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1999-2013

 


Encyclopédies

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L'Encyclopédie  
Dossier de l'Encyclopédie de l'Agora.
(25-06-03)

Encyclopédies et Dictionnaires (Les Signets de la BNF)
(23-04-07)

Encyclopédie philosophique de Stanford  /américain/
Une encyclopédie "dynamique" publiée par l'Université de Stanford en Californie renvoyant à des liens commentés ou à des corrélats à l'intérieur du corpus lui-même. Un travail considérable, sans cesse actualisé.
(revisité le 23-11-03)


 

 

Liens brisés

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Le symbolisme de la spirale est opposé à celui du cercle; le cercle est religieux, théologique; la spirale, comme le cercle déporté à l'infini, est dialectique : sur la spirale, les choses reviennent, mais à un autre niveau : il y a retour dans la différence, non ressassement dans l'identité (pour Vico, penseur audacieux, l'histoire du monde suivait une spirale). La spirale règle la dialectique de l'ancien et du nouveau; grâce à elle, nous ne sommes pas contraints à penser : tout est dit, ou : rien n'a été dit, mais plutôt rien n'est premier et cependant tout est nouveau.
Roland Barthes, l'Obvie et l'Obtus, p 199

 

“The time is out point”  
(Le temps est hors de ses gonds)

Shakespeare, Hamlet  

 

(…) pourquoi nos sociétés riches et libres sont-elles devenues incapables d’exercer durablement  une influence émancipatrice sur le reste du monde ? Pourquoi les Lumières dont nous pensons encore être encore les messagers se trouvent-elles récusées – ou combattues – un peu partout sur la planète ?

Jean-Claude Guillebaud  La Trahison des lumières, p 28, 1995

 

Le mondial contre l’universel

Depuis des siècles, la question de l’universel hante l’histoire occidentale. C’est une «question maudite». Elle alimente quiproquos et malentendus. Elle brouille les catégories, subvertit les positions religieuses ou politiques, fait périodiquement lever fantasmes et intolérances. Elle nourrit également des symétries simplificatrices: l’universel opposé au particulier, l’émancipation citadine contre le crétinisme villageois, l’aspiration au même congédiant la singularité, l’internationalisme planétaire substitué au chauvinisme  national, l’aventure de l’esprit contre l’enracinement naturalisme, la morale contre la pluralité des valeurs, l’idée contre le lieu, l’errance créatrice contre l’enracinement, etc. Derrière ces dualismes querelleurs, la même question se trouve opposée: celle de l’universel. Elle peut être formulée en peu de mots: existe-t-il un principe d’humanité, une valeur d’essence supérieure, capable de transcender les différences de races, de culture ou de sexe pour définir notre commune humanité ? Cette valeur doit-elle l’emporter sur toues les autres ? Voilà bien une question décisive.

Jean Claude Guillebaud, La Refondation du monde, Seuil ed, p 185, 1999.