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1999-2018

 


Revues littéraires

A

L'Atelier (18-02-13)
•espace voué à l’élaboration d’objets (matériels ou conceptuels), lieu où les choses sont en devenir
•idéalement aussi, lieu d’échanges sur les pratiques — dont témoigne l’extension du terme aux groupes de réflexion au sein d’un congrès, par exemple
•lieu, enfin, où les outils et les méthodes mis en œuvre, s’ils contraignent l’élaboration des objets, sont également contraints en retour de s’affiner et d’évoluer
L’Atelier se veut revue critique en ce sens précisément qu’elle se conçoit comme un espace d’élaboration et de réflexion sur la mise en œuvre de méthodes critiques.
L’Atelier ambitionne d’être un chantier intellectuel où la critique se trouve interrogée, mise à l’épreuve, en même temps qu’est interprétée l’œuvre vers laquelle elle se tourne. Il encourage donc la diffusion d’articles où la théorie interprétative ne s’applique pas à son objet comme s’il lui pré-existait mais, dans tous les sens du terme, s’explique avec lui. Il vise à promouvoir les lectures d’œuvres qui invitent à la réflexion sur la pratique critique sans perdre de vue ce qui la suscite ainsi que celles portant sur les régimes de représentation et les phénomènes de reprise intertextuelle et trans-artistique.
Les articles soumis à L’Atelier pourront mettre en jeu divers champs théoriques sans exclusive, si la démarche correspond aux exigences de cohérence et d’engagement méta-critique de la revue.

Argumentation et Analyse du Discours
En prise sur la rhétorique entendue comme art de persuader, les théories de l’argumentation qui se développent aujourd’hui dans l’espace francophone croisent de plus en plus les sciences du langage et, plus particulièrement, l’analyse du discours (AD), dont certaines se réclament. La force de la parole, sa capacité à entraîner l’adhésion ou à faire partager des façons de voir, les modalités selon lesquelles les partenaires d’un échange verbal s’influencent mutuellement, sont au cœur de la réflexion actuelle sur le langage dans ses dimensions formelles, sociales et institutionnelles.
Cette nouvelle revue en ligne, rédigée en langue française, a pour ambition d’offrir un lieu d’échange aux chercheurs qui tentent aujourd’hui de réfléchir aux rapports qui s’établissent entre l’analyse du discours, l’argumentation et la rhétorique dans l’espace global des sciences du langage. Si elle privilégie l’argumentation dans le discours, elle n’en cherche pas moins à maintenir le dialogue avec les tenants de l’argumentation dans la langue issue des travaux d’Oswald Ducrot. Par ailleurs, elle espère établir une passerelle entre les travaux francophones et ceux qui se poursuivent en-dehors de la recherche en langue française, et en particulier l’espace anglo-saxon où se maintiennent et se développent des traditions différentes, tant en théorie de l’argumentation qu’en analyse du discours.
S’il s’agit principalement de marquer les avancées dans ces domaines, il importe aussi de montrer comment les notions et les approches qui s’y développent permettent de mettre en lumière les genres de discours constitutifs de notre modernité. Ceux-ci sont étudiés dans diverses disciplines - sciences de la communication, sciences politiques, histoire, études littéraires, etc. - qui ont de plus en plus fréquemment recours aux approches de l’AD et de l’argumentation dans le discours. C’est dans cette perspective que la revue sera ouverte à des contributions venant d’horizons divers non seulement dans les sciences du langage, mais aussi dans toutes les disciplines dont le questionnement engage l’exploration de textes, de documents et d’archives.
Argumentation et Analyse du discours est la revue en ligne du groupe ADARR (analyse du discours, argumentation, rhétorique) de Tel-Aviv, coordonné par Ruth Amossy (Université de Tel-Aviv) et Roselyne Koren (Université Bar-Ilan).


an@lyses
"Créée en janvier 2006 par une équipe de professeurs du département de français de l'Université d'Ottawa, la revue @nalyses publie des études universitaires qui, par leur problématique ou leur approche, visent à renouveler le discours critique dans le domaine des littératures de langue française et à étendre le champ des connaissances. Alliant les avantages du numérique en réseau avec les exigences scientifiques des revues imprimées, @nalyses veut répondre aux attentes et aux besoins des professeurs et étudiants en facilitant la diffusion de la recherche en études littéraires. Ouverte aux diverses littératures de langue française d'hier à aujourd'hui, la revue ne rejette a priori aucun courant théorique et accueille des dossiers composés d'articles abordant un même thème à partir de points de vue variés." (21-04-09)

 

Alternatives francophones
Ce numéro inaugural d’Alternative francophone a pour objectif principal d’enrichir la réflexion des spécialistes en traductologie, en traduction littéraire, en études littéraires et en linguistique sur les questions que soulèvent la traduction et la réception des littératures de l’exiguïté . Celles-ci véhiculent des traces de contacts interculturels et se trouvent souvent obligées de composer avec un rayonnement restreint. Ces traces sont considérées soit comme des signes d’une hybridité en vogue ou bien comme des vestiges d’un atavisme essentialiste . Par ailleurs, le rapport de ces littératures à la traduction est ambivalent, car l’hybridité qui les caractérise témoigne de l’acte de traduire, tout en résistant au transfert. La traduction dans un tel contexte se problématise puisque la cohabitation linguistique, c’est-à-dire la proximité trop intime des deux langues, introduit la méfiance à l’égard de tout contact concrétisé par la traduction ; méfiance accentuée face à cette proximité . Qu’il soit question de traduire les littératures de l’exiguïté à la verticale ou bien à l’horizontale , les chercheurs ayant contribué à ce recueil saisissent l’importance de la dynamique interculturelle et des relations de pouvoir qui lient les cultures en contact, de même que les enjeux propre au choix d’une stratégie de traduction appropriée. Il s’agirait également de questionner la limite de la traduction de ces littératures, surtout, mais non pas exclusivement, par rapport à l’hybridité, un phénomène qui touche tout particulièrement les petites cultures. Se servant de méthodologies et de cadres théoriques d’inspiration disciplinaire variée mais complémentaire, les articles privilégient l’étude des stratégies de traduction employées dans les échanges entre différentes « petites » cultures dites « mineures », puisque « dominées » ou « marginalisées » (les communautés wallonne et flamande en Belgique, les communautés franco-canadiennes hors Québec, la Pologne)." (21-04-09)

Appareil, revue. (17-11-13)
La politique requiert selon Benjamin un processus d’individuation dont la technique est le milieu privilégié. La technique est ce qui fraye des passages entre les hommes, leurs pratiques et leurs productions. Elle ne s’épuise pas dans des technologies définies par leurs fonctions, mais se développe en multipliant les connexions, les opérations, les agencements entre différentes activités humaines, espace corporel et espace d’images. Ces agencements, nous les nommons « appareils ».
Il faut ici distinguer l’appareil du dispositif : le dispositif produit des processus d’objectivation selon une finalité déterminée, une stratégie, à partir de structures matérielles et linguistiques – discours juridiques, institutions, urbanisme etc. La multiplication de ces dispositifs, liée au développement des technologies dont la logique atteint une autonomie grandissante, conduit à les penser comme des dispositifs de désindividuation.
L’appareil se définit comme une technique qui affecte la sensibilité, la transforme, suspend la stratégie propre aux dispositifs. Le paradigme de l’appareil est l’appareil photographique : il modifie la perception de la réalité selon une série de gestes et d’opérations qui supposent un jeu de la singularité avec ses propres perceptions. Un appareil n’existe cependant pas en soi : il peut être aussi une machine ou fonctionner selon certains dispositifs (la photographie peut être pratiquée en vue de définir ou fixer une identité, de fournir une information).
On considérera comme un appareil toute technique qui développe un jeu autonome sur la perception et la sensibilité et, affectant une singularité, la transforme. L’affect est le principe de la renversion du passif en actif : affecté par une rencontre, le corps reconfigure ses habitudes, gestes, discours. L’affect est donc aussi principe d’individuation : il ne présuppose pas un sujet défini par une identité, une loi. En innervant les corps, l’appareil modifie le rapport des sujets au langage, donc à la loi et au droit.
L’appropriation des techniques industrielles, l’appareillage des corps et du langage, peuvent ainsi être le point de départ d’une transformation de la politique mais aussi de l’esthétique. Valéry le soulignait déjà : une époque qui développe la rationalité des techniques de production doit pouvoir développer à l’égard de l’art la même précision dans l’élaboration et dans l’analyse de l’œuvre. La reproductibilité technique rend possible un autre regard sur les œuvres et une transformation de l’idée d’œuvre. Celle-ci se prête à une analyse chirurgicale dans sa construction et sa critique, c’est l’autre aspect de l’appareil, qui permet une perception précise et construite de la réalité.
L’analyse la plus technique est ainsi celle qui saisit le mieux le passage et l’événement, la porosité par laquelle un événement est possible. Il y a événement lorsque le milieu où se configurent des sujets rencontre un autre milieu incompatible avec le précédent, produisant une nouvelle époque dans l’histoire individuelle ou collective, la reconfiguration des rapports d’une singularité à soi et aux autres. À chaque événement, la singularité ne se constitue pas une nouvelle identité, elle devient plus multiple. Une époque n’en chasse pas une autre, mais la complique ; une singularité a toujours plusieurs âges.
En développant une théorie et une analyse des appareils nous cherchons à penser ce qui nous arrive : non la catastrophe mais l’événement. Ce qui arrive ne se donne pas dans la clarté de son avènement. L’événement ne transparaît qu’après coup dans la réflexion et l’analyse de ce qui vient de se passer, de « passer » : le nouveau n’advient que lorsque l’ancien apparaît comme tel, lorsqu’il vient juste de passer – image dialectique. La revue Appareil recueille les contributions qui, d’où qu’elles viennent (philosophie, théories des arts, histoire, sciences humaines, sciences politiques...), entendent explorer les voies d’une analyse des phénomènes éclairée par l’hypothèse de leur appareillage singulier.


B

Bouquiner sur BibliObs
BibliObs, portail communautaire du Nouvel Observateursur l'actualité des livres, se veut également un lieu de débats pour les journalistes, écrivains, professionnels du monde de l'édition ou simple internautes.
(30-06-08)

 

Bon A Tirer
Revue littéraire belge qui diffuse en ligne, en version intégrale, des textes d'auteurs comme Verheggen, Béatrix Beck, Jean-Philippe Toussaint, Gudule, Thomas Gunzig... : poésies, nouvelles et autres histoires courtes.  Des textes originaux et inédits, souvent drôles et insolites. Je vous recommande sa lecture pour la qualité éditoriale des textes proposés.  

C

 

Les cahiers naturalistes -
Le site de la revue, qui se confond avec celui de la "Société littéraire des amis d'Emile Zola". Il propose de nombreuses références et notices sur des ouvrages
. (14-08-04)

Chaoïd -
Un webzine littéraire en ligne qui se distingue par son originalité graphique, typographique et la Qualité de la sélection éditoriale. Il publie des textes inédits ou en avant-première de l'édition papier (essais, poésies, nouvelles. Tous les numéros sont disponibles en ligne.

 

Conférence     
La revue semestrielle Conférence propose une ample réflexion sur le temps présent. Elle a souci du plaisir de la réflexion et du feuilletage des pensées : chaque numéro, imprimé sur papier bible par Darantiere, l’un des maîtres de la typographie française, associe un vaste choix poétique et littéraire, tant français qu’étranger, des essais politiques et philosophiques, des inédits du XXe siècle et des images d’artistes reconnus. Conférence s’est imposée depuis 1995 comme l’une des revues les plus exigeantes et les plus fécondes de l’édition française. (27-09-09)

 

COnTEXTES  (06-02-11)
" Revue de sociologie de la littérature rassemble des chercheurs adoptant une approche sociale du littéraire, toutes époques et toutes littératures confondues. Bien plus qu’un découpage d’objets communs, c’est donc davantage une convergence de regards qui fonde la cohérence de COnTEXTES, dont la démarche consiste à reconnaître l’inscription sociale des pratiques littéraires, par opposition à une conception sacralisée de la littérature et à une lecture immanentiste des textes. Dans cette perspective, les axes privilégiés par la revue sont l’étude des instances du littéraire (édition, critique, académies, prix, etc.), l’analyse sociocritique des œuvres, l’étude des groupes et réseaux littéraires, l’étude des formes de visibilité sociale de la littérature (histoire des représentations, études de réception, etc.). La revue se veut également le lieu d’une réflexion théorique sur les outils conceptuels propres à de telles approches, en refusant tout dogmatisme et en favorisant les questionnements épistémologiques. Sans pour autant défendre une interdisciplinarité forcenée, COnTEXTES privilégiera le traitement de problématiques qui permettent de coupler de manière pertinente et féconde les outils sociologiques à des méthodes d’analyse issues d’autres sciences humaines, sans oublier les outils proprement littéraires."

 

Le Crachoir de Flaubert (17-11-13)
Le Crachoir de Flaubert est une revue en ligne consacrée à la création et à la réflexion sur la création en milieu universitaire. Il s'agit de la première revue à s'intéresser à la notion encore mal définie de recherche-création en proposant un lieu d'échange où les deux volets de ce concept sont abordés de front et dans un même mouvement.
Le Crachoir de Flaubert publie des textes de création inédits, qu'un support audio ou visuel peut parfois venir appuyer. La revue présente aussi des textes consacrés à la réflexion sur la création en milieu universitaire en l'abordant par différents chemins : l'enseignement, le mémoire et la thèse en création, la méthodologie, les réalisations, le type de savoir engendré, etc.
Bref, l'objectif principal du Crachoir de Flaubert est de se positionner au carrefour de la recherche et de la création, à la croisée des différentes formes d'expression artistique, débordant ainsi du cadre strictement littéraire pour embrasser tous les champs de la création à l'université. Plus encore, la revue souhaite converser avec ses collaborateurs en mettant à leur disposition un « crachoir » (métaphorique, bien sûr) pour qu'ils soient plus à l'aise de s'exprimer librement. Le Crachoir de Flaubert comme un porte-voix, donc, à la manière du gueuloir où l'écrivain éprouvait le style de chacune de ses phrases. C'est sous cette égide que nous nous plaçons.

 

D

DOLETIANA revue de traduction, littérature et arts (17-02-13)
revue en ligne Universitat Autonoma de Barcelone

E

 

Epistémé.
Revue électronique pluridisciplinaire sur la littérature et la civilisation en Grande-Bretagne, en France et en Europe (16e-18e siècles) Elle réunit
d'excellentes contributions.

Épistémocritique
Etudes et recherches sur les relations entre la littérature et les savoirs.
" La littérature s’est-elle jamais distinguée de l’univers des savoirs au point de s’en isoler totalement ? Ne trouve-t-on pas au contraire, dans les œuvres comme dans les réflexions explicites des écrivains sur leur projet, la trace d’une imbrication toujours présente et active, parfois centrale ? En voulant faire de l’entreprise littéraire et de l’entreprise scientifique des champs à l’identité close, notre culture ne s’est-elle pas rendue partiellement aveugle à la réalité d’un fondement cognitif commun ? La connaissance peut prendre bien des formes et sait, selon les besoins et les moments, forger des outils très divers. Les savoirs et leurs langages peuvent jouer ce rôle dans le travail de l’écrivain, tout comme le scientifique ne peut se passer des jeux du langage et de ses puissances de figuration. La perspective épistémocritique consiste, devant un texte, à se poser la question des usages que fait ce dernier de ce qui relève des savoirs, parfois des sciences, au sens le plus élaboré de ce mot. Quelle est la nature du rapport épistémique entre un texte et son lecteur, lui dont cette expérience mobilise les facultés cognitives, parfois pour l’édifier, le plus souvent pour ébranler ou réorganiser ses certitudes ? Beaucoup d’études s’attachent à ce type d’interrogation et depuis longtemps. Elles peuvent s’inspirer de l’histoire, de la sociologie, de l’herméneutique ; elles peuvent viser des œuvres particulières, des carrières d’écrivains singuliers, voire des groupes ; elles dissèquent parfois un détail jugé révélateur et parfois préfèrent regarder les choses de haut, pour comprendre le travail des savoirs à travers toute une époque. Dans tous les cas, la perspective épistémocritique récuse les procédures d’isolement disciplinaire et refuse les partages préconstruits entre les « deux cultures », où elle ne voit que la traduction contingente des représentations propres à un moment de la culture occidentale. De la même façon, concernant la littérature, elle ne veut pas distinguer, quant au fond de sa problématique, entre poésie et roman (celui-ci étant supposé, depuis l’invention du « réalisme », plus apte à prendre en compte les savoirs). Mais tous les arts sont partie prenante de ce procès, à commencer par le cinéma et les arts plastiques. Concernant les savoirs, symétriquement, est-il utile (et possible) de distinguer entre sciences et pseudosciences, dès lors qu’il s’agit de leur appropriation littéraire ? De très nombreuses questions, souvent complexes, restent posées et beaucoup d’œuvres restent à étudier, surtout dans le champ critique français. Il n’existe à ce jour aucun forum francophone réservé à de tels questionnements. Ce périodique électronique a pour but de servir à construire un espace commun de réflexion, d’analyse et de discussion." (24-09-09)

  

ERUDIT, Etudes françaises
Fondée en 1965, Études françaises est une revue de critique et de théorie publiée en français. Elle s'intéresse aux littératures de langue française, aux rapports entre les arts et les sciences humaines, les discours et l'écriture. Chaque numéro contient un ensemble thématique ainsi que diverses études. Elle s’adresse particulièrement aux spécialistes des littératures française et québécoise, mais aussi à toute personne qu’intéresse la littérature. De nombreux numéros sont ligne. (30-10-04)

 

F

 

Fééries (29-03-15)
"Créée en 2003 par l'UMR LIRE (Littérature, idéologie, représentations), Féeries se consacre au conte merveilleux de langue française, du XVIIe au XIXe siècle. Chaque numéro est consacré à un thème et présente un compte rendu de la littérature critique sur le genre. La ligne défendue par la revue est celle d'une approche résolument littéraire."

 

FloriLettres, édition n°126 - Centenaire Jean-Louis Barrault - Spectacle Artaud-Barrault (17-02-13)

 

G

H

 

I

incertain regard (16-01-13)
revue de poésie contemporaine

 

J

 

K

Kinephanos : La légitimation culturelle / Cultural Legitimization, dirigé par/Edited by Hélène Laurin & Dominic Arsenault, vol. 2, n° 1, avril 2011. (17-11-13)

L

Labyrinthe
"Labyrinthe est une revue fondée en 1998. Elle a pour ambition d’être un lieu de recherche et d’expérimentation dans le domaine des savoirs littéraires, philosophiques, historiques et sociaux. Elle est ouverte à tous les chercheurs, exigeants et curieux, quels que soient leur âge, leur statut et leurs orientations théoriques. Labyrinthe s’efforce en particulier d’accueillir autant de premières publications qu’il est possible.
Hors de toute institution, de toute orthodoxie, la revue est interdisciplinaire ou, mieux, indisciplinée. Parce qu’il faut défendre la complexité, l’inachèvement et le fragmentaire, Labyrinthe entend encourager le déplacement du regard, la mise en œuvre d’approches croisées et la circulation des savoirs. À partir de notions, d’objets, de contextes ou d’espaces spécifiques, la revue cherche à ouvrir un lieu de travail réellement collectif, tout en Respectant les modes d’argumentation, les protocoles d’expérience et la liberté d’écriture propres à chacun. Labyrinthe voudrait ainsi donner aux chercheurs l’occasion d’interroger leurs pratiques, de saisir les écarts qui les différencient et d’éprouver les rapprochements possibles."
De nombreux numéros sont en ligne. (10-04-06)

 

Loxias | littératures française et comparée
"La revue Loxias est publiée par le CTEL qui réunit des chercheurs et des enseignants-chercheurs de Lettres modernes, d’Italien, d’Allemand, de Langue d'Oc, de Russe, de Grec moderne et de Lettres Classiques, au sein de la Faculté des Lettres de Nice. Elle accueille les contributions de spécialistes extérieurs. Loxias, l'« Oblique », est le surnom d'Apollon à cause de la teneur polysémique de ses oracles. C'est sous le signe de ses rayons obliques que le CTEL place sa revue, puisque c'est obliquement qu'il entend accomplir le passage des frontières, dans la polysémie qu'engendre toute pratique pluridisciplinaire."
(13-04-09)

M

MOSAÏQUE (22-11-13)
Revue de jeunes chercheurs en sciences humaines. Créée en 2008, la revue Mosaïque est une plateforme destinée à accueillir les contributions des doctorants, post-doctorants et jeunes docteurs (thèse + 3 ans) en Sciences de l’Homme et de la Société des écoles doctorales de la région Lille Nord-de-France – Belgique. La revue, à périodicité variable en fonction des propositions reçues, a pour objectif d’offrir à ces doctorants, post-doctorants et jeunes docteurs, la possibilité de publier des articles sur leurs recherches (soit dans des numéros thématiques soit dans des numéros de varia) ou les actes des journées d’études ou colloques organisés à leur initiative au sein de la communauté scientifique et/ou milieu professionnel. La revue encourage la multiplicité et le roulement des disciplines, ainsi que la qualité des articles et le dialogue interdisciplinaire, fondamental à l’heure actuelle. Faisant écho aux nombreuses collaborations qui se développent dans les domaines de la recherche et des formations doctorales entre les deux régions frontalières, elle fonctionne grâce à une codirection franco-belge et un comité de lecture franco-belge chapeauté par des professeurs, français et belges eux aussi. Depuis mars 2012, Mosaïque publie aussi aux éditions E.M.E. un numéro papier annuel, intitulé L’Année Mosaïque, dont les articles seront choisis parmi les propositions de publications envoyées à la revue électronique lors de l’appel annuel.

 

Le Magazine Littéraire  
Pour le moment, un site qui livre des informations énérales sur le numéro du mois. A quand une mise en ligne de tous les articles de la meilleure revue littéraire française de vulgarisation ?

Le Matricule des Anges
Une revue littéraire de très grande qualité qui défend la littérature contemporaine et qui affiche une authentique exigence dans ses choix esthétiques. Elle met ligne la grande majorité de ses articles ce qui permet de disposer d'un ensemble de textes sur des écrivains encore peu connus mais qui bénéficient d'un succès critique affirmé. A visiter régulièrement.

 

Mémoire du livre. La lecture : agents, pratiques, usages et discours  (06-02-11)
Sous la direction de Laure Miranda et Marie-Ève Riel

 

N

Nuit blanche  
Un magazine littéraire québécois d'information
sur les livres écrits ou traduits en français.
Un magazine qui explore les champs d'intérêt les plus divers. À l'aide de commentaires de lecture, de nouvelles de l'édition, d'articles, d'entrevues et de dossiers thématiques, Nuit blanche guide votre choix à travers la multitude de livres
produits au Québec et à l'étranger. (03-01-8)

Le Nouveau recueil
" Fondée en 1984, la revue "Recueil" est devenue "Le Nouveau recueil" en 1995.Jusqu'au mois de décembre 2007, elle fut publiée trimestriellement aux éditions Champ vallon à Seyssel, auprès desquelles il est toujours possible de commander d'anciens numéros.(Voir le site : www.champ-vallon.com). L'édition électronique qui prend la relève de la revue papier en mai 2008 s'accompagne d'un blog qui tiendra les lecteurs régulièrement informés des parutions et des mises à jour nouvelles. Des archives seront peu à peu introduites sur le site.
" Le nouveau recueil est dirigé par Jean-Michel Maulpoix. (23-02-09)

 

O

Oeuvre ouverte, revue de littérature.    (14-04-10)
Site proposé par Laurent Margantin

P

Q

 

Question de style (10-11-13)
Revue de poétique et de style. La revue électronique Questions de style entend traiter de la notion de style comme processus toujours renouvelé de production singulière du sens, au travers de l'appropriation, respectueuse ou non, de formes historiques repérables. Loin de porter sur la seule détermination d'un idiolecte qui serait le style d'un auteur, elle met en jeu la notion même de ce qui à une époque ou à une autre, fait sens, elle attire l'attention vers les procédures d'obtention du sens : c'est dire qu'elle est à prendre comme une question de poétique à part entière.
La rigueur et l'efficacité de la réflexion impliquent l'adoption de points de vue diachronique et synchronique, et d'approches variées, aussi bien linguistiques, que littéraires, rhétoriques, pragmatiques... Les rédacteurs sont par ailleurs désireux d'éviter de fonder une revue qui serait exclusivement théorique : non que cela ne soit pas intéressant, mais cela existe déjà, et rien ne justifierait alors la création d'un nouvel organe. Il s'agit donc ici de procéder à une réflexion dont la problématique théorique sera appliquée à un corpus réduit de textes (approche théorique, et jamais monographique), et de faire en sorte que la succession des articles soit vue comme un vrai débat.
Dans cette optique, le choix comme corpus du programme d'agrégation nous a paru fructueux : le fait que le programme porte sur l'ensemble des siècles exclut une vision trop simplement littéraire des textes : on sait que la notion de littérature est fluctuante. Il oblige à historiciser des problématiques trop souvent abstraites. Il peut inciter -- qui sait -- des étudiants préparant exclusivement un concours à penser que la réflexion sur les textes fait sens, et leur donner le goût de la recherche. Une première journée de réflexion, dont la problématique générale reposera sur des textes pris exclusivement dans le programme d'agrégation, sera donc organisée tous les ans dans une université d'accueil, et donnera lieu à une première publication, avant la date fatidique des concours.
La restriction de la réflexion à un programme n'est cependant que le premier temps du travail, qui sera suivi d'une deuxième étape : des chercheurs seront alors invités, à l'occasion de séminaires, ou par voie électronique seulement, à alimenter le débat ouvert sur la problématique générale, en dehors cette fois de toute contrainte de programme. Ces réflexions nouvelles seront régulièrement publiées sur le site, et il est souhaitable qu'elles suscitent réactions, débats, réponses?

 

R

Recto/Verso
" La revue Recto/Verso est un nouvel espace de travail et d’échange autour de l’étude de la création littéraire et artistique. Dévouée à la jeune recherche internationale dans l’étude de la genèse des œuvres et des manuscrits d’écrivains, dans différents domaines littéraires, linguistiques et artistiques, Recto/Verso est une revue interdisciplinaire et quadrilingue. Elle publie des articles en anglais, français, espagnol et italien et se compose de cinq rubriques - « Cahiers de genèse », « Rendez vous », « Passerelles », « Marges » et « Apprentissages ». « Cahiers de genèse » constitue le dossier central de la revue. Composé de quatre à six articles autour d’un thème fédérateur préalablement choisi par le Comité de Rédaction, ce dossier recueille des études appliquées de manuscrits d’écrivains et/ou d’artistes. Dans « Rendez-vous » sont publiés les témoignages des diverses personnes qui travaillent autour des manuscrits. Sous forme d’entretien ou d’article, la rubrique présente une rencontre avec soit un écrivain, soit un chercheur ou un groupe de chercheurs, soit un éditeur, soit un ayant-droit, soit un conservateur, autour d’un manuscrit, d’un fonds, d’un nouvel outil de recherche. « Passerelles » propose une réflexion plus distanciée et plus théorique sur la critique génétique. « Marges » diffuse des informations sur l’actualité internationale récente autour des manuscrits d’écrivains et d’artistes (expositions, grandes ventes, acquisitions particulières, parutions). « Apprentissages » (encore en construction) porte sur les activités autour de la critique génétique destinées aux jeunes chercheurs dans les centres de recherche et les universités des différents pays (cours, séminaires, conférences, etc). Cette rubrique comporte aussi une base de données où sont recensés les travaux de jeunes chercheurs sur la critique génétique (thèses de doctorat, essais et articles)." Recto/Verso paraît en ligne, deux fois par an, en juin et en décembre.
 (27-09-09)

 

RELIEFS, revue électronique de littérature française    (14-04-10)
RELIEF est une revue internationale qui s'adresse à des chercheurs dans le domaine de la littérature et la culture françaises du moyen âge jusqu'à nos jours.

Remue.net
La revue électronique créée par François Bon et qui est aujourd'hui sur le Web, le vrai relai de la littérature et surtout des écritures contemporaines Al'instard de Zazieweb, remue.net est incontournable. A consulter régulièrement.

 

La République des Lettres    
Articles publiés par la République Internationale des Lettres,  index général des auteurs moteur de recherche, guide de ressources, dossiers et documents, éditoriaux.

 

La revue des ressources.org    (14-04-10)
Champ critique \ Création littéraire \ dossiers \ Entretiens \ Idées \ Masse crtique \ Restitution \ La Revue \ Liens.

REVUE CRITIQUE DE FIXXION FRANÇAISE CONTEMPORAINE (15-08-14)
La Revue critique de fixxion française contemporaine est une revue scientifique à vocation internationale qui accueille des contributions portant sur la littérature contemporaine française d'après 1980. Ouverte à la littérature de France comme à celle de la Francophonie, cette revue bilingue associe universitaires et écrivains dans une réflexion sur les formes que prend aujourd'hui l'écriture. La richesse exceptionnelle de la littérature qui s’écrit aujourd’hui justifie pleinement qu’une publication spécifique lui soit consacrée. Tournée vers l’époque charnière entre le XXe et le XXIe siècle, la revue acceptera des contributions rédigées indifféremment en français ou en anglais et s’efforcera de s’ouvrir à un vaste champ d’écrivains et d’approches.
La revue fait le pari qu’il est possible d’établir une plateforme d’expression pour des études consacrées à des domaines dont la séparation repose en réalité sur des principes étrangers à la pratique de la lecture. Favorisant en particulier tous les regards croisés, nous invitons nos contributeurs à se montrer attentifs au texte des œuvres. Dans cette perspective, la pertinence de la problématique et la rigueur de l’analyse pèseront d’un plus grand poids dans l’évaluation des manuscrits que le fait de s’inscrire dans une méthodologie spécifique ou de respecter un quelconque canon.
La date de 1980, certes arbitraire, permet un recul de trente ans pour les textes les plus anciens. Cette distance est propice à la recherche universitaire qui, si elle n’a peut-être pas pour vocation première de travailler dans l’immédiat, a néanmoins su forger des instruments et développer des compétences qui lui permettent de réagir dans les meilleurs délais à l’actualité littéraire. Si la balise temporelle a le désavantage de ne faire référence à aucun événement historique ou littéraire précis, elle inaugure comme on sait une période marquée en France simultanément par des œuvres d’une facture nouvelle chez les nouveaux romanciers et par l’émergence d’une nouvelle génération plus accueillante au romanesque. En dehors de la France c’est aussi l’époque qui a connu l’apparition de nouveaux écrivains, issus de la décolonisation, les premiers précisément auxquels s’est appliquée l’étiquette de francophonie.
Fixxion n’est pas fiction… Si le mot central du titre fait référence à l’une des voies majeures par laquelle la littérature a cherché à se repenser depuis les années 80, l’allusion se justifie faute de mieux. Pour paraphraser un mot célèbre, c’est sans doute “le pire des régimes (littéraires) à l’exception de tous les autres”. Protéenne, la catégorie a cependant l’avantage d’être accueillante, puisqu’elle s’applique de nos jours à des œuvres qui vont du roman d’imagination au récit de soi en passant par différentes formes de proses, tantôt narratives, tantôt d’idées, tantôt encore poétiques.
Si elle ne portera ni sur le théâtre, ni sur la poésie -qui ont leurs propres lieux d’expression- la Revue critique de fixxion française contemporaine entend être une revue de littérature contemporaine ouverte à un large éventail d’écritures. ,
Les numéros de la revue en ligne

 

RURSUS (22-11-13)
La revue numérique Rursus est consacrée à des études portant sur la récriture. Elle a été conçue par les chercheurs de langues anciennes de l’Université de Nice, réunis de 2003 à 2007 dans la jeune équipe LA.LI.A, et est aujourd'hui publiée par le CEPAM (UMR 6130). La littérature dite ‘au second degré’ n’est pas une zone érudite, marginale, voire décadente du champ littéraire, mais la clé même de ce champ, puisque le régime original et originel de l’écriture est le second degré. Cette conviction d’une nature foncièrement hypertextuelle de la création n’est pas un dogme mais une attention de fond aux facteurs de mutation, de détournement et de renouvellement de la tradition.

S

SENS PUBLIC (22-11-13)
Une tradition européenne de la culture
Poursuivant une tradition européenne de la culture, des savoirs et des échanges intellectuels, la revue web Sens Public favorise la diffusion des connaissances tout en apportant une réflexion critique sur le monde actuel. Comme au temps des Lumières, l’orientation est délibérément généraliste et, en ce 21e siècle, intrinsèquement collective via Internet et les réseaux sociaux.
Un réseau international et ouvert
Animée par un comité de lecture international et publiant une grande variété d’auteurs, la revue web propose des textes dans plusieurs langues et se trouve consultée chaque jour dans le monde entier. Elle constitue un espace éditorial ouvert, où se rencontrent plusieurs genres d’expression, où se côtoient différentes sensibilités, rassemblant tout à la fois des articles de recherche, des analyses sociologiques et politiques, des prises de position engagées, des études sur les arts ou la littérature, la philosophie, des œuvres poétiques, des créations sonores et vidéos.
Sur le Dos de la Tortue
Sur le Dos de la Tortue est née en 1988 afin de faire découvrir la littérature amérindienne contemporaine dans les pays francophones. Elle a publié 27 numéros entre 1989 et 1998 et plusieurs hors séries. Son action a permis également d'éditer plusieurs anthologies et recueils d'écrivains amérindiens en France et en Belgique. Elle n'a jamais été subventionnée car elle est considérée comme une "revue étrangère". Ce sont les abonnés qui lui ont permis de vivre. Aujourd'hui, elle s'interroge sur son devenir sur support papier. En attendant de trouver une réponse, elle se met en ligne dans son intégralité, laissant à votre disposition plus de 1500 pages et des numéros inédits, purement virtuels et vous propose des liens vers les sites des auteurs traduits, des livres qu'elle aime. (09-08-04)

STRENAE (18-02-13)
La revue Strenæ est publiée par l’Association Française de Recherches sur les Livres et Objets Culturels de l’Enfance (Afreloce), avec le soutien du Centre National de Littérature pour la Jeunesse – Joie par les Livres / BNF.
Réunissant des chercheurs de toutes disciplines, elle vise à faire connaître et dynamiser les travaux français sur la littérature et l’édition pour la jeunesse, mais aussi sur l’imagerie enfantine, le jeu et le jouet, la culture matérielle et orale de l’enfance, dans une perspective historique, littéraire, esthétique ou encore sociologique. Chaque numéro comporte un dossier thématique accompagné d’un recueil de varia. La rubrique « Fonds d’archives et collections » présente à chaque fois un fonds particulier, collection de documents mise en valeur par son conservateur ou son inventeur, en vue de sa valorisation par des travaux scientifiques que la revue souhaiterait susciter. Enfin la rubrique « comptes-rendus » offre un regard critique exigeant sur la production scientifique récente consacrée aux livres et objets de l’enfance.

Surfaces   
Revue électronique sur les théories littéraires et sur les pratiques culturelles.

T

Temporel
" Temporel vise à faire entendre une voix distincte en ce monde qui s’enferme en lui-même au moyen de ses logiques comptables, étroites et réifiantes, sa référence majeure aux sciences exactes, qui laisse de côté d’autres perspectives de l’esprit et, notamment, plus difficile à cerner dans l’absolu de la certitude, sans doute, cette forme de connaissance qu’est la poésie, qu’elle s’exprime en rythmes et mots ou en lignes et couleurs. Nous allons, grâce à notre premier thème, la lutte avec l’ange, en explorer un aspect non négligeable.
Temporel vise à réunir plusieurs voix sur une trajectoire commune, que ce soit grâce au thème abordé dans chaque numéro ("à propos"), au cahier de création ou aux documents ("à l’œuvre"), ou bien aux notes de lecture, de visite d’exposition ou d’écoute ("à l’écoute"), tout cela bien sûr en pleine conscience de ce qui nous sépare, car n’est-ce pas, comme l’écrivait D.W. Winnicott, en l’espace qui nous différencie que se fonde la culture ? Nous savons d’ailleurs, depuis Shakespeare au moins, que c’est bien au "royaume de l’illusion", en ce domaine "au-delà" de soi qui va à la rencontre de l’altérité, que l’individu affronte les blessures de l’expérience. Tout a été dit en ces quelques vers, prononcés par Thésée au dernier acte du Songe d’une nuit d’été :
" Et quand l’imagination accouche
Les formes de choses inconnues, la plume du poète
En dessine les contours, et donne à ce qui n’est qu’un rien dans l’air

Une demeure précise et un nom. "" (07-04-08)

 

Temporalités (30-03-15)
"La revue Temporalités qui a pris le relais du bulletin Temporalistes – créé en 1984 par William Grossin (†) – s’efforce de rassembler des articles, des travaux et des productions en sciences humaines et sociales (histoire, sociologie, démographie, économie, anthropologie, psychologie, linguistique, droit…) qui incluent des analyses de données temporelles, confrontent des conceptions, des usages, des pratiques du temps et des réflexions sur la pluralité des temporalités socio-historiques. La revue Temporalités vise à la fois à faire avancer la prise en compte et le traitement de la diversité des temps humains par les recherches et la structuration de ce domaine au sein des disciplines concernées. La revue Temporalités favorise toutes les initiatives interdisciplinaires autour des questions de temporalité et notamment celles qui paraissent les plus prometteuses : fondements des distinctions entre les temps ; articulation et conflits entre temporalités ; confrontations de diverses conceptions, usages, et langages du temps ; modes d’historicité des disciplines ; confrontations de catégorisations philosophiques à des travaux empiriques… La revue publie des travaux d’épistémologie et d’histoire des disciplines dès lors qu’ils sont ancrés dans des données empiriques et nourris d’une maîtrise des grands débats anthropologiques sur le temps. La revue, sans se vouloir philosophique, n’exclut pas de publier des articles liant des philosophies du temps à des débats théoriques dans les sciences humaines et sociales. La revue Temporalités est internationale, de langue française. Elle soutient toutes les initiatives (colloques, rencontres, manifestations…) permettant de faire reconnaître la légitimité d’une prise en compte plurielle du temps par les disciplines des Sciences sociales et humaines. Elle porte une attention particulière aux articles incluant une réflexion critique sur les limites de validité des usages du temps, dans le cadre du découpage de son objet. Revue soutenue par l’Institut des Sciences Humaines et Sociales du CNRS"

 

Temps zéro, revue d'étude des écritures contemporaines.    (14-04-10)
"La revue temps zéro est une revue scientifique qui se consacre à l'étude des écritures contemporaines : littérature, nouveaux médias, pratiques artistiques fondées sur l'écriture... Le concept de temps zéro renvoie à l'ambiguïté de la notion de « contemporain », étiquette tout ce qu'il y a de plus relatif : est contemporain ce qui est de notre temps. En tenant le pari du contemporain, nous nous plaçons en situation relative : nous faisons d'aujourd'hui un temps zéro, point de référence pour observer la production actuelle, point de référence affirmé mais mouvant. René Audet, directeur."
Vraisemblance et fictions contemporaines n°2, 2010 ; Raconter le quotidien aujourd'hui n°1, 2007

 

TEXTYLES
Créée en 1985, TEXTYLES est la seule revue scientifique exclusivement consacrée aux lettres belges de langue française. Animée par un comité de rédaction interuniversitaire, elle a pour objectif de stimuler les recherches consacrées à la littérature de Belgique et de faire connaître les travaux qui lui sont consacrés. Ses pages sont donc ouvertes à tous les chercheurs qui travaillent dans ce domaine. TEXTYLES s'adresse aussi bien à la communauté scientifique qu'aux professeurs et étudiants soucieux de se documenter sur les lettres et écrivains francophones de Belgique. TEXTYLES paraît deux fois par an. (23-08-07)

 

TEXTE ETRANGER Poétique de l'étranger, "L'intime et le politique dans la littérature et les arts contemporains" (22-11-13)
Autofictions, journaux intimes, vogue del'autobiographique et du biographique, les arts et la littérature contemporainssont travaillés par la question de l'intime : ils accomplissent ainsi leparadoxe de proposer à leur public ce qui n'est pas censé être exposé au regardde tous. Sont-ils pour autant les symptômes d'un repli sur soi ou d'unpanoptisme généralisé gouvernant la société ? L'intime peut en réalité êtreappréhendé autrement, c'est-à-dire comme le refuge d'une subjectivité face aupouvoir, telle une interruption ouune brèche ouvrant un espace pour élaborerd'autres possibles, voire des utopies. Cet ouvrage souhaite interroger, dans lecadre des pratiques artistiques, les liens susceptibles de se tisser de lasorte entre l'intime et le politique. A partir d'approches variées etd'exemples précis, il offre un parcours à travers la création contemporaine,afin d'envisager dans quelle mesure les arts et la littérature pourraientconstituer des lieux de (re)conquête de l'intime et de sa potentialité politique.

 

Tracés (30-03-15)
"Tracés est une revue de recherche en sciences humaines et sociales, publiant deux numéros thématiques par an et des hors-série. Depuis sa création en 2002, Tracés est passée par de nombreuses étapes : l’édition électronique, l’auto-édition d’une version papier, puis le passage chez ENS Éditions. La revue est diffusée en librairies, en France et à l’étranger. Les textes sont aussi publiés sur le site Revues.org, deux ans après la parution du numéro papier, et sur le portail Cairn. La ligne éditoriale de Tracés ne s’ancre pas dans une posture théorique ou épistémologique particulière. Elle s’élabore au contraire dans les échanges fréquents de son comité de rédaction composé de jeunes chercheurs issus de plusieurs disciplines, dont les affinités intellectuelles tout autant que les divergences théoriques constituent le socle. Si chacun d’entre nous a des objets de recherche propres et utilise des méthodes et des problématiques spécifiques, c’est bien dans la recherche de problèmes et de thématiques transversales que la vocation interdisciplinaire de Tracés trouve son origine. Pour chaque numéro, le comité de rédaction invite, par un appel à contributions, les spécialistes de toutes disciplines à traiter d’un thème ou d’un problème traversant le champ des sciences humaines et sociales. Les textes répondent à un appel à contribution et sont sélectionnés de manière anonyme suite aux avis d’un comité de lecture composé de spécialistes extérieurs au comité de rédaction. Nos numéros peuvent rendre compte d’un débat ancien qui a pris un tour nouveau en raison de l’actualité éditoriale ou politique. Le numéro 12, « Faut-il avoir peur du relativisme ? », relayait, par exemple, les débats très vifs qui agitent aujourd’hui anthropologues et philosophes. Certains numéros soumettent à une interrogation croisée une notion, comme celle de consentement dans le numéro 14, que les multiples traditions intellectuelles et disciplinaires abordent habituellement en ordre dispersé. D’autres encore explorent un champ de réflexion interdisciplinaire en construction. Dans le numéro 18, « Improviser », nous attirons l’attention sur la tendance, récente, à utiliser la notion d’improvisation comme une catégorie utile à la description et à l’explication de phénomènes aussi divers que le jazz, la conversation ordinaire ou la réaction à des catastrophes naturelles. L’interdisciplinarité. Notre conviction est que les confrontations et les recoupements entre disciplines sont non seulement possibles mais féconds. Dans chaque numéro, nous nous efforçons de saisir les enjeux des controverses qui traversent les sciences sociales, la philosophie, l’histoire ou la théorie littéraire. En soumettant aux auteurs de larges questions concernant de multiples champs de recherche, nous attendons d’eux qu’ils décloisonnent leurs domaines respectifs de spécialité, et s’affranchissent des frontières institutionnelles qui séparent ces derniers. Nous les invitons donc à mobiliser des outils d’analyse et des références qui ne soient pas seulement issus de leur propre discipline. Nous souhaitons aussi qu’ils élaborent une réflexion accessible aux chercheurs d’autres obédiences disciplinaires."

 

U

Ubu scènes d'Europe  
Le site en français et en anglais de la seule revue traitant du théâtre en Europe : on y parle de mise en scène, d'écriture, d'auteurs (Beckett, un numéro spécial), d'acteurs, de chorégraphie, de traduction, de mémoire. Par ailleurs, une sélection de liens par pays (Belgique, Portugal, Espagne Pays-Bas, France, Grande-Bretagne) vous permet de découvrir quelques sites incontournables dans le domaine du spectacle vivant.
 

 

V

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Liens brisés

 © LittératureS & CompagnieS

R07-12-15


 

ÉCRIRE
Écrire, c'est ébranler le sens du monde, y disposer une interrogation indirecte,  à laquelle l'écrivain, par un dernier suspens, s'abstient de répondre. La réponse, c'est chacun de nous qui la donne, y apportant son histoire, son langage, sa liberté ; mais comme histoire, langage et liberté changent infiniment, la réponse du monde à l'écrivain est infinie : on ne cesse jamais de répondre à ce qui a été écrit hors de toute réponse : affirmés, puis mis en rivalité, puis remplacés, les sens passent, la question demeure. Roland Barthes, Sur Racine, Seuil ed, 1963, p11

 

 

Il y a une division des langages, qu'aucune science simple de la communication ne peut prendre en charge; la société, avec ses structures socio-économiques et névrotiques intervient, qui construit le langage comme un espace de guerre.
Roland Barthes, Bruissement de la Langue, p127

 

 

SEUL

(...) l'écrivain est seul, abandonné des anciennes classes et des nouvelles. Sa chute est d'autant plus grave qu'il vit aujourd'hui dans une société où la solitude elle-même, en soi, est considérée comme une faute. Nous acceptons ( c'est là notre coup de maître) les particularismes, mais non les singularités ; les types, mais non les individus. Nous créons (ruse géniale) des chœurs de particuliers, dotés d'une voix revendicatrice, criarde et inoffensive. Mais l'isolé absolu ? Celui qui n'est ni breton, ni corse, ni femme, ni homosexuel, ni fou, ni arabe, etc. ? La littérature est sa voix, qui, par un renversement "paradisiaque", reprend superbement toutes les voix du monde, et les mêle dans une sorte de chant qui ne peut être entendu que si l'on se porte, pour l'écouter (comme dans ces dispositifs acoustiques d'une grande perversité), très haut au loin, en avant, par-delà les écoles, avant-gardes, les journaux et les conversations.
Roland Barthes, Sollers écrivain, p 8, Seuil ed, 1979

 

 

L'AUTEUR
"L'auteur n'est pas un autre dont moi, critique, je serais en quelque sorte énamouré, tombé amoureux, l'auteur n'est pas une image. Qu'est-ce donc qu'il est pour le critique ? [...] Tout simplement un désir. Le désir d'écrire. Tel est donc le circuit des écritures : l'écriture de l'autre m'attire, à la fois comme un modèle et comme un manque.

Roland Barthes (inédit, archives RB d el'Imec)

 

 

L'ÉCRITURE
"L'Écriture, c'est la main, c'est donc le corps : ses pulsions, ses contrôles, ses rythmes, ses pensées, ses glissements, ses complications, ses fuites, bref, non pas l'âme (peu importe la graphologie), mais le sujet lesté de son désir et de son inconscient."

Roland Barthes (indédit, archives RB de l'Imec)

 

 

L'AUTRE LANGUE
L'autre langue  est celle que l'on parle d'un lieu politiquement et idéologiquement inhabitable : lieu de l'interstice, du bord, de l'écharpe, du boitement : lieu cavalier  puisqu'il traverse, chevauche, panoramise et offense.

Roland Barthes, Bruissement de la Langue, p200, in"L'Étrangère",1970

 

 

LA  BATHMOLOGIE
La bathmologie ce serait le champ des discours soumis à un jeu de degrés. Certains langages sont comme le champagne : ils développent une signification postérieure à leur première écoute, et c'est dans ce recul du sens que naît la littérature.
Roland Barthes, Bruissement de la Langue, p 285, "Lecture de Brillat-savarin"

 

 

LE PLURIEL DU TEXTE
Le Texte est pluriel. Cela ne veut pas dire seulement qu'il a plusieurs sens, mais qu'il accomplit le pluriel même du sens : un pluriel irréductible (et non pas seulement acceptable). Le Texte n'est pas coexistence de sens, mais passage, traversée ; il ne peut donc relever d'une interprétation, même libérale, mais d'une explosion, d'une dissémination. Le pluriel du Texte tient, en effet, non à l'ambiguïté de ses contenus, mais  à ce que l'on pourrait appeler la  pluralité stéréographique  des signifiants qui le tissent (étymologiquement le texte est un tissu) : le lecteur du Texte pourrait être comparé à un sujet désœuvré (qui aurait détendu en lui tout imaginaire) : ce sujet passablement vide se promène (c'est ce qui est arrivé à l'auteur de ces lignes, et c'est là qu'il a pris une idée vive du Texte) au flanc d'une vallée au bas de laquelle coule un oued (l'oued est mis là pour attester un certain dépaysement) ; ce qu'il perçoit  est multiple, irréductible, provenant de substances et de plans hétérogènes, décrochés : lumières, couleurs, végétations, chaleur, air ; explosions ténues de bruits, minces cris d'oiseaux, voix d'enfants, de l'autre côté de la vallée, passages, gestes, vêtements d'habitants tout prés ou très loin ; tous ces incidents sont à demi identifiables : ils proviennent de codes  connus, mais leur combinatoire est unique, fonde la promenade en différence qui ne pourra se répéter que comme différence. C'est ce qui se passe pour le Texte : il ne peut être lui que dans sa différence (ce qui ne veut pas dire son, individualité); sa lecture semelfactive (ce qui rend illusoire toute science inductive-déductive des textes : pas de "grammaire" du texte), et cependant entièrement tissés de citations, de références, d'échos: langages culturels (quel langage ne le serait pas ?), antécédents ou contemporains, qui le traversent de part en part  dans une vaste stéréophonie.
Roland Barthes, Bruissement de la Langue, p73, in "De l'œuvre au texte", 1971

 

 

TEXTE DE PLAISIR
Texte de plaisir : celui qui contente, emplit, donne de l'euphorie ; celui qui vient de la culture, ne rompt pas avec elle, est lié à une pratique confortable de la lecture.
Roland Barthes, Plaisir du Texte, 1973, p25, éd de 1982

 

 

TEXTE DE JOUISSANCE
Texte de jouissance : celui qui met en état de perte, celui qui déconforte (peut-être jusqu'à un certain ennui), fait vaciller les assises historiques, culturelles, psychologiques, du lecteur, la consistance de ses goûts, de ses valeurs, et de ses souvenirs, met en crise son rapport au langage. Or c'est un sujet anachronique, celui qui tient les deux textes dans son champ et dans sa main les rênes du plaisir et de la jouissance, car il participe en même temps et contradictoirement à l'hédonisme profond de toute culture (qui entre en lui paisiblement sous le couvert d'un art de vivre dont font partie les livres anciens) et à la destruction de cette culture : il jouit de la consistance de son  moi  (c'est son plaisir) et recherche sa perte (c'est sa jouissance) . C'est un sujet deux fois clivé, deux fois pervers.

Roland Barthes, Plaisir du Texte, (1973), p25-26, éd de 1982

 

 

THEATRALITE
“ Qu'est-ce que la théâtralité ? c'est le théâtre moins le texte, c'est une épaisseur de signes, de sensations qui s'édifie sur la scène à partir de l'argument écrit, c'est cette sorte de perception œcuménique des artifices sensuels, gestes, tons, distances, substances, lumières, qui submergent le texte sous la plénitude de son langage extérieur.”

Roland Barthes, "Le théâtre de Baudelaire", 1954, in Essais Critiques, p 41

 

 

"LE LIVRE DES RUSES" Comme j'aimerai trouver un livre (faute de le faire moi-même) où me seraient rappelés (sous forme d'une grande traversée historique)  les rapports de l'écrivain, le pouvoir et de l'argent ! Peut- être l'écrivain est-il toujours dépendant (d'un autorité, d'une économie, d'une morale, d'un sur-moi collectif, etc...). Peut-être  n'écrit-il , quel que soit le libéralisme de sa société, qu'en trichant avec la force ? Peut-être est-elle politique perverse ? Le  "Livre  des ruses", tel s'appellerait le nouveau manuel de littérature, si ce titre n'était déjà pris.
Roland Barthes, Chroniques du Nouvel Observateur du 5/II/79

 

"... le désir de l'homme, longuement tâté, anesthésié, endormi par les moralistes, domestiqué par les éducateurs, trahi par les académies, s'est tout simplement réfugié, refoulé, dans la passion la plus subtile, et aussi la plus aveugle, comme nous le montre l'histoire d'Oedipe, la passion du savoir. C'est celle-là qui est en train de mener un train qui n'a pas dit son dernier mot." 
Jacques Lacan, in L'Ethique de la psychanalyse