A
L'Atelier
(18-02-13)
•espace voué à l’élaboration
d’objets (matériels ou conceptuels), lieu où
les choses sont en devenir
•idéalement aussi, lieu d’échanges
sur les pratiques — dont témoigne l’extension
du terme aux groupes de réflexion au sein d’un
congrès, par exemple
•lieu, enfin, où les outils et les méthodes
mis en œuvre, s’ils contraignent l’élaboration
des objets, sont également contraints en retour de s’affiner
et d’évoluer
L’Atelier se veut revue critique en ce sens précisément
qu’elle se conçoit comme un espace d’élaboration
et de réflexion sur la mise en œuvre de méthodes
critiques.
L’Atelier ambitionne d’être un chantier intellectuel
où la critique se trouve interrogée, mise à
l’épreuve, en même temps qu’est interprétée
l’œuvre vers laquelle elle se tourne. Il encourage
donc la diffusion d’articles où la théorie
interprétative ne s’applique pas à son objet
comme s’il lui pré-existait mais, dans tous les
sens du terme, s’explique avec lui. Il vise à promouvoir
les lectures d’œuvres qui invitent à la réflexion
sur la pratique critique sans perdre de vue ce qui la suscite
ainsi que celles portant sur les régimes de représentation
et les phénomènes de reprise intertextuelle et
trans-artistique.
Les articles soumis à L’Atelier pourront mettre
en jeu divers champs théoriques sans exclusive, si la
démarche correspond aux exigences de cohérence
et d’engagement méta-critique de la revue.
Argumentation
et Analyse du Discours
En prise sur la rhétorique entendue comme art
de persuader, les théories de l’argumentation qui
se développent aujourd’hui dans l’espace
francophone croisent de plus en plus les sciences du langage
et, plus particulièrement, l’analyse du discours
(AD), dont certaines se réclament. La force de la parole,
sa capacité à entraîner l’adhésion
ou à faire partager des façons de voir, les modalités
selon lesquelles les partenaires d’un échange verbal
s’influencent mutuellement, sont au cœur de la réflexion
actuelle sur le langage dans ses dimensions formelles, sociales
et institutionnelles.
Cette
nouvelle revue en ligne, rédigée en langue française,
a pour ambition d’offrir un lieu d’échange
aux chercheurs qui tentent aujourd’hui de réfléchir
aux rapports qui s’établissent entre l’analyse
du discours, l’argumentation et la rhétorique dans
l’espace global des sciences du langage. Si elle privilégie
l’argumentation dans le discours, elle n’en cherche
pas moins à maintenir le dialogue avec les tenants de
l’argumentation dans la langue issue des travaux d’Oswald
Ducrot. Par ailleurs, elle espère établir une
passerelle entre les travaux francophones et ceux qui se poursuivent
en-dehors de la recherche en langue française, et en
particulier l’espace anglo-saxon où se maintiennent
et se développent des traditions différentes,
tant en théorie de l’argumentation qu’en
analyse du discours.
S’il s’agit principalement de marquer les avancées
dans ces domaines, il importe aussi de montrer comment les notions
et les approches qui s’y développent permettent
de mettre en lumière les genres de discours constitutifs
de notre modernité. Ceux-ci sont étudiés
dans diverses disciplines - sciences de la communication, sciences
politiques, histoire, études littéraires, etc.
- qui ont de plus en plus fréquemment recours aux approches
de l’AD et de l’argumentation dans le discours.
C’est dans cette perspective que la revue sera ouverte
à des contributions venant d’horizons divers non
seulement dans les sciences du langage, mais aussi dans toutes
les disciplines dont le questionnement engage l’exploration
de textes, de documents et d’archives.
Argumentation et Analyse du discours est la revue en ligne du
groupe ADARR (analyse du discours, argumentation, rhétorique)
de Tel-Aviv, coordonné par Ruth Amossy (Université
de Tel-Aviv) et Roselyne Koren (Université Bar-Ilan).
an@lyses
"Créée en janvier 2006 par une équipe de professeurs
du département de français de l'Université d'Ottawa, la
revue @nalyses publie des études universitaires qui, par leur problématique
ou leur approche, visent à renouveler le discours critique dans le domaine
des littératures de langue française et à étendre
le champ des connaissances. Alliant les avantages du numérique en réseau
avec les exigences scientifiques des revues imprimées, @nalyses veut répondre
aux attentes et aux besoins des professeurs et étudiants en facilitant
la diffusion de la recherche en études littéraires. Ouverte aux
diverses littératures de langue française d'hier à aujourd'hui,
la revue ne rejette a priori aucun courant théorique et accueille des
dossiers composés d'articles abordant un même thème à partir
de points de vue variés." (21-04-09)
Alternatives
francophones
Ce
numéro inaugural d’Alternative francophone
a pour objectif principal d’enrichir la réflexion
des spécialistes en traductologie, en traduction littéraire,
en études littéraires et en linguistique sur les
questions que soulèvent la traduction et la réception
des littératures de l’exiguïté . Celles-ci
véhiculent des traces de contacts interculturels et se
trouvent souvent obligées de composer avec un rayonnement
restreint. Ces traces sont considérées soit comme
des signes d’une hybridité en vogue ou bien comme
des vestiges d’un atavisme essentialiste . Par ailleurs,
le rapport de ces littératures à la traduction
est ambivalent, car l’hybridité qui les caractérise
témoigne de l’acte de traduire, tout en résistant
au transfert. La traduction dans un tel contexte se problématise
puisque la cohabitation linguistique, c’est-à-dire
la proximité trop intime des deux langues, introduit
la méfiance à l’égard de tout contact
concrétisé par la traduction ; méfiance
accentuée face à cette proximité . Qu’il
soit question de traduire les littératures de l’exiguïté
à la verticale ou bien à l’horizontale ,
les chercheurs ayant contribué à ce recueil saisissent
l’importance de la dynamique interculturelle et des relations
de pouvoir qui lient les cultures en contact, de même
que les enjeux propre au choix d’une stratégie
de traduction appropriée. Il s’agirait également
de questionner la limite de la traduction de ces littératures,
surtout, mais non pas exclusivement, par rapport à l’hybridité,
un phénomène qui touche tout particulièrement
les petites cultures. Se servant de méthodologies et
de cadres théoriques d’inspiration disciplinaire
variée mais complémentaire, les articles privilégient
l’étude des stratégies de traduction employées
dans les échanges entre différentes « petites
» cultures dites « mineures », puisque «
dominées » ou « marginalisées »
(les communautés wallonne et flamande en Belgique, les
communautés franco-canadiennes hors Québec, la
Pologne)." (21-04-09)
Appareil,
revue. (17-11-13)
La
politique requiert selon Benjamin un processus d’individuation
dont la technique est le milieu privilégié. La
technique est ce qui fraye des passages entre les hommes, leurs
pratiques et leurs productions. Elle ne s’épuise
pas dans des technologies définies par leurs fonctions,
mais se développe en multipliant les connexions, les
opérations, les agencements entre différentes
activités humaines, espace corporel et espace d’images.
Ces agencements, nous les nommons « appareils ».
Il
faut ici distinguer l’appareil du dispositif : le dispositif
produit des processus d’objectivation selon une finalité
déterminée, une stratégie, à partir
de structures matérielles et linguistiques – discours
juridiques, institutions, urbanisme etc. La multiplication de
ces dispositifs, liée au développement des technologies
dont la logique atteint une autonomie grandissante, conduit
à les penser comme des dispositifs de désindividuation.
L’appareil
se définit comme une technique qui affecte la sensibilité,
la transforme, suspend la stratégie propre aux dispositifs.
Le paradigme de l’appareil est l’appareil photographique
: il modifie la perception de la réalité selon
une série de gestes et d’opérations qui
supposent un jeu de la singularité avec ses propres perceptions.
Un appareil n’existe cependant pas en soi : il peut être
aussi une machine ou fonctionner selon certains dispositifs
(la photographie peut être pratiquée en vue de
définir ou fixer une identité, de fournir une
information).
On
considérera comme un appareil toute technique qui développe
un jeu autonome sur la perception et la sensibilité et,
affectant une singularité, la transforme. L’affect
est le principe de la renversion du passif en actif : affecté
par une rencontre, le corps reconfigure ses habitudes, gestes,
discours. L’affect est donc aussi principe d’individuation
: il ne présuppose pas un sujet défini par une
identité, une loi. En innervant les corps, l’appareil
modifie le rapport des sujets au langage, donc à la loi
et au droit.
L’appropriation
des techniques industrielles, l’appareillage des corps
et du langage, peuvent ainsi être le point de départ
d’une transformation de la politique mais aussi de l’esthétique.
Valéry le soulignait déjà : une époque
qui développe la rationalité des techniques de
production doit pouvoir développer à l’égard
de l’art la même précision dans l’élaboration
et dans l’analyse de l’œuvre. La reproductibilité
technique rend possible un autre regard sur les œuvres
et une transformation de l’idée d’œuvre.
Celle-ci se prête à une analyse chirurgicale dans
sa construction et sa critique, c’est l’autre aspect
de l’appareil, qui permet une perception précise
et construite de la réalité.
L’analyse
la plus technique est ainsi celle qui saisit le mieux le passage
et l’événement, la porosité par laquelle
un événement est possible. Il y a événement
lorsque le milieu où se configurent des sujets rencontre
un autre milieu incompatible avec le précédent,
produisant une nouvelle époque dans l’histoire
individuelle ou collective, la reconfiguration des rapports
d’une singularité à soi et aux autres. À
chaque événement, la singularité ne se
constitue pas une nouvelle identité, elle devient plus
multiple. Une époque n’en chasse pas une autre,
mais la complique ; une singularité a toujours plusieurs
âges.
En
développant une théorie et une analyse des appareils
nous cherchons à penser ce qui nous arrive : non la catastrophe
mais l’événement. Ce qui arrive ne se donne
pas dans la clarté de son avènement. L’événement
ne transparaît qu’après coup dans la réflexion
et l’analyse de ce qui vient de se passer, de «
passer » : le nouveau n’advient que lorsque l’ancien
apparaît comme tel, lorsqu’il vient juste de passer
– image dialectique. La
revue Appareil recueille les contributions qui, d’où
qu’elles viennent (philosophie, théories des arts,
histoire, sciences humaines, sciences politiques...), entendent
explorer les voies d’une analyse des phénomènes
éclairée par l’hypothèse de leur
appareillage singulier.
B
Bouquiner
sur BibliObs
BibliObs, portail communautaire du Nouvel Observateursur
l'actualité des
livres, se veut également un lieu de débats pour les journalistes, écrivains,
professionnels du monde de l'édition ou simple internautes. (30-06-08)
Bon
A Tirer
Revue
littéraire belge qui diffuse en ligne, en version intégrale, des
textes d'auteurs comme Verheggen, Béatrix Beck, Jean-Philippe Toussaint,
Gudule, Thomas Gunzig... : poésies, nouvelles et autres histoires
courtes. Des textes
originaux et inédits, souvent drôles et insolites. Je vous recommande
sa lecture pour la qualité éditoriale des textes proposés.
C
Les
cahiers naturalistes -
Le site de la revue, qui se confond avec celui de la "Société littéraire
des amis d'Emile Zola". Il propose de nombreuses références et
notices sur des ouvrages. (14-08-04)
Chaoïd -
Un webzine littéraire en ligne qui se distingue par son
originalité graphique, typographique et la Qualité de la sélection
éditoriale. Il publie des textes inédits ou en avant-première
de l'édition papier (essais, poésies, nouvelles. Tous les numéros
sont disponibles en ligne.
Conférence
La
revue semestrielle Conférence propose une ample réflexion
sur le temps présent. Elle a souci du plaisir de la réflexion
et du feuilletage des pensées : chaque numéro,
imprimé sur papier bible par Darantiere, l’un des
maîtres de la typographie française, associe un
vaste choix poétique et littéraire, tant français
qu’étranger, des essais politiques et philosophiques,
des inédits du XXe siècle et des images d’artistes
reconnus. Conférence s’est imposée depuis
1995 comme l’une des revues les plus exigeantes et les
plus fécondes de l’édition française.
(27-09-09)
COnTEXTES
(06-02-11)
" Revue de sociologie de la littérature rassemble
des chercheurs adoptant une approche sociale du littéraire,
toutes époques et toutes littératures confondues.
Bien plus qu’un découpage d’objets communs,
c’est donc davantage une convergence de regards qui fonde
la cohérence de COnTEXTES, dont la démarche consiste
à reconnaître l’inscription sociale des pratiques
littéraires, par opposition à une conception sacralisée
de la littérature et à une lecture immanentiste
des textes. Dans cette perspective, les axes privilégiés
par la revue sont l’étude des instances du littéraire
(édition, critique, académies, prix, etc.), l’analyse
sociocritique des œuvres, l’étude des groupes
et réseaux littéraires, l’étude des
formes de visibilité sociale de la littérature
(histoire des représentations, études de réception,
etc.). La revue se veut également le lieu d’une
réflexion théorique sur les outils conceptuels
propres à de telles approches, en refusant tout dogmatisme
et en favorisant les questionnements épistémologiques.
Sans pour autant défendre une interdisciplinarité
forcenée, COnTEXTES privilégiera le traitement
de problématiques qui permettent de coupler de manière
pertinente et féconde les outils sociologiques à
des méthodes d’analyse issues d’autres sciences
humaines, sans oublier les outils proprement littéraires."
Le
Crachoir de Flaubert (17-11-13)
Le
Crachoir de Flaubert est une revue en ligne consacrée
à la création et à la réflexion
sur la création en milieu universitaire. Il s'agit de
la première revue à s'intéresser à
la notion encore mal définie de recherche-création
en proposant un lieu d'échange où les deux volets
de ce concept sont abordés de front et dans un même
mouvement.
Le Crachoir de Flaubert publie des textes de création
inédits, qu'un support audio ou visuel peut parfois venir
appuyer. La revue présente aussi des textes consacrés
à la réflexion sur la création en milieu
universitaire en l'abordant par différents chemins :
l'enseignement, le mémoire et la thèse en création,
la méthodologie, les réalisations, le type de
savoir engendré, etc.
Bref, l'objectif principal du Crachoir de Flaubert est de se
positionner au carrefour de la recherche et de la création,
à la croisée des différentes formes d'expression
artistique, débordant ainsi du cadre strictement littéraire
pour embrasser tous les champs de la création à
l'université. Plus encore, la revue souhaite converser
avec ses collaborateurs en mettant à leur disposition
un « crachoir » (métaphorique, bien sûr)
pour qu'ils soient plus à l'aise de s'exprimer librement.
Le Crachoir de Flaubert comme un porte-voix, donc, à
la manière du gueuloir où l'écrivain éprouvait
le style de chacune de ses phrases. C'est sous cette égide
que nous nous plaçons.
D
DOLETIANA
revue de traduction, littérature et arts
(17-02-13)
revue en ligne Universitat Autonoma de Barcelone
E
Epistémé.
Revue électronique pluridisciplinaire sur la littérature et la
civilisation en Grande-Bretagne, en France et en Europe (16e-18e
siècles) Elle réunit d'excellentes contributions.
Épistémocritique
Etudes et recherches sur les relations entre la littérature
et les savoirs.
" La littérature s’est-elle jamais distinguée
de l’univers des savoirs au point de s’en isoler totalement
? Ne trouve-t-on pas au contraire, dans les œuvres comme
dans les réflexions explicites des écrivains sur
leur projet, la trace d’une imbrication toujours présente
et active, parfois centrale ? En voulant faire de l’entreprise
littéraire et de l’entreprise scientifique des champs
à l’identité close, notre culture ne s’est-elle
pas rendue partiellement aveugle à la réalité
d’un fondement cognitif commun ? La connaissance peut prendre
bien des formes et sait, selon les besoins et les moments, forger
des outils très divers. Les savoirs et leurs langages peuvent
jouer ce rôle dans le travail de l’écrivain,
tout comme le scientifique ne peut se passer des jeux du langage
et de ses puissances de figuration. La perspective épistémocritique
consiste, devant un texte, à se poser la question des usages
que fait ce dernier de ce qui relève des savoirs, parfois
des sciences, au sens le plus élaboré de ce mot.
Quelle est la nature du rapport épistémique entre
un texte et son lecteur, lui dont cette expérience mobilise
les facultés cognitives, parfois pour l’édifier,
le plus souvent pour ébranler ou réorganiser ses
certitudes ? Beaucoup d’études s’attachent
à ce type d’interrogation et depuis longtemps. Elles
peuvent s’inspirer de l’histoire, de la sociologie,
de l’herméneutique ; elles peuvent viser des œuvres
particulières, des carrières d’écrivains
singuliers, voire des groupes ; elles dissèquent parfois
un détail jugé révélateur et parfois
préfèrent regarder les choses de haut, pour comprendre
le travail des savoirs à travers toute une époque.
Dans tous les cas, la perspective épistémocritique
récuse les procédures d’isolement disciplinaire
et refuse les partages préconstruits entre les «
deux cultures », où elle ne voit que la traduction
contingente des représentations propres à un moment
de la culture occidentale. De la même façon, concernant
la littérature, elle ne veut pas distinguer, quant au fond
de sa problématique, entre poésie et roman (celui-ci
étant supposé, depuis l’invention du «
réalisme », plus apte à prendre en compte
les savoirs). Mais tous les arts sont partie prenante de ce procès,
à commencer par le cinéma et les arts plastiques.
Concernant les savoirs, symétriquement, est-il utile (et
possible) de distinguer entre sciences et pseudosciences, dès
lors qu’il s’agit de leur appropriation littéraire
? De très nombreuses questions, souvent complexes, restent
posées et beaucoup d’œuvres restent à
étudier, surtout dans le champ critique français.
Il n’existe à ce jour aucun forum francophone réservé
à de tels questionnements. Ce périodique électronique
a pour but de servir à construire un espace commun de réflexion,
d’analyse et de discussion." (24-09-09)
ERUDIT,
Etudes françaises
Fondée en 1965, Études françaises est une revue de critique
et de théorie publiée en français. Elle s'intéresse
aux littératures de langue française, aux rapports entre les arts
et les sciences humaines, les discours et l'écriture. Chaque numéro
contient un ensemble thématique ainsi que diverses études. Elle
s’adresse particulièrement aux spécialistes des littératures
française et québécoise, mais aussi à toute personne
qu’intéresse la littérature. De nombreux numéros sont
ligne. (30-10-04)
F
Fééries
(29-03-15)
"Créée en 2003 par l'UMR LIRE (Littérature,
idéologie, représentations), Féeries se consacre
au conte merveilleux de langue française, du XVIIe au XIXe
siècle. Chaque numéro est consacré à
un thème et présente un compte rendu de la littérature
critique sur le genre. La ligne défendue par la revue est
celle d'une approche résolument littéraire."
FloriLettres,
édition n°126 - Centenaire Jean-Louis Barrault - Spectacle
Artaud-Barrault
(17-02-13)
G
H
I
incertain
regard (16-01-13)
revue de poésie contemporaine
J
K
Kinephanos
: La légitimation culturelle / Cultural Legitimization,
dirigé
par/Edited by Hélène Laurin & Dominic Arsenault,
vol. 2, n° 1, avril 2011.
(17-11-13)
L
Labyrinthe
"Labyrinthe est une revue fondée en 1998. Elle a pour
ambition d’être un lieu de recherche et d’expérimentation
dans le domaine des savoirs littéraires, philosophiques,
historiques et sociaux. Elle est ouverte à tous les chercheurs,
exigeants et curieux, quels que soient leur âge, leur statut
et leurs orientations théoriques. Labyrinthe s’efforce
en particulier d’accueillir autant de premières publications
qu’il est possible. Hors
de toute institution, de toute orthodoxie, la revue est interdisciplinaire
ou, mieux, indisciplinée. Parce qu’il faut défendre
la complexité, l’inachèvement et le fragmentaire,
Labyrinthe entend encourager le déplacement du regard,
la mise en œuvre d’approches croisées et la
circulation des savoirs. À partir de notions, d’objets,
de contextes ou d’espaces spécifiques, la revue cherche
à ouvrir un lieu de travail réellement collectif,
tout en Respectant les modes d’argumentation, les protocoles
d’expérience et la liberté d’écriture
propres à chacun. Labyrinthe
voudrait ainsi donner aux chercheurs l’occasion d’interroger
leurs pratiques, de saisir les écarts qui les différencient
et d’éprouver les rapprochements possibles."
De nombreux numéros sont en ligne.
(10-04-06)
Loxias
| littératures française et comparée
"La revue Loxias est publiée par le CTEL qui réunit des chercheurs
et des enseignants-chercheurs de Lettres modernes, d’Italien, d’Allemand,
de Langue d'Oc, de Russe, de Grec moderne et de Lettres Classiques, au sein de
la Faculté des Lettres de Nice. Elle accueille les contributions de spécialistes
extérieurs. Loxias, l'« Oblique », est le surnom d'Apollon à cause
de la teneur polysémique de ses oracles. C'est sous le signe de ses rayons
obliques que le CTEL place sa revue, puisque c'est obliquement qu'il entend accomplir
le passage des frontières, dans la polysémie qu'engendre toute
pratique pluridisciplinaire." (13-04-09) M
MOSAÏQUE
(22-11-13)
Revue
de jeunes chercheurs en sciences humaines. Créée
en 2008, la revue Mosaïque est une plateforme destinée
à accueillir les contributions des doctorants, post-doctorants
et jeunes docteurs (thèse + 3 ans) en Sciences de l’Homme
et de la Société des écoles doctorales de
la région Lille Nord-de-France – Belgique. La revue,
à périodicité variable en fonction des propositions
reçues, a pour objectif d’offrir à ces doctorants,
post-doctorants et jeunes docteurs, la possibilité de publier
des articles sur leurs recherches (soit dans des numéros
thématiques soit dans des numéros de varia) ou les
actes des journées d’études ou colloques organisés
à leur initiative au sein de la communauté scientifique
et/ou milieu professionnel. La revue encourage la multiplicité
et le roulement des disciplines, ainsi que la qualité des
articles et le dialogue interdisciplinaire, fondamental à
l’heure actuelle. Faisant écho aux nombreuses collaborations
qui se développent dans les domaines de la recherche et
des formations doctorales entre les deux régions frontalières,
elle fonctionne grâce à une codirection franco-belge
et un comité de lecture franco-belge chapeauté par
des professeurs, français et belges eux aussi. Depuis mars
2012, Mosaïque publie aussi aux éditions E.M.E. un
numéro papier annuel, intitulé L’Année
Mosaïque, dont les articles seront choisis parmi les propositions
de publications envoyées à la revue électronique
lors de l’appel annuel.
Le
Magazine Littéraire
Pour le moment, un site qui livre des informations énérales sur
le numéro du mois. A quand une mise en ligne de tous les articles
de la meilleure revue littéraire française de vulgarisation ?
Le
Matricule des Anges.
Une revue littéraire de très grande qualité qui défend
la littérature contemporaine
et qui affiche une authentique exigence dans ses choix esthétiques. Elle
met ligne la grande majorité de ses articles ce qui permet de disposer d'un
ensemble de textes sur des écrivains encore peu connus mais qui bénéficient
d'un succès critique affirmé. A visiter régulièrement.
Mémoire
du livre. La lecture : agents, pratiques, usages et discours
(06-02-11)
Sous la direction de Laure Miranda et Marie-Ève Riel
N
Nuit
blanche
Un magazine
littéraire québécois d'information
sur les livres écrits ou traduits en français. Un
magazine qui explore les champs d'intérêt
les plus divers. À l'aide de commentaires de lecture, de nouvelles de
l'édition,
d'articles, d'entrevues et de dossiers thématiques,
Nuit blanche guide votre choix à travers la multitude
de livres
produits au Québec et à l'étranger. (03-01-8)
Le
Nouveau recueil
" Fondée en 1984, la revue "Recueil" est
devenue "Le Nouveau recueil" en 1995.Jusqu'au mois de
décembre 2007, elle fut publiée trimestriellement
aux éditions Champ vallon à Seyssel, auprès
desquelles il est toujours possible de commander d'anciens numéros.(Voir
le site : www.champ-vallon.com). L'édition électronique
qui prend la relève de la revue papier en mai 2008 s'accompagne
d'un blog qui tiendra les lecteurs régulièrement
informés des parutions et des mises à jour nouvelles.
Des archives seront peu à peu introduites sur le site."
Le nouveau recueil est dirigé par Jean-Michel Maulpoix.
(23-02-09)
O
Oeuvre
ouverte, revue de littérature. (14-04-10)
Site
proposé par Laurent Margantin
P
Q
Question
de style (10-11-13)
Revue
de poétique et de style. La revue électronique
Questions de style entend traiter de la notion de style comme
processus toujours renouvelé de production singulière
du sens, au travers de l'appropriation, respectueuse ou non, de
formes historiques repérables. Loin de porter sur la seule
détermination d'un idiolecte qui serait le style d'un auteur,
elle met en jeu la notion même de ce qui à une époque
ou à une autre, fait sens, elle attire l'attention vers
les procédures d'obtention du sens : c'est dire qu'elle
est à prendre comme une question de poétique à
part entière.
La rigueur et l'efficacité de la réflexion impliquent
l'adoption de points de vue diachronique et synchronique, et d'approches
variées, aussi bien linguistiques, que littéraires,
rhétoriques, pragmatiques... Les rédacteurs sont
par ailleurs désireux d'éviter de fonder une revue
qui serait exclusivement théorique : non que cela ne soit
pas intéressant, mais cela existe déjà, et
rien ne justifierait alors la création d'un nouvel organe.
Il s'agit donc ici de procéder à une réflexion
dont la problématique théorique sera appliquée
à un corpus réduit de textes (approche théorique,
et jamais monographique), et de faire en sorte que la succession
des articles soit vue comme un vrai débat.
Dans cette optique, le choix comme corpus du programme d'agrégation
nous a paru fructueux : le fait que le programme porte sur l'ensemble
des siècles exclut une vision trop simplement littéraire
des textes : on sait que la notion de littérature est fluctuante.
Il oblige à historiciser des problématiques trop
souvent abstraites. Il peut inciter -- qui sait -- des étudiants
préparant exclusivement un concours à penser que
la réflexion sur les textes fait sens, et leur donner le
goût de la recherche. Une première journée
de réflexion, dont la problématique générale
reposera sur des textes pris exclusivement dans le programme d'agrégation,
sera donc organisée tous les ans dans une université
d'accueil, et donnera lieu à une première publication,
avant la date fatidique des concours.
La restriction de la réflexion à un programme n'est
cependant que le premier temps du travail, qui sera suivi d'une
deuxième étape : des chercheurs seront alors invités,
à l'occasion de séminaires, ou par voie électronique
seulement, à alimenter le débat ouvert sur la problématique
générale, en dehors cette fois de toute contrainte
de programme. Ces réflexions nouvelles seront régulièrement
publiées sur le site, et il est souhaitable qu'elles suscitent
réactions, débats, réponses?
R
Recto/Verso
" La revue Recto/Verso est un nouvel espace de travail et
d’échange autour de l’étude de la création
littéraire et artistique. Dévouée à
la jeune recherche internationale dans l’étude de
la genèse des œuvres et des manuscrits d’écrivains,
dans différents domaines littéraires, linguistiques
et artistiques, Recto/Verso est une revue interdisciplinaire et
quadrilingue. Elle publie des articles en anglais, français,
espagnol et italien et se compose de cinq rubriques - «
Cahiers de genèse », « Rendez vous »,
« Passerelles », « Marges » et «
Apprentissages ». « Cahiers de genèse »
constitue le dossier central de la revue. Composé de quatre
à six articles autour d’un thème fédérateur
préalablement choisi par le Comité de Rédaction,
ce dossier recueille des études appliquées de manuscrits
d’écrivains et/ou d’artistes. Dans «
Rendez-vous » sont publiés les témoignages
des diverses personnes qui travaillent autour des manuscrits.
Sous forme d’entretien ou d’article, la rubrique présente
une rencontre avec soit un écrivain, soit un chercheur
ou un groupe de chercheurs, soit un éditeur, soit un ayant-droit,
soit un conservateur, autour d’un manuscrit, d’un
fonds, d’un nouvel outil de recherche. « Passerelles
» propose une réflexion plus distanciée et
plus théorique sur la critique génétique.
« Marges » diffuse des informations sur l’actualité
internationale récente autour des manuscrits d’écrivains
et d’artistes (expositions, grandes ventes, acquisitions
particulières, parutions). « Apprentissages »
(encore en construction) porte sur les activités autour
de la critique génétique destinées aux jeunes
chercheurs dans les centres de recherche et les universités
des différents pays (cours, séminaires, conférences,
etc). Cette rubrique comporte aussi une base de données
où sont recensés les travaux de jeunes chercheurs
sur la critique génétique (thèses de doctorat,
essais et articles)." Recto/Verso paraît en ligne,
deux fois par an, en juin et en décembre. (27-09-09)
RELIEFS,
revue électronique de littérature
française (14-04-10)
RELIEF est une revue internationale qui s'adresse à des
chercheurs dans le domaine de la littérature et la culture
françaises du moyen âge jusqu'à nos jours.
Remue.net
La revue électronique créée par François
Bon et qui est aujourd'hui sur le Web, le vrai relai
de la littérature et surtout des écritures contemporaines
Al'instard de Zazieweb,
remue.net est incontournable. A consulter régulièrement.
La
République des Lettres
Articles publiés par la République Internationale des Lettres,
index général des auteurs moteur de recherche, guide de ressources,
dossiers et documents, éditoriaux.
La
revue des ressources.org (14-04-10)
Champ critique \ Création littéraire \ dossiers
\ Entretiens \ Idées \ Masse crtique \ Restitution \ La
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REVUE
CRITIQUE DE FIXXION FRANÇAISE CONTEMPORAINE
(15-08-14)
La Revue critique de fixxion française contemporaine est
une revue scientifique à vocation internationale qui accueille
des contributions portant sur la littérature contemporaine
française d'après 1980. Ouverte à la littérature
de France comme à celle de la Francophonie, cette revue
bilingue associe universitaires et écrivains dans une réflexion
sur les formes que prend aujourd'hui l'écriture. La richesse
exceptionnelle de la littérature qui s’écrit
aujourd’hui justifie pleinement qu’une publication
spécifique lui soit consacrée. Tournée vers
l’époque charnière entre le XXe et le XXIe
siècle, la revue acceptera des contributions rédigées
indifféremment en français ou en anglais et s’efforcera
de s’ouvrir à un vaste champ d’écrivains
et d’approches.
La revue fait le pari qu’il est possible d’établir
une plateforme d’expression pour des études consacrées
à des domaines dont la séparation repose en réalité
sur des principes étrangers à la pratique de la
lecture. Favorisant en particulier tous les regards croisés,
nous invitons nos contributeurs à se montrer attentifs
au texte des œuvres. Dans cette perspective, la pertinence
de la problématique et la rigueur de l’analyse pèseront
d’un plus grand poids dans l’évaluation des
manuscrits que le fait de s’inscrire dans une méthodologie
spécifique ou de respecter un quelconque canon.
La date de 1980, certes arbitraire, permet un recul de trente
ans pour les textes les plus anciens. Cette distance est propice
à la recherche universitaire qui, si elle n’a peut-être
pas pour vocation première de travailler dans l’immédiat,
a néanmoins su forger des instruments et développer
des compétences qui lui permettent de réagir dans
les meilleurs délais à l’actualité
littéraire. Si la balise temporelle a le désavantage
de ne faire référence à aucun événement
historique ou littéraire précis, elle inaugure comme
on sait une période marquée en France simultanément
par des œuvres d’une facture nouvelle chez les nouveaux
romanciers et par l’émergence d’une nouvelle
génération plus accueillante au romanesque. En dehors
de la France c’est aussi l’époque qui a connu
l’apparition de nouveaux écrivains, issus de la décolonisation,
les premiers précisément auxquels s’est appliquée
l’étiquette de francophonie.
Fixxion n’est pas fiction… Si le mot central du titre
fait référence à l’une des voies majeures
par laquelle la littérature a cherché à se
repenser depuis les années 80, l’allusion se justifie
faute de mieux. Pour paraphraser un mot célèbre,
c’est sans doute “le pire des régimes (littéraires)
à l’exception de tous les autres”. Protéenne,
la catégorie a cependant l’avantage d’être
accueillante, puisqu’elle s’applique de nos jours
à des œuvres qui vont du roman d’imagination
au récit de soi en passant par différentes formes
de proses, tantôt narratives, tantôt d’idées,
tantôt encore poétiques.
Si elle ne portera ni sur le théâtre, ni sur la poésie
-qui ont leurs propres lieux d’expression- la Revue critique
de fixxion française contemporaine entend être une
revue de littérature contemporaine ouverte à un
large éventail d’écritures. ,
Les
numéros de la revue en ligne
RURSUS
(22-11-13)
La
revue numérique Rursus est consacrée à des
études portant sur la récriture. Elle a été
conçue par les chercheurs de langues anciennes de l’Université
de Nice, réunis de 2003 à 2007 dans la jeune équipe
LA.LI.A, et est aujourd'hui publiée par le CEPAM (UMR 6130).
La littérature dite ‘au second degré’
n’est pas une zone érudite, marginale, voire décadente
du champ littéraire, mais la clé même de ce
champ, puisque le régime original et originel de l’écriture
est le second degré. Cette conviction d’une nature
foncièrement hypertextuelle de la création n’est
pas un dogme mais une attention de fond aux facteurs de mutation,
de détournement et de renouvellement de la tradition.
S
SENS
PUBLIC (22-11-13)
Une tradition européenne de la culture
Poursuivant une tradition européenne de la culture, des
savoirs et des échanges intellectuels, la revue web Sens
Public favorise la diffusion des connaissances tout en apportant
une réflexion critique sur le monde actuel. Comme au temps
des Lumières, l’orientation est délibérément
généraliste et, en ce 21e siècle, intrinsèquement
collective via Internet et les réseaux sociaux.
Un
réseau international et ouvert
Animée par un comité de lecture international et
publiant une grande variété d’auteurs, la
revue web propose des textes dans plusieurs langues et se trouve
consultée chaque jour dans le monde entier. Elle constitue
un espace éditorial ouvert, où se rencontrent plusieurs
genres d’expression, où se côtoient différentes
sensibilités, rassemblant tout à la fois des articles
de recherche, des analyses sociologiques et politiques, des prises
de position engagées, des études sur les arts ou
la littérature, la philosophie, des œuvres poétiques,
des créations sonores et vidéos.Sur
le Dos de la Tortue
Sur le Dos de la Tortue est née en 1988 afin de faire découvrir
la littérature amérindienne contemporaine dans les
pays francophones. Elle a publié 27 numéros entre
1989 et 1998 et plusieurs hors séries. Son action a permis
également d'éditer plusieurs anthologies et recueils
d'écrivains amérindiens en France et en Belgique.
Elle n'a jamais été subventionnée car elle
est considérée comme une "revue étrangère".
Ce sont les abonnés qui lui ont permis de vivre. Aujourd'hui,
elle s'interroge sur son devenir sur support papier. En attendant
de trouver une réponse, elle se met en ligne dans son intégralité,
laissant à votre disposition plus de 1500 pages et des
numéros inédits, purement virtuels et vous propose
des liens vers les sites des auteurs traduits, des livres qu'elle
aime. (09-08-04)
STRENAE
(18-02-13)
La revue Strenæ est publiée par l’Association
Française de Recherches sur les Livres et Objets Culturels
de l’Enfance (Afreloce), avec le soutien du Centre National
de Littérature pour la Jeunesse – Joie par les Livres
/ BNF.
Réunissant des chercheurs de toutes disciplines, elle vise
à faire connaître et dynamiser les travaux français
sur la littérature et l’édition pour la jeunesse,
mais aussi sur l’imagerie enfantine, le jeu et le jouet,
la culture matérielle et orale de l’enfance, dans
une perspective historique, littéraire, esthétique
ou encore sociologique. Chaque numéro comporte un dossier
thématique accompagné d’un recueil de varia.
La rubrique « Fonds d’archives et collections »
présente à chaque fois un fonds particulier, collection
de documents mise en valeur par son conservateur ou son inventeur,
en vue de sa valorisation par des travaux scientifiques que la
revue souhaiterait susciter. Enfin la rubrique « comptes-rendus
» offre un regard critique exigeant sur la production scientifique
récente consacrée aux livres et objets de l’enfance.
Surfaces
Revue électronique sur les théories littéraires et sur les pratiques
culturelles.
T
Temporel
" Temporel vise à faire entendre une voix distincte
en ce monde qui s’enferme en lui-même au moyen de
ses logiques comptables, étroites et réifiantes,
sa référence majeure aux sciences exactes, qui laisse
de côté d’autres perspectives de l’esprit
et, notamment, plus difficile à cerner dans l’absolu
de la certitude, sans doute, cette forme de connaissance qu’est
la poésie, qu’elle s’exprime en rythmes et
mots ou en lignes et couleurs. Nous allons, grâce à
notre premier thème, la lutte avec l’ange, en explorer
un aspect non négligeable.
Temporel vise à réunir plusieurs voix sur une trajectoire
commune, que ce soit grâce au thème abordé
dans chaque numéro ("à propos"), au cahier
de création ou aux documents ("à l’œuvre"),
ou bien aux notes de lecture, de visite d’exposition ou
d’écoute ("à l’écoute"),
tout cela bien sûr en pleine conscience de ce qui nous sépare,
car n’est-ce pas, comme l’écrivait D.W. Winnicott,
en l’espace qui nous différencie que se fonde la
culture ? Nous savons d’ailleurs, depuis Shakespeare au
moins, que c’est bien au "royaume de l’illusion",
en ce domaine "au-delà" de soi qui va à
la rencontre de l’altérité, que l’individu
affronte les blessures de l’expérience. Tout a été
dit en ces quelques vers, prononcés par Thésée
au dernier acte du Songe d’une nuit d’été
:
" Et quand l’imagination accouche
Les formes de choses inconnues, la plume du poète
En dessine les contours, et donne à ce qui n’est
qu’un rien dans l’air
Une demeure précise et un nom. "" (07-04-08)
Temporalités
(30-03-15)
"La revue Temporalités qui a pris le relais du bulletin
Temporalistes – créé en 1984 par William Grossin
(†) – s’efforce de rassembler des articles,
des travaux et des productions en sciences humaines et sociales
(histoire, sociologie, démographie, économie, anthropologie,
psychologie, linguistique, droit…) qui incluent des analyses
de données temporelles, confrontent des conceptions, des
usages, des pratiques du temps et des réflexions sur la
pluralité des temporalités socio-historiques. La
revue Temporalités vise à la fois à faire
avancer la prise en compte et le traitement de la diversité
des temps humains par les recherches et la structuration de ce
domaine au sein des disciplines concernées. La revue Temporalités
favorise toutes les initiatives interdisciplinaires autour des
questions de temporalité et notamment celles qui paraissent
les plus prometteuses : fondements des distinctions entre les
temps ; articulation et conflits entre temporalités ; confrontations
de diverses conceptions, usages, et langages du temps ; modes
d’historicité des disciplines ; confrontations de
catégorisations philosophiques à des travaux empiriques…
La revue publie des travaux d’épistémologie
et d’histoire des disciplines dès lors qu’ils
sont ancrés dans des données empiriques et nourris
d’une maîtrise des grands débats anthropologiques
sur le temps. La revue, sans se vouloir philosophique, n’exclut
pas de publier des articles liant des philosophies du temps à
des débats théoriques dans les sciences humaines
et sociales. La revue Temporalités est internationale,
de langue française. Elle soutient toutes les initiatives
(colloques, rencontres, manifestations…) permettant de faire
reconnaître la légitimité d’une prise
en compte plurielle du temps par les disciplines des Sciences
sociales et humaines. Elle porte une attention particulière
aux articles incluant une réflexion critique sur les limites
de validité des usages du temps, dans le cadre du découpage
de son objet. Revue soutenue par l’Institut des Sciences
Humaines et Sociales du CNRS"
Temps
zéro, revue d'étude des écritures
contemporaines. (14-04-10)
"La revue temps zéro est une revue scientifique qui
se consacre à l'étude des écritures contemporaines
: littérature, nouveaux médias, pratiques artistiques
fondées sur l'écriture... Le concept de temps zéro
renvoie à l'ambiguïté de la notion de «
contemporain », étiquette tout ce qu'il y a de plus
relatif : est contemporain ce qui est de notre temps. En tenant
le pari du contemporain, nous nous plaçons en situation
relative : nous faisons d'aujourd'hui un temps zéro, point
de référence pour observer la production actuelle,
point de référence affirmé mais mouvant.
René Audet, directeur."
Vraisemblance
et fictions contemporaines n°2, 2010
; Raconter
le quotidien aujourd'hui n°1, 2007
TEXTYLES
Créée en 1985, TEXTYLES est la seule revue scientifique
exclusivement consacrée aux lettres belges de langue française.
Animée par un comité de rédaction interuniversitaire,
elle a pour objectif de stimuler les recherches consacrées
à la littérature de Belgique et de faire connaître
les travaux qui lui sont consacrés. Ses pages sont donc
ouvertes à tous les chercheurs qui travaillent dans ce
domaine. TEXTYLES s'adresse aussi bien à la communauté
scientifique qu'aux professeurs et étudiants soucieux de
se documenter sur les lettres et écrivains francophones
de Belgique. TEXTYLES paraît deux fois par an. (23-08-07)
TEXTE
ETRANGER Poétique de l'étranger, "L'intime
et le politique dans la littérature et les arts contemporains"
(22-11-13)
Autofictions, journaux intimes, vogue del'autobiographique et
du biographique, les arts et la littérature contemporainssont
travaillés par la question de l'intime : ils accomplissent
ainsi leparadoxe de proposer à leur public ce qui n'est
pas censé être exposé au regardde tous. Sont-ils
pour autant les symptômes d'un repli sur soi ou d'unpanoptisme
généralisé gouvernant la société
? L'intime peut en réalité êtreappréhendé
autrement, c'est-à-dire comme le refuge d'une subjectivité
face aupouvoir, telle une interruption ouune brèche ouvrant
un espace pour élaborerd'autres possibles, voire des utopies.
Cet ouvrage souhaite interroger, dans lecadre des pratiques artistiques,
les liens susceptibles de se tisser de lasorte entre l'intime
et le politique. A partir d'approches variées etd'exemples
précis, il offre un parcours à travers la création
contemporaine,afin d'envisager dans quelle mesure les arts et
la littérature pourraientconstituer des lieux de (re)conquête
de l'intime et de sa potentialité politique.
Tracés
(30-03-15)
"Tracés est une revue de recherche en sciences humaines
et sociales, publiant deux numéros thématiques par
an et des hors-série. Depuis sa création en 2002,
Tracés est passée par de nombreuses étapes
: l’édition électronique, l’auto-édition
d’une version papier, puis le passage chez ENS Éditions.
La revue est diffusée en librairies, en France et à
l’étranger. Les textes sont aussi publiés
sur le site Revues.org, deux ans après la parution du numéro
papier, et sur le portail Cairn. La ligne éditoriale de
Tracés ne s’ancre pas dans une posture théorique
ou épistémologique particulière. Elle s’élabore
au contraire dans les échanges fréquents de son
comité de rédaction composé de jeunes chercheurs
issus de plusieurs disciplines, dont les affinités intellectuelles
tout autant que les divergences théoriques constituent
le socle. Si chacun d’entre nous a des objets de recherche
propres et utilise des méthodes et des problématiques
spécifiques, c’est bien dans la recherche de problèmes
et de thématiques transversales que la vocation interdisciplinaire
de Tracés trouve son origine. Pour chaque numéro,
le comité de rédaction invite, par un appel à
contributions, les spécialistes de toutes disciplines à
traiter d’un thème ou d’un problème
traversant le champ des sciences humaines et sociales. Les textes
répondent à un appel à contribution et sont
sélectionnés de manière anonyme suite aux
avis d’un comité de lecture composé de spécialistes
extérieurs au comité de rédaction. Nos numéros
peuvent rendre compte d’un débat ancien qui a pris
un tour nouveau en raison de l’actualité éditoriale
ou politique. Le numéro 12, « Faut-il avoir peur
du relativisme ? », relayait, par exemple, les débats
très vifs qui agitent aujourd’hui anthropologues
et philosophes. Certains numéros soumettent à une
interrogation croisée une notion, comme celle de consentement
dans le numéro 14, que les multiples traditions intellectuelles
et disciplinaires abordent habituellement en ordre dispersé.
D’autres encore explorent un champ de réflexion interdisciplinaire
en construction. Dans le numéro 18, « Improviser
», nous attirons l’attention sur la tendance, récente,
à utiliser la notion d’improvisation comme une catégorie
utile à la description et à l’explication
de phénomènes aussi divers que le jazz, la conversation
ordinaire ou la réaction à des catastrophes naturelles.
L’interdisciplinarité. Notre conviction est que les
confrontations et les recoupements entre disciplines sont non
seulement possibles mais féconds. Dans chaque numéro,
nous nous efforçons de saisir les enjeux des controverses
qui traversent les sciences sociales, la philosophie, l’histoire
ou la théorie littéraire. En soumettant aux auteurs
de larges questions concernant de multiples champs de recherche,
nous attendons d’eux qu’ils décloisonnent leurs
domaines respectifs de spécialité, et s’affranchissent
des frontières institutionnelles qui séparent ces
derniers. Nous les invitons donc à mobiliser des outils
d’analyse et des références qui ne soient
pas seulement issus de leur propre discipline. Nous souhaitons
aussi qu’ils élaborent une réflexion accessible
aux chercheurs d’autres obédiences disciplinaires."
U
Ubu
scènes d'Europe
Le site en français et en anglais de la seule revue traitant du théâtre
en Europe : on y parle de mise en scène, d'écriture, d'auteurs
(Beckett, un numéro spécial), d'acteurs, de chorégraphie, de traduction,
de mémoire. Par ailleurs, une sélection de liens par pays (Belgique,
Portugal, Espagne Pays-Bas, France, Grande-Bretagne) vous permet
de découvrir quelques sites incontournables dans le domaine du
spectacle vivant.
V
W
X
Y
Z
Liens
brisés
© LittératureS & CompagnieS
R07-12-15
|
ÉCRIRE
Écrire, c'est ébranler
le sens du monde, y disposer une interrogation indirecte, à laquelle
l'écrivain, par un dernier suspens, s'abstient de répondre. La
réponse, c'est chacun de nous qui la donne, y apportant son histoire,
son langage, sa liberté ; mais comme histoire, langage et liberté changent
infiniment, la réponse du monde à l'écrivain est infinie : on
ne cesse jamais de répondre à ce qui a été écrit hors de toute
réponse : affirmés, puis mis en rivalité, puis remplacés, les
sens passent, la question demeure. Roland Barthes, Sur
Racine, Seuil ed, 1963, p11
Il
y a une division des langages, qu'aucune science simple
de la communication ne peut prendre en charge; la société,
avec ses structures socio-économiques et névrotiques intervient,
qui construit le langage comme un espace de guerre.
Roland Barthes, Bruissement de la Langue, p127
SEUL
(...)
l'écrivain est seul, abandonné des anciennes classes et
des nouvelles. Sa chute est d'autant plus grave qu'il vit
aujourd'hui dans une société où la solitude elle-même,
en soi, est considérée comme une faute. Nous acceptons
( c'est là notre coup de maître) les particularismes, mais
non les singularités ; les types, mais non les individus.
Nous créons (ruse géniale) des churs de particuliers,
dotés d'une voix revendicatrice, criarde et inoffensive.
Mais l'isolé absolu ? Celui qui n'est ni breton, ni corse,
ni femme, ni homosexuel, ni fou, ni arabe, etc. ? La littérature
est sa voix, qui, par un renversement "paradisiaque",
reprend superbement toutes les voix du monde, et les mêle
dans une sorte de chant qui ne peut être entendu que si
l'on se porte, pour l'écouter (comme dans ces dispositifs
acoustiques d'une grande perversité), très haut au loin,
en avant, par-delà les écoles, avant-gardes, les journaux
et les conversations.
Roland Barthes, Sollers écrivain, p 8, Seuil ed, 1979
L'AUTEUR
"L'auteur
n'est pas un autre dont moi, critique, je serais en quelque sorte énamouré,
tombé amoureux, l'auteur n'est pas une image. Qu'est-ce donc
qu'il est pour le critique ? [...] Tout simplement un désir.
Le désir d'écrire. Tel est donc le circuit des écritures : l'écriture
de l'autre m'attire, à la fois comme un modèle et comme un manque.
Roland
Barthes (inédit, archives RB d el'Imec)
L'ÉCRITURE
"L'Écriture, c'est la main, c'est donc le corps :
ses pulsions, ses contrôles, ses rythmes, ses pensées, ses glissements,
ses complications, ses fuites, bref, non pas l'âme (peu
importe la graphologie), mais le sujet lesté de son désir et de
son inconscient."
Roland
Barthes (indédit, archives RB de l'Imec)
L'AUTRE
LANGUE
L'autre langue est
celle que l'on parle d'un lieu politiquement et idéologiquement
inhabitable : lieu de l'interstice, du bord, de l'écharpe, du
boitement : lieu cavalier puisqu'il traverse, chevauche,
panoramise et offense.
Roland Barthes, Bruissement de la Langue, p200, in"L'Étrangère",1970
LA BATHMOLOGIE
La bathmologie ce
serait le champ des discours soumis à un jeu de degrés. Certains
langages sont comme le champagne : ils développent une signification
postérieure à leur première écoute, et c'est dans ce recul du
sens que naît la littérature.
Roland Barthes,
Bruissement de la Langue, p 285, "Lecture de Brillat-savarin"
LE
PLURIEL DU TEXTE
Le Texte est
pluriel. Cela ne veut pas dire seulement qu'il a plusieurs sens,
mais qu'il accomplit le pluriel même du sens : un pluriel irréductible
(et non pas seulement acceptable). Le Texte n'est pas coexistence
de sens, mais passage, traversée ; il ne peut donc relever d'une
interprétation, même libérale, mais d'une explosion, d'une dissémination.
Le pluriel du Texte tient, en effet, non à l'ambiguïté de ses
contenus, mais à ce que l'on pourrait appeler la pluralité stéréographique des
signifiants qui le tissent (étymologiquement le texte est un
tissu) : le lecteur du Texte pourrait être comparé à un sujet
désœuvré (qui aurait détendu en lui tout imaginaire) : ce sujet
passablement vide se promène (c'est ce qui est arrivé à l'auteur
de ces lignes, et c'est là qu'il a pris une idée vive du Texte)
au flanc d'une vallée au bas de laquelle coule un oued (l'oued
est mis là pour attester un certain dépaysement) ; ce qu'il perçoit est
multiple, irréductible, provenant de substances et de plans hétérogènes,
décrochés : lumières, couleurs, végétations, chaleur, air ; explosions
ténues de bruits, minces cris d'oiseaux, voix d'enfants, de l'autre
côté de la vallée, passages, gestes, vêtements d'habitants tout
prés ou très loin ; tous ces incidents sont à demi identifiables
: ils proviennent de codes connus, mais leur combinatoire
est unique, fonde la promenade en différence qui ne pourra se
répéter que comme différence. C'est ce qui se passe pour
le Texte : il ne peut être lui que dans sa différence (ce qui
ne veut pas dire son, individualité); sa lecture semelfactive
(ce qui rend illusoire toute science inductive-déductive des
textes : pas de "grammaire" du texte), et cependant
entièrement tissés de citations, de références, d'échos: langages
culturels (quel langage ne le serait pas ?), antécédents ou contemporains,
qui le traversent de part en part dans une vaste stéréophonie.
Roland Barthes,
Bruissement de la Langue, p73, in "De l'œuvre au texte",
1971
TEXTE
DE PLAISIR
Texte de plaisir :
celui qui contente, emplit, donne de l'euphorie ; celui qui vient
de la culture, ne rompt pas avec elle, est lié à une pratique
confortable de la lecture.
Roland Barthes, Plaisir
du Texte, 1973, p25, éd de 1982
TEXTE
DE JOUISSANCE
Texte de jouissance : celui qui met en état de perte, celui qui déconforte
(peut-être jusqu'à un certain ennui), fait vaciller les assises historiques,
culturelles, psychologiques, du lecteur, la consistance de ses goûts, de ses
valeurs, et de ses souvenirs, met en crise son rapport au langage. Or
c'est un sujet anachronique, celui qui tient les deux textes dans son champ
et dans sa main les rênes du plaisir et de la jouissance, car il participe
en même temps et contradictoirement à l'hédonisme profond de toute culture
(qui entre en lui paisiblement sous le couvert d'un art de vivre dont font
partie les livres anciens) et à la destruction de cette culture : il jouit
de la consistance de son moi (c'est son plaisir) et recherche sa
perte (c'est sa jouissance) . C'est un sujet deux fois clivé, deux fois pervers.
Roland Barthes, Plaisir du Texte, (1973), p25-26, éd de 1982
THEATRALITE
Qu'est-ce que
la théâtralité ? c'est le théâtre moins le texte, c'est une épaisseur
de signes, de sensations qui s'édifie sur la scène à partir de
l'argument écrit, c'est cette sorte de perception cuménique
des artifices sensuels, gestes, tons, distances, substances,
lumières, qui submergent le texte sous la plénitude de son langage
extérieur.
Roland Barthes, "Le théâtre de Baudelaire", 1954, in
Essais Critiques, p 41
"LE
LIVRE DES RUSES" Comme
j'aimerai trouver un livre (faute de le faire moi-même)
où me seraient rappelés (sous forme d'une grande traversée
historique) les rapports de l'écrivain, le pouvoir
et de l'argent ! Peut- être l'écrivain est-il toujours
dépendant (d'un autorité, d'une économie, d'une morale,
d'un sur-moi collectif, etc...). Peut-être n'écrit-il
, quel que soit le libéralisme de sa société, qu'en trichant
avec la force ? Peut-être est-elle politique perverse
? Le "Livre des ruses", tel s'appellerait
le nouveau manuel de littérature, si ce titre n'était
déjà pris.
Roland Barthes, Chroniques du Nouvel Observateur du 5/II/79
"...
le désir de l'homme, longuement tâté, anesthésié, endormi
par les moralistes, domestiqué par les éducateurs, trahi
par les académies, s'est tout simplement réfugié, refoulé,
dans la passion la plus subtile, et aussi la plus aveugle,
comme nous le montre l'histoire d'Oedipe, la passion
du savoir. C'est celle-là qui est en train de mener un
train qui n'a pas dit son dernier mot."
Jacques
Lacan, in L'Ethique
de la psychanalyse |