L
Labyrinthe
"Labyrinthe est une revue fondée en 1998. Elle a pour
ambition d’être un lieu de recherche et d’expérimentation
dans le domaine des savoirs littéraires, philosophiques,
historiques et sociaux. Elle est ouverte à tous les chercheurs,
exigeants et curieux, quels que soient leur âge, leur statut
et leurs orientations théoriques. Labyrinthe s’efforce
en particulier d’accueillir autant de premières publications
qu’il est possible. Hors de toute institution, de toute
orthodoxie, la revue est interdisciplinaire ou, mieux, indisciplinée.
Parce qu’il faut défendre la complexité, l’inachèvement
et le fragmentaire, Labyrinthe entend encourager le déplacement
du regard, la mise en œuvre d’approches croisées
et la circulation des savoirs. À partir de notions, d’objets,
de contextes ou d’espaces spécifiques, la revue cherche
à ouvrir un lieu de travail réellement collectif,
tout en respectant les modes d’argumentation, les protocoles
d’expérience et la liberté d’écriture
propres à chacun. Labyrinthe voudrait ainsi donner aux
chercheurs l’occasion d’interroger leurs pratiques,
de saisir les écarts qui les différencient et d’éprouver
les rapprochements possibles."De nombreux numéros
sont en ligne. (10-04-06)
Libération
Le second quotidien national. Dossiers, Portraits, Rebonds, etc.
Inévitable.
Libération
Livres
L'actualité littéraire vue par Libération. Présentation
des auteurs, critiques, dossiers... Retrouvez chaque semaine le
cahier Livres dans votre boîte aux lettres. (30-06-03)
M
Le
Magazine Littéraire
Pour le moment, un site qui livre des informations générales sur
le numéro du mois. A quand une mise en ligne de tous les articles
de la meilleure revue littéraire française de vulgarisation ?
Magazine
de l'homme moderne
Au sommaire, le situationniste Guy-Ernest Debord, le « sociologue énervant
» Pierre Bourdieu, Noam Chomsky et consorts, des thématiques de
société (médias, philosophie, sociologie, politique, économie)
et, en vrac, chroniques, points de vue et autres énervements.
Magazine
électronique du CIAC (28-12-04)
Le
Matricule des Anges.
Une revue littéraire de très grande qualité qui défend la littérature
contemporaine et qui affiche une authentique exigence dans ses
choix esthétiques. Elle met ligne la grande majorité de ses articles
ce qui permet de disposer d'un ensemble de textes sur des écrivains
encore peu connus mais qui bénéficient d'un succès critique affirmé.
A visiter régulièrement
Marges
Linguistiques
revue électronique en sciences du langage où les domaines traditionnels
de la linguistique et
les champs plus ouverts de la pragmatique linguistique, de l'analyse
conversationnelle, de l'analyse des interactions verbales et de
la communication sociale sont mis en question. Un site de grande
qualité.
Médiévales
Créée en 1982, la revue semestrielle Médiévales
publie des articles en français sur tous les aspects du
Moyen Âge : histoire, littérature et linguistique
mais aussi droit, archéologie et histoire de l’art.
Éditée par les Presses Universitaires de Vincennes,
elle accueille des contributions scientifiques originales réalisées
par des chercheurs confirmés ou débutants. Chaque
numéro de Médiévales comprend un important
dossier thématique coordonné par un spécialiste
et un ensemble de rubriques qui traitent de l’actualité
de la recherche.
Un index par auteurs, notes de lectures et mots-clefs offre la
possibilité à l'internaute d'effectuer des recherches
directement sur le site, qui contient par ailleurs les articles
dans leur intégralité. Chaque article a son "Abstract"
en anglais. (08-04-08)
Le
Monde
L'incontournable quotidien, banque centrale de la culture française
qui s'est fort bien implanté sur le Web grâce à un site d'une
grande lisibilité. Le classement des articles, les archives, la
réactivité de l'équipe éditoriale en fait l'un des sites les plus
visités aujourd'hui.
Le
Monde Diplomatique
Trois années d'articles en ligne, une qualité éditoriale remarquable. Le
site propose une revue de presse par mois, des dossiers thématiques
composés d'articles des Cahiers du journal, de cartes commentées,
de critiques d'ouvrages, de sélections de liens Internet… Le lecteur
peut s'abonner gratuitement à une lettre d'informations.
Mots
Pluriels
Revue internationale en ligne de lettres et sciences humaines,
publiée depuis 1996 en Australie, avec un intérêt
particulier pour des thèmes africains. (27-09-04)
SITE INTERROMPU
Multitudes
"C'est une revue politique, culturelle et artistique
à parution trimestrielle.
Son objectif est d’expérimenter de nouvelles conditions
d’énonciation, et d’agencement de la politique
en esquissant des problématiques qui traversent les champs
de l’économie politique, de la philosophie, des pratiques
artistiques ou des cultures émergentes du numérique
libre.
Multitudes ré-interroge quelques auteurs de prédilection
dans la philosophie française (Foucault, Deleuze, Guattari,
mais aussi Tarde, Simondon), dans la philosophie classique (Machiavel,
Spinoza, Nietzsche, Marx), dans l’opéraisme italien,
mais aussi dans les subaltern studies, les minorities studies,
les gender et queer studies. Elle discute et enrichit les débats
ouverts par Negri et Hardt dans Empire et Multitude ; elle dialogue
avec Gorz, Sloterdijk, Rancière, Badiou, Boltanski, Castel.
Elle explore des hypothèses nouvelles sur les transformations
du capitalisme (Moulier Boutang, Vercellone, Marazzi, sur une
pensée différentialiste des mouvements (Alliez,
Lazzarato, Corsani, sur l’hacktivisme Internet (Blondeau)
ou sur "les nouvelles subjectivités salariées"
(Zarifian).
Multitudes s’intéresse à l’analyse de
toutes les formes de domination, mais elle s’efforce aussi
de déchiffrer dans les mouvements sociaux (en particulier
le précariat, le cognitariat, l’intermittence) des
nouveaux espaces de création, de liberté et de transformation.
Pour elle, la politique est hors les murs des institutions qui
lui sont dédiées, et les savoirs ne sont pas enclos
dans l’enceinte de l’académie. La puissance
de l’invention déborde les élites, les classes,
les avant-gardes, les masses, le peuple - tout comme le pouvoir
contemporain se pense et s’effectue bien au-delà
de la souveraineté.
Multitudes cherche à accompagner les mouvements sociaux
qui travaillent le présent, en se mettant à leur
écoute et en leur apportant l’écho de conceptualisations
novatrices, de façon à édifier des repères
communs et à augmenter la puissance et le désir
d’agir dans mondialisation et dans la formation de l’Europe.
Compte tenu de la situation peu réjouissante des politiques
institutionnelles et de la gauche traditionnelle, elle vise à
« prendre la politique de revers », comme disait le
dernier Foucault.
Autrement dit, Multitudes veut contribuer à ce que la politique
puisse, dans ses représentations comme dans ses traductions
pratiques, se conjuguer davantage avec intelligence, rigueur,
espoir et invention. En ce sens, elle relève de l’utilité
publique et de l’urgence.>>
N
Net
des Etudes Françaises
Créé à Toronto par Russon Wooldridge, ce
site répertorie des ressources portant sur l'histoire littéraire
et linguistique, travaux francophone moderne et contemporain -
notamment sous la forme de base de données textuelles interactives.
(27-09-04)
Nonfiction.fr
Le portail des livres et des idées
" (...) site d'actualité des idées et de critiques
des livres animé par un collectif de chercheurs, de journalistes,
de militants politiques, syndicaux et associatifs, de chefs d'entreprises
et de créateurs de sites Internet. Il vise à renouer
avec un journalisme intellectuel de qualité, à donner
la parole à une nouvelle génération de chercheurs,
à contribuer à moderniser les idées politiques
progressistes, à défendre et valoriser les livres
de sciences sociales et à ouvrir le monde des idées
de notre pays à l'international.
Le site est défini par son nom qui renvoie à son
domaine d'activité (il traite des essais, des documents
et des articles d'idées, c'est à dire de tout ce
qu'on appelle désormais la " non-fiction ").
NONFICTION.FR se veut en effet un espace pluraliste et moderne
qui entend contribuer à un travail de refondation politique
sur une base pragmatique, non-idéologique, ancrée
dans le réel - et non pas cantonné dans la fiction
politique. Il entend puiser dans les expériences européennes
et internationales, d'ou l'emploi d'une expression en français,
" non-fiction ", mais également explicite ou
traduisible dans plusieurs pays. Son logo, enfin, représente
clairement la réconciliation souhaitée de l'écrit
avec Internet (le pointeur de souris d'ordinateur trempé
dans l'encre).
Penser l'avenir ne peut se faire qu'avec une nouvelle génération
de chercheurs, de critiques et de journalistes. Le site donnera
donc la parole à de nouveaux chercheurs, jeunes doctorants
ou jeunes maîtres de conférences (son équipe
comprend déjà 300 collaborateurs répartis
dans 38 pôles thématiques qui ont accepté
d'y publier régulièrement des critiques de livres).
Il doit allier l'excellence, l'exigence avec la transmission,
c'est à dire aussi avec la diffusion et la vulgarisation
: c'est pourquoi ce site entend mobiliser, en plus des intellectuels
et des chercheurs, les futurs journalistes d'idées. Or,
Internet est un vecteur essentiel pour remplir ces missions. Le
web n'est ni bon, ni mauvais en soi : il est ce que nous en ferons.
Il doit devenir une source fiable d'information et un outil sérieux
pour le développement des idées ; il peut aussi
contribuer à une plus grande diversité d'opinion
et de démocratisation des savoirs. Quand le journalisme
intellectuel semble s'épuiser en France sur le papier,
quand les espaces critiques sont de plus en plus étroits
et que les comptes rendus de livres de " non-fiction "
sont réduits à la portion congrue dans les journaux,
NONFICTION.FR entend montrer que les idées peuvent se renouveler
et s'épanouir sur le web sans relativisme excessif ni contrôle
culturel. Nous pensons qu'Internet va devenir le lieu principal
de la critique de livres - mais aussi de la critique de théâtre,
de la musique, et bien sûr de la critique du web sur lui-même.
Ces critiques " numériques " auront, et ont déjà,
autant de valeurs que les critiques " papiers ". Cette
excellence sera possible sur le web à condition de renouveler
les conditions de production des articles, de favoriser de nouveaux
styles et écritures propres au web, de donner la parole
à de nouvelles générations de critiques et
de définir de nouvelles règles déontologiques
efficaces pour en finir avec les connivences et les renvois d'ascenseurs
si fréquents dans le monde des critiques de livres aujourd'hui.
Il s'agit de donner naissance à un journalisme intellectuel
de qualité qui est en train de disparaître en France.
Nous ne sommes donc pas inquiets quant à l'avenir de l'écrit
: nous allons le préparer. (...)"
Ce site est avant tout un média. Il n'est pas un lieu de
production intellectuelle propre, mais un média qui rend
compte des idées, des articles et des sites existants,
puisque c'est par l'écrit que se renouvellent les idées,
les débats et les projets. Sur le modèle de la New
York Review of Books, mais en version Internet, NONFICTION.FR
propose des comptes rendus de livres de " non-fiction "
et d'articles autour des sciences sociales et humaines. Ce portail
pluraliste a pour but de rendre compte sérieusement de
la vie des idées et des livres en appliquant à l'actualité
les grilles de compréhension des sciences sociales. Ce
site se propose également de commenter la production de
l'ensemble des think tanks intellectuels et politiques, sans être
un lieu de plus de production de contenus et de blogs : en cela
il veut être utile pour tous. D'abord hebdomadaire, le rythme
de publication des articles deviendra peu à peu quotidien
et s'ouvrira à d'autres secteurs de la vie des idées.
Parallèlement, et progressivement, ce portail s'ouvrira
également à la vie des idées internationales
à la fois pour se faire l'écho des débats
internationaux et des livres étrangers, mais aussi pour
permettre à la pensée française de mieux
rayonner à l'étranger avec une interface en anglais.
Ce portail permettra donc, à terme, de mieux valoriser
les idées et la recherche françaises et de les exporter."
(18-02-08)
Le
Nouvel Observateur
Informations sur l'actualité, dossiers spéciaux, articles du journal
papier, forums de discussion, un accès au journal "Sciences
et Avenir" et à quelques radios françaises sur internet.
NU(e)
"Pourquoi NU(e) ?
En choisissant ce titre de Nu(e), nous désirions marquer
notre volonté d’aller vers la nudité, l’essentiel,
une sobriété exigeante.
C’est Kenneth White qui écrit : « Eduquez vous
en nudité. Orphée était nu sur une pierre
» Cette volonté de dénuement de dévoilement
guide toute notre démarche. Dépouillement de tous
les voiles, voiles des chapelles poétiques, du formalisme,
du commentarisme. Le titre marque donc cette volonté d’aller
au-delà de tous les déguisements. Le e entre parenthèses
est une façon de souligner la présence féminine
dans la poésie contemporaine.Pour nous une revue est un
lieu de partage, partage de création et de savoir. Le panorama
de la poésie contemporaine est parfois fondé sur
des exclusions. Le rôle de la revue nous semble plutôt
résider dans l’ouverture et l’échange.
De ce fait dans Nu(e) nous n’avons pas tendance aux manifestes,
des courants très divers se côtoient sans jamais
s’exclure, notre souci étant de faire entendre la
mélodie de tout un orchestre polyphonique de voix. La revue
recueille des approches poétiques différentes puis
les réunit. Dans cette mise ensemble il y a une volonté
de décloisonner, de mêler, de rapprocher, de faire
se croiser, de passer d’une forme à une autre, d’une
voix à une autre.
Ce rôle d’ouverture est également présent
dans notre relation à d’autres cultures, à
d’autres langues. Nous avons des correspondants et des abonnés
dans plusieurs pays étrangers et nous essayons de publier
le plus souvent possible des traductions avec le texte original
en vis-à-vis.
A côté de la poésie, l’art plastique
est également présent et nous travaillons toujours
en collaboration avec des peintres, des graveurs ou des photographes.
L’ouverture c’est aussi une certaine vocation de découverte.
Nu(e) permet une sorte de galop d’essai et elle fait découvrir
des voix nouvelles. Nu(e) est également occasion pour les
grands auteurs de se confier, de baisser la garde. D’ailleurs
même lorsque Nu(e) publie des auteurs déjà
presque « classiques », elle leur laisse un espace
différent de la grande édition et leur permet de
s’exprimer d’une autre manière.
Nu(e) a donc le rôle d’un laboratoire, elle a quelque
chose d’artisanal, c’est un lieu où s’expérimente
la poésie. C’est aussi un lieu de travail, de correspondance,
un lieu où tout le monde est à égalité,
c’est le lieu de l’exercice de l’amitié
au sens où l’entend Blanchot." (16-12-05)
O
L'Obs
Informations sur l'actualité, dossiers spéciaux, articles du journal
papier, forums de discussion, un accès au journal "Sciences
et Avenir" et à quelques radios françaises sur internet.
Directory
of Open Access Journals
DOAJ est un annuaire anglophone de périodiques en accès
libre sur Internet. L’objectif de DOAJ est d’assurer
une visibilité et un usage à plus de 500 webzine
scientifiques et savants gratuits, quelle que soit leur thème,
leur langue et leur pays d’origine. Une mise en avant du
contenu gratuit et de qualité sur Internet. DOAJ propose
un annuaire thématique et un moteur de recherche (par titre,
mots-clefs ou sujet d’article) qui permet une distribution
efficace et simple des nombreuses revues référencées.
Chaque revue dispose d’une fiche technique et d’un
lien permettant d’accéder au site officiel. (07-04-08)
Oeuvre
ouverte, revue de littérature. (14-04-10)
Site
proposé par Laurent Margantin
P
Politis
Une revue de gauche engagée qui tente de mettre le monde actuel
en perspective.
Le
Portique
« Même si par l’heur d’un miraculeux œcuménisme
de la pensée, les sciences humaines parvenaient à
défendre de concert le projet d’une anthropologie
générale, elles ne pourraient réaliser cette
tâche, sans le secours et le concours de la philosophie.
Pareillement, si nostalgique fût-elle de son antique position
dans le champ du savoir, la philosophie trahirait sa mission,
si elle se mettait en retrait des sciences humaines, afin de s’imposer
en instance judicative des nouveaux savoirs que celles-ci mettent
en œuvre. Que chacune de ces formations rallie son ordre
propre et renonce à vouloir absorber ou dominer l’autre
et, alors, on pourra assister à l’installation du
débat démocratique dans la communauté scientifique
des chercheurs et des enseignants. » Lire la suite…?
Le Portique, revue semestrielle de philosophie et sciences humaines,
a été créée en 1997. Cette revue se
veut carrefour de questionnements et de rencontres, lieu de recherche
pour une approche transdisciplinaire. Elle met en dialogue les
sciences humaines et la réflexion philosophique et entend
garantir un pluralisme de points de vue. La version électronique
présente le texte intégral des archives de la revue
et des Cahiers de la recherche depuis 2003. (18-04-07)
Pratiques
sociales
<< Aucune discipline ne vient à bout de son objet
; aucune profession ne rend compte des multiples registres qu'elle
mobilise, ni des effets complexes qu'elle produit. "Subjectif/objectif,
"individu/société", "privé/public"
: autant de dimensions habituellement cloisonnées qui,
en réalité, agissent les unes sur, dans et sous
les autres. La logique de l'idéologie et celle de l'inconscient
sont nouées l'une à l'autre, à la fois distinctes
et inséparables, dans le désir de chaque sujet,
dans les rapports entre les classes sociales, dans les contraintes
structurales.
"Pratiques sociales" propose de construire une démarche
qui interroge les évidences (aveuglements), les sous-entendus
(malentendus), les consensus (leurres). Construire une démarche
n'est pas appliquer une doctrine : il est ici question de savoir.
Le savoir relève de la rigueur théorique, de la
recherche conceptuelle, de la discussion argumentée, -
mais sans s'y réduire. Il a partie liée avec la
jouissance. Le savoir ne va pas sans risque, en termes d'actes
à poser, d'éthique à soutenir, de ça
voir, de s'avoir... Se vouloir moins dupe, moins dupant : tel
est le pari à tenir.
Penser le lien théorie/pratique : il s'agit d'identifier
quelles théories sont toujours déjà à
l'œuvre dans chaque pratique singulière. La question
décisive comment faire ? est indissociable de la question
fondamentale pourquoi faire ? L'enjeu en est la pertinence des
méthodes et des stratégies, l'efficience des actions,
l'impact des interventions.>> De nombreux textes sont publiés
en ligne.(07-11-04)
Préfigurations.com
Située au carrefour des arts (théâtre, peinture,
cinéma, BD, danse, poésie…), Prefigurations.com
est une revue bimensuelle gratuite, disponible en ligne. Créée
en 2000, elle propose l'analyse originale de spécialistes
et artistes de tous bords autour d'un thème commun, et
privilégie la découverte de jeunes talents. Son
dernier numéro, consacré à l'urbanisme,
est intitulé : "Actualités du nouveau - Quand
les villes étaient neuves." Un architecte, un chorégraphe,
un paysagiste et un peintre y offrent une réflexion sur
la Los Angeles oppressante de "Blade Runner" ou l'architecture
"punk" de Beaubourg. (31-10-05)
Princeton
Dante Project / Anglais
/
Ce projet constitue une version électronique annotée
de la Commedia. La recherche est possible sur le texte intégral.
Les fonctions d'interrogation d'un commentaire suivi rédigé
par Robert Hollander et du dictionnaire des noms propres de
Paget Toynbee, ne sont disponibles que pour les premiers Chants
de l'Inferno. On trouve également les autres écrits
de Dante en ligne. (27-09-04)
publif@rum
(02-02-13)
Depuis 2004, la revue Publif@rum est un espace
de publication à la recherche en linguistique, littérature
et culture de langue française. La revue est publiée
par les chercheurs de la section de français du département
de Sciences de la communication linguistique et culturelle (DISCLIC)
de l'Université de Gênes. Les numéros publiés
sont issus de projets de recherche de l'équipe de F@rum
ainsi que de projets extérieurs qui nous ont semblé
intéressants. La revue contient aussi une section de
comptes-rendus surl'actualité linguistique (Carnets de
lecture) et littéraire (Coin de lecture).
Q
Quasimodo
"Comment percevons-nous notre propre corps ? Le corps de
l’autre est-il fondamentalement différent ? Ces
questions, d’ordre esthétique, ont une dimension
excessivement politique : le corps de l’autre renvoyé
à une étrangeté fondamentale est souvent
prétexte à la discrimination et au rejet. Or,
la perception de cette différence n’est pas un
phénomène aussi naturel qu’on voudrait le
penser. Le bizarre, c’est toujours l’autre, le normal
c’est toujours soi. Et pourtant nous sommes aussi différents
de lui que lui de nous… Donc bizarre nous le sommes aussi
pour l’autre."
Ce site vous propose principalement des informations sur les
publications de la revue Quasimodo, qui est spécialisée
dans les analyses socio-politiques du corps. Il vous est donc
possible d’y consulter le sommaire de chaque numéro
paru, ainsi que divers comptes-rendus de presse le concernant,
mais également de télécharger des articles
ou l’intégralité d’ « anciens
» numéros, ainsi que des textes publiés
ailleurs par des membres de la rédaction. La
qualité des articles de cette revue est désormais
une référence dans l'analyse sociologique et anthropologique.
(20-12-05)
Questions
de style
"La revue électronique Questions de style entend
traiter de la notion de style comme processus toujours renouvelé
de production singulière du sens, au travers de l'appropriation,
respectueuse ou non, de formes historiques repérables.
Loin de porter sur la seule détermination d'un idiolecte
qui serait le style d'un auteur, elle met en jeu la notion même
de ce qui à une époque ou à une autre,
fait sens, elle attire l'attention vers les procédures
d'obtention du sens : c'est dire qu'elle est à prendre
comme une question de poétique à part entière."
Dossiers.
(19-04-09)
A-D E-K
R-Z
Liens
brisés
©
LittératureS & CompagnieS
R24-12-15
|
Umberto
ECO
Nous voulions penser le grand métissage du troisième
millénaire. L’ordinateur et l’Internet sont la véritable révolution
du siècle. Comme l’imprimerie, ils peuvent modifier notre façon
de penser et d’apprendre. La presse de Gutenberg a produit la
libre interprétation de la Bible, ruiné les enlumineurs et provoqué
l’apparition d’une nouvelle pédagogie, fondée sur les livres et
les images. Avant l’imprimerie, un enfant ne pouvait pas avoir
de manuscrit. Aujourd’hui, avec l’Internet, nous pouvons savoir
des choses que nos ancêtres mettaient une vie à connaître. (…)
Jusque-là, les Églises, institutions scientifiques, etc. avaient
pour fonction de filtrer et de réorganiser la connaissance et
l’information. Ces intermédiaires restreignent ma liberté intellectuelle,
mais garantissent que la communauté a filtré l’essentiel. Sans
filtrage, il y a risque d’anarchie du savoir. Heureusement qu’enfant,
l’école m’a dit «voilà on a filtré ça pour toi, la structure du
système solaire, la chimie...». Les réseaux nous font perdre le
filtrage des institutions, même si celles-ci le faisaient parfois
de façon erronée. Pendant deux mille ans, tout le monde était
d’accord sur le système de Ptolémée. Puis on a découvert que Galilée
avait raison, et le filtre a changé. (…)
Quel jugement portez-vous sur ces bouleversements de la transmission
de la connaissance? Je ne suis ni optimiste ni pessimiste.
Il faut se préparer à faire face. Je ne suis pas un hégélien qui
croit que le progrès est toujours positif. Je suis réaliste au
sens où aucun chef d’État ni aucune organisation ne peut abolir
l’Internet, dans la même mesure qu’aucun n’a pu l’imposer. L’Internet
entraîne une dénationalisation du savoir. On peut penser que les
États nationaux nés au siècle dernier vont disparaître au profit
de liens virtuels entre villes aux intérêts communs. En France,
on craint le vent de la globalisation qui imposerait l’anglais.
Peut-être qu’au contraire, le modèle du millénaire sera saint
Paul... Né en Perse dans une famille juive qui parlait grec, il
lisait la Torah en hébreu, puis a vécu à Jérusalem où il parlait
araméen. Lorsqu’on lui demandait son passeport, il était romain.
Exemple intéressant de globalisation: l’Empire romain n’a pas
imposé de langue unique sur son territoire.
Umberto Eco, propos recueillis par Florent Latrive et Annick
Rivoire à propos du «Manuel interactif du savoir» Libération,
7/01/2000
Sur
quels piliers essentiels, sur quelles certitudes intériorisées
de longue date s’appuie notre vision du monde ? De quelles quelle
archéologie morale l’homme occidental est-il, sans en être toujours
conscient, le produit ? Pourquoi croyons-nous spontanément
à ceci et non point
à cela ? l’égalité, le progrès, l’universel, la liberté,
la démocratie, la raison… Quelle la nature du lien qui nous rattache
à ces convictions ? Saturés d’Histoire, accoutumés à l’omniprésence
naturelle de ces valeurs, nous avons du mal à comprendre que chacune
d’elles fut le résultat d’une longue maturation historique. C’est
cette Histoire qui doit interroger quiconque entend résister aux
désagrégations en cours. Aucune de ces valeurs ne tombe en effet
du ciel. Aucune n’est le fruit du hasard. Aucune, surtout, ne
va de soi, ce qui signifie
qu’elles pourraient ne pas être. Ou pire encore, ne plus être.
Tout est là. C’est par défaut que se définit le mieux la barbarie
imaginable.
Jean Claude Guillebaud, "La Refondation" du monde,
Seuil ed, p 88, 1999).
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