les montrer. Ou peut-être
ont-ils oublié, tout simplement, que ces registres existaient?
>> Dora Bruder, p.15
Traces
/ fragments*
<< Au fond, j’ai toujours douté qu’on
puisse ressusciter le passé – enfin comme la madeleine
de Proust—la seule chose, c’est qu’il y a par-ci,
par-la, des zones mélangées par l’oubli ---
restent des fragments --- des traces --- des trognons dans des
tonalités un peu glauques. >> L’événement
du jeudi, 4-10 janvier 1996
Traces
des choses
Il
est très rare de pouvoir raconter les choses sur le moment parce
qu'il faut toujours avoir un certain recul. Sentir le temps qui
s'est écoulé. Ce qui me motive, pour écrire, c'est retrouver des
traces. Ne pas raconter les choses de manière directe, mais que
ces choses soient un peu énigmatiques. Retrouver les traces des
choses, plutôt que les choses elles-mêmes. C'est beaucoup plus
suggestif que lorsqu'on aborde les choses de face. Comme une statue
mutilée... on a tendance à la reconstituer. La suggestion est
plus grande. Entretien
avec Laurence Liban, Lire, octobre 2003 à l'occasion de la publication
de Accident nocturne, roman, 2003
Trace
de cette inconnue et de mon père
"Si je n’étais pas là pour l’écrire,
il n’y aurait plus aucune trace de la présence de
cette inconnue et de celle de mon père dans un panier à
salade en février 1942, sur les Champs-Élysées."
Dora
Bruder, 1997, p. 65.
~~~~~~~
Trancher
tous les liens*
"Je me souviens de l’impression forte que j’ai
éprouvée lors de ma fugue de janvier 1960 –
si forte que je ne crois jamais en avoir connu de semblables.
C’était l’ivresse de trancher, d’un seul
coup, tous les liens: rupture brutale et volontaire avec la discipline
qu’on vous impose, le pensionnat, vos maîtres, vos
camarades de classe. Désormais, vous n’aurez plus
rien à faire avec ces gens-là; rupture avec vos
parents qui n’ont pas su vous aimer et dont vous vous dites
qu’il n’y a aucun recours à espérer
d’eux; sentiment de révolte et de solitude porté
à son incandescence et qui vous coupe le souffle et vous
met dans un état d’apesanteur. Sans doute l’une
des rares occasions de ma vie où j’ai été
vraiment moi-même et où j’ai marché
à mon pas." Dora Bruder, 1997, p. 77-78.
trapéziste
(serti invisible*)
"Il y a toujours
ou presque ce détour et cette sensation, au dernier moment,
d'être comme un trapéziste qui parvient, in extremis,
à rattraper le trapèze qu'on lui a lancé.
Par quel moyen (ou quel miracle) retrouvez-vous le chemin
? Comment rattrapez-vous le trapèze ?
P.M. Par la phrase, justement. Un paragraphe ou une page qui me
semblent catastrophiques le soir peuvent être rétablis
le lendemain matin par une phrase. Ou en supprimant quelque chose.
Mais j'ai, chaque matin, une impression de rattrapage de ce que
j'ai fait la veille. Je n'ai jamais connu cette impression d'écrire
en ligne droite. C'est comme si vous naviguiez en essayant d'éviter
les écueils et que, au dernier moment, vous les contourniez.
Utiliser des blocs de réalité, notamment des noms
propres de gens que j'ai pu croiser, m'aide à effectuer
ce rattrapage. Quelquefois, je cannibalise certains trucs, c'est-à-dire
que je me sers de plusieurs segments qui pourraient chacun être
un roman différent.
Ce qui explique que le lecteur ait souvent l'impression, à
vous lire, que tel ou tel passage pourrait être le point
de départ d'un autre roman...
P.M. Oui, j'en suis tout à fait conscient. Pour essayer
de redresser la barre, je me sers de segments qui auraient pu
être développés dans des romans ultérieurs
mais que j'ai besoin de mettre bout à bout dans celui qui
est en cours d'écriture. Je suis comme quelqu'un qui essaie
de trouver un dopage artificiel. Je cherche ce qui pourrait me
stimuler. En joaillerie, on appelle cela un serti invisible.
C'est-à-dire que l'on ne s'aperçoit pas de la mise
bout à bout de plusieurs segments, on ne voit que la fluidité.
J'essaie de travailler ainsi. Ou plutôt, je ne peux que
travailler ainsi. Ce qui me laisse toujours un sentiment assez
désagréable."
"Mon
Paris n'est pas un Paris de nostalgie mais un Paris rêvé"
entretien avec François Busnel (Lire), 04/03/2010
Travail / Ecriture*
<< Ce que j'aime, dans l'écriture, c'est plutôt
la rêverie qui la précède. L'écriture
en soi, non, ce n'est pas très agréable. Il faut
matérialiser la rêverie sur la page, donc sortir
de cette rêverie. Parfois, je me demande comment font les
autres ? Comment font ces auteurs qui, comme Flaubert le faisait
au xixe siècle, écrivent et réécrivent,
refondent, reconstruisent, condensent à partir d'un premier
jet dont il ne reste finalement rien ou presque dans la version
finale du livre ? Ça me semble assez effrayant. Personnellement,
je me contente d'apporter des corrections sur un premier jet,
qui ressemble à un dessin qui aurait été
fait d'un seul trait. Ces corrections sont à la fois nombreuses
et légères, comme une accumulation d'actes de microchirurgie.
Oui, il faut trancher dans le vif comme le chirurgien, être
assez froid vis-à-vis de son propre texte pour le corriger,
supprimer, alléger. Il suffit parfois de rayer deux ou
trois mots sur une page pour que tout change. Mais tout ça,
c'est la cuisine de l'écrivain, c'est assez ennuyeux pour
les autres...
Dans mes premiers livres, il n'y avait jamais de chapitres, de
retours à la ligne, de respiration. A posteriori, je me
suis demandé pourquoi, et j'ai compris que l'écriture
s'accommode mal de la jeunesse. Sauf dans le cas d'un génie
poétique précoce, comme Rimbaud. Ecrire très
jeune, c'est être soumis à une tension qu'on ne sait
pas manier. Regardez ces déménageurs capables de
porter sur les épaules et le dos des poids inhumains, parce
qu'ils savent quelle posture leur corps doit adopter pour cela.
Ecrire, c'est pareil : il faut trouver la posture. Au début,
je n'y arrivais pas, j'étais crispé, tendu, ce n'est
pas si facile de se concentrer. De plus, il y a comme une déperdition
d'influx nerveux entre le cerveau et la main : on pense à
des choses qui vous stimulent, et quand on se met à écrire,
d'une certaine manière, c'est déjà trop tard,
vous avez perdu l'influx nerveux, vous êtes comme ces canards
dont on a coupé le cou et qui continuent à courir
alors qu'ils n'ont plus de tête.
Ce n'est qu'avec les années que j'ai appris à gérer
cela, à me détendre un peu, à aérer
mes romans. Ecrire n'est pas vraiment plus facile, mais on dispose
de techniques qui font que, quand même, on y arrive mieux.
Même si, parfois, je me dis aussi qu'il y a un côté
anachronique dans l'écriture, la lenteur qu'elle suppose,
alors même que tout va tellement vite aujourd'hui, tout
s'est accéléré autour de l'écrivain
qui, lui, continue à son rythme.>> Télérama.
Entretien avec Nathalie Crom, 01/10/2014
Travailler tous les jours
Quelle est votre discipline ?
P.M. Si on n'arrive pas à écrire tous les jours,
on perd le fil et le découragement s'installe. On se dit
"à quoi bon ?" et c'est foutu ! J'écris
tous les jours pour ne pas laisser le découragement s'installer
en moi. Et parce que j'aurais trop de mal à reprendre après
une interruption, même brève. On perd facilement
le fil, dans ce genre de travail, vous savez... D'autant que,
comme je vous l'ai dit, je ne vois jamais le but vers lequel mes
livres tendent. Si je laisse passer un jour, je suis perdu. Je
navigue à l'aveuglette, donc je dois naviguer chaque jour,
sinon je coule.
Travaux universitaires
- sources
au 1 mai 2004
1.Patrick Modiano [Texte imprimé]
Morris, Alan (1955-....) / Rodopi / 2000
2. Patrick Modiano
Morris, Alan (1955-....) / Berg / 1996
3. Patrick Modiano
Morris, Alan (1955-....) / Berg / 1996
4. Patrick Modiano
Rodopi / 1993
5. Etude sur Patrick Modiano [Texte imprimé] : "La ronde de nuit" [Texte
imprimé]
Cima, Denise / Ellipses / 2002
6. Interrogatoire par Patrick Modiano suivi de Il fait beau, allons au cimetière
Berl, Emmanuel (1892-1976) / Gallimard / c1976
7. Etude sur Patrick Modiano [Texte imprimé] : Dora Bruder : jeux de miroir
biographiques
Cima, Denise / Ellipses / 2002
8. L'oeuvre de Patrick Modiano : une autofiction
Laurent, Thierry (1959-....) / Presses universitaires de Lyon / 1997
9. PROBLEMATIQUE DE L'IDENTITE CHEZ PATRICK MODIANO
FENG, SHOUNONG / [s.n.] / 1996
10. LES IMAGES PATERNELLES DANS L'OEUVRE DE PATRICK MODIANO
Cima, Denise / [s.n.] / 1998
- 11.
Patrick Modiano : études réunies
Rodopi / 1993
12. La ronde de nuit (1969) [texte imprimé] : Patrick
Modiano
Doucey, Bruno / Hatier / 1992
13. Mémoire et quête dans quelques romans de Patrick Modiano
Chen, Xiao-He / [s.n.] / 1992
14. L'autofiction dans les romans de Patrick Modiano [texte imprimé]
Laurent, Thierry (1959-....) / [s.n.] / 1995
15. Portraits de l'artiste dans l'oeuvre de Patrick Modiano [Texte imprimé]
Demeyère, Annie (1953-....) / [s.n.] / 2000
16. FIGURES DE L'OCCUPATION DANS LES ROMANS DE PATRICK MODIANO
Roux, Baptiste (1969-....) / [s.n.] / 1998
17. FIGURES DE L'OCCUPATION DANS LES ROMANS DE PATRICK MODIANO
Roux, Baptiste (1969-....) / [s.n.] / 1998
18. Fantasmes et angoisses dans les trois premiers romans de Patrick Modiano
[Texte imprimé]
Salama, Manal (1969-....) / [s.n.] / 1999
19. Le traitement symbolique et poétique de Paris dans l'oeuvre romanesque
de Patrick Modiano [Texte imprimé]
Khalifa, Samuel (1967-....) / [s.n.] / 2002
20. Mémoire en dérive [Texte imprimé] : poétique
et politique de l'ambigüité chez Patrick Modiano : de "Villa
triste" à "Chien de printemps"
Guyot-Bender, Martine (1955-....) / Caen : Lettres modernes Minard / 1999
21. A self-conscious art [Texte imprimé] : Patrick Modiano's postmodern
fictions
Kawakami, Akane / Liverpool University Press / 2000
22. LA METAPHYSIQUE DANS LES ROMANS DE PATRICK MODIANO
Srour, Pierre (1955-....) / [s.n.] / 1994
23. LA QUETE DE L'IDENTITE CHEZ PATRICK MODIANO
TARDY, OLIVIER / [s.n.] / 1984
24. Patrick Modiano, pièces d'identité [Texte imprimé] : écrire
l'entretemps
Hueston, Pénélope Anne / Lettres modernes / 1986
25. Ecritures du non-lieu - topographies d'une impossible quête identitaire
[Texte imprimé] : Georges Perec, Romain Gary, Patrick Modiano
Obergöker, Timo (1973-....) / [s.n.] / 2003
26. Une sale histoire [Texte imprimé] : die unbewältigte Occupation
bei Patrick Modiano
Schutz, Sabine (1967-....) / P. Lang / 1998
27. Ontologie fantôme [Texte imprimé] : essai sur l'oeuvre de Patrick
Modiano
Parrochia, Daniel (1951-....) / Encre marine / 1996
28. Portraits de l'artiste dans l'oeuvre de Patrick Modiano [Texte imprimé]
Demeyère, Annie (1953-....) / L'Harmattan / 2002
29. Figures de l'Occupation dans les romans de Patrick Modiano [microforme]
Roux, Baptiste (1969-....) / Atelier national de Reproduction des Thèses
/ 1999
30. Figures de l'Occupation dans l'oeuvre de Patrick Modiano [Texte imprimé]
Roux, Baptiste (1969-....) / l'Harmattan / 1999
31. La ronde de nuit (1969), Patrick Modiano : résumé, personnages,
thèmes
Doucey, Bruno / Hatier / 1992
32. La ronde de nuit (1969), Patrick Modiano : résumé, personnages,
thèmes
Doucey, Bruno / [Nouv. tirage] / Hatier / 1994
33. Romans, écriture, identité [Microforme] : Paul Auster, Assia
Djebar, Patrick Modiano, Toni Morrison
Magaud, Céline (1972-....) / Atelier national de Reproduction des Thèses
/ 2001
34. Romans, écriture, identité : Paul Auster, Assia Djebar, Patrick
Modiano, Toni Morrison
Magaud, Céline (1972-....) / [s.n.] / 2001
35. L'Ecriture de Patrick Modiano ou La Frustration de l'attente romanesque [Ressource électronique]
Andrééva-Tintignac, Elena (1971) / [s.n.] / 2003
36. L'Ecriture de Patrick Modiano ou La Frustration de l'attente romanesque [Texte
imprimé]
Andrééva-Tintignac, Elena (1971) / Faculté des Lettres et
Sciences humaines / 2003
37. Interrogatoire : par Patrick Modiano ; (suivi de) Il fait beau, allons au
cimetière
Berl, Emmanuel (1892-1976) / Gallimard / 1976
38. Poésie et mythe dans l'oeuvre de Patrick Modiano : le fardeau du nomade
Gellings, Paul / Lettres Modernes Minard / 2000
39. Rewriting the past : memory, history and narration in the novels of Patrick
Modiano
VanderWolk, William (1949-....) / Rodopi / 1997
40. D'un passé l'autre : aux portes de l'histoire avec Patrick Modiano
Avni, Ora / Éd. l'Harmattan / 1997
41. Le traitement symbolique et poétique de Paris dans l'œuvre romanesque
de Patrick Modiano [Microforme]
Khalifa, Samuel (1967-....) / Atelier national de Reproduction des Thèses
/ 2003
42. Paradigms of memory : the Occupation and other Hi/stories in the novels of
Patrick Modiano
Peter Lang / c1998
43. Mémoire, quête de soi et structures narratives dans les¨ Boulevards
de ceinturë de Patrick Modiano
Ribelles-Hellin, Norma / U.E.R. des Lettres et Sciences Humaines / 1991
44. Littérature immédiate : cinq études sur Jeanne Bourin,
Julien Green, Patrick Modiano, Yves Navarre, Françoise Sagan
Joye, Jean-Claude / P. Lang / 1990
45. La quête de l'identité dans "Les boulevards de ceinture", "Villa
triste" et "Rue des boutiques obscures" de Patrick Modiano
Boilevin, Denis / 1986
46. Paris, page à page
Hatier : Didier / 1992
Trente
ans
Le
sujet de Accident nocturne (publié en 2003) dormait dans
sa tête depuis 30 ans : un homme se fait renverser au début
du roman. PM savait ce début mais il a été incapable de commencer
avant l'année 2002. Mais quel est l'événement déclencheur
qui permet au roman d'advenir ?
Trois
nouvelles contemporaines : Patrick Modiano, Marie NDiaye
et Alain Spiess.
Résumé
Trois nouvelles, trois univers singuliers. Un jeune homme
rêveur
s'occupe le temps d'un hiver d'une fillette blonde aux yeux gris,
la petite Bijou, dont la mère, artiste bohème,
n'a que faire. Une étudiante mal dans sa vie se pique
de rencontrer le président Chirac au Havre. Problème
: elle ne se souvient plus du prénom du grand homme, tant
elle s'est placée hors du monde ! Un homme, abandonné à sa
solitude, s'adonne aux puzzles en tentant de reconstituer l'histoire
de son existence. Le puzzle, d'ailleurs, comme point commun des
nouvelles, c'est bien cela.L'accompagnement critique s'attache à la
nouvelle comme genre, aux choix narratifs qu'elle permet et aux
thèmes
qu'elle explore. Il met en perspective ces textes courts avec
les œuvres romanesques des trois écrivains choisis.
La petite Bijou fait une première apparition dans La Seine
de Patrick Modiano avant de donner son titre à un roman
publié en 2001 ; l'étrangeté comme indice
stylistique de Marie NDiaye est déjà présente
dans Le Jour du président ; la réclusion subie
par le héros de Pourquoi ? connaît de multiples échos
dans l'œuvre d'Alain Spiess. (Gallimard, 2006)
TUNIS,
ALEXANDRIE*, LA MÉDITERRANÉE* DE PATRICK
MODIANO (NICE*)
par Annie Demeyere
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