Duce
Vita, webdoc sur le culte de Mussolini (03-02-13)
28 octobre 1922, les "chemises
noires", tristement célèbres adhérents
des milices du régime fasciste italien, marchaient sur
Rome pour prendre les rênes du pays. Quatre-vingt-dix ans
ans plus tard, le webdocumentaire interactif La Duce Vita raconte
le quotidien de Predappio, le petit village natal du cinéaste
Fellini, plus connu comme étant celui du dictateur Benito
Mussolini. Ce documentaire interactif en trois actes, de Cyril
Bérard et Samuel Picas, nous fait arpenter cette cité
construite pour servir le culte du dictateur, et de propagande
du mythe des origines de l'homme nouveau. Un village qui, pendant
le ventennio fasciste, devint lieu de pèlerinage pour tous
les Italiens, et fut visité par de nombreux chefs d'État
étrangers. Aujourd'hui encore, il est resté un lieu
de culte. Pour chaque acte, les films constituent la trame principale
du récit, ponctués d'interventions de spécialistes
(historiens, philosophes, architectes...). Parallèlement,
de courtes vidéos illustrent la vie quotidienne des habitants
de cette énigmatique bourgade devenue le "paradis
des fascistes".
Jean-Paul
II, Chronologie (24-04-05)
NAPOLÉON
BONAPARTE,
Dossier de l'Encyclopédie de l'Agora. (23-04-03)
Napoléon
Bonaparte
Ce site de référence regorge d'informations détaillées
sur l'«actualité de Napoléon», mais
aussi sur les monuments napoléoniens, les batailles, l'entourage
de l'empereur, ses maréchaux, son sacre ou les circonstances
de sa mort... Incontournable. (01-01-05)
Fondation
Napoléon
La Fondation Napoléon s'est donné pour mission de
«faire connaître l'histoire des deux Empires et contribuer
à la mise en valeur du patrimoine napoléonien».
Sur son site, cohabitent des données historiques et des
rubriques plus ludiques - recettes de cuisine d'époque,
paroles de chants napoléoniens... Un dictionnaire d'époque
rappelle, entre autres, qu'avant de s'étendre à
tous les journaux, le terme «canard», désignant
de manière impertinente l'Aigle impérial, était
synonyme de nouvelle fausse dans les bulletins de l'armée
napoléonienne, estampillés du symbole de l'empereur.
(01-01-05)
Napoléonica
Napoleonica est un projet de la Fondation Napoléon. Objectif:
mettre en ligne de la matière brute sur les Premier et
Second Empires. Ces archives et documents napoléoniens
regroupent entre autres le code civil, des dessins de la collection
Houdetot, des documents relatifs à la constitution de l'empire,
des lettres de Napoléon et des imprimés de travail
du Conseil d'Etat sur la période 1800-1814. (01-01-05)
Institut
Napoléon
Société savante consacrée aux études
napoléoniennes, fondée en 1932, l'Institut Napoléon
est abrité par l'Ecole pratique des Hautes études
de la Sorbonne. Le site tient à jour la liste des manifestations
- colloques, conférences ou expositions - liés à
la période napoléonienne et répertorie l'ensemble
des publications de l'Institut. Son président d'honneur
est l'historien Jean Tulard. (01-01-05)
Musées
nationaux napoléoniens
Les musées et châteaux napoléoniens se sont
ici regroupés pour présenter leur histoire, leurs
collections et leur actualité. (01-01-05)
Maréchal Ney et le Sénat
Le site du Sénat revient
sur la carrière du maréchal Ney, «Brave des
braves», et sur son exécution en 1815, qui mit un
terme aux rebondissements de la période des Cent Jours.
(01-01-05)
La
société napoléonienne
La Société napoléonienne internationale,
basée à Montréal, soutient que Napoléon
est mort empoisonné. Son site développe sa théorie.
(01-01-05)
Célébrations
nationales
Le site du ministère de
la Culture dresse la liste des célébrations nationales,
pour l'année 2004, du bicentenaire de l'institution de
l'Empire. Un calendrier chargé... (01-01-05)
—————————
Charles
De GAULE,
Dossier de l'Encyclopédie de l'Agora. (24-05-03)
Charles
de Gaulle
Le site de référence. (30-06-08)
Jules
MICHELET Dossier de
l'Encyclopédie de l'Agora. (09-07-03)
François
MITTERRAND Chronologie 1944-1995. (28-10-04)
Cardinal
de RICHELIEU
Dossier de
l'Encyclopédie de l'Agora.
Marguerite
de Valois (29-03-15)
"Marguerite de Valois (1553-1615) est la dernière
fille de Henri II et de Catherine de Médicis. Elle est
la sœur des trois derniers Valois (François II, Charles
IX, Henri III). Elle épousa Henri de Bourbon, roi de Navarre,
en 1572, quelques jours avant le massacre de la Saint-Barthélemy.
N'ayant pas eu d'enfant avec lui, elle s'en sépara en 1599,
alors qu'il était devenu Henri IV, devenant ainsi la «reine
Marguerite». Femme cultivée, mécène
reconnue pour ses goûts, autrice de Mémoires, de
discours, de poésies et de très nombreuses lettres,
femme politique intensément mêlée à
la vie mouvementée du royaume de France entre 1570 et 1615,
elle est devenue l'objet d'une légende dès la fin
du XVIIe siècle, puis, au XIXe siècle, d'un mythe,
celui de la «reine Margot» (sobriquet dont Alexandre
Dumas est l'inventeur). Ce site permet de prendre connaissance
de ces nombreuses facettes, ainsi que d'études qui lui
ont été consacrées. Il donne également
accès à ses écrits en prose et à des
textes qui lui ont été adressés."
Pierre
VIDAL-NAQUET (03-02-13)
Un groupe d’amis de Pierre
Vidal-Naquet (1930-2006) a pris l’initiative d’ouvrir
ce site, en octobre 2006, pour rendre hommage à l’historien
disparu le 29 juillet 2006. La première mission qu’ils
se sont assignée – en plein accord avec la famille
de Pierre Vidal-Naquet – a été d’organiser
(avec le soutien de diverses institutions) une journée
d’hommage, le 10 novembre 2006, à la Bibliothèque
nationale de France, à Paris, dont le programme et la liste
des communications sont présentés ici, ainsi qu’un
ensemble de documents, dont : la bibliographie de Pierre Vidal-Naquet
; la biographie de Pierre Vidal-Naquet, à travers les articles
de presse publiés après son décès
; des textes de Pierre Vidal-Naquet des hommages de ses amis.
Ce site est amené à s’enrichir ultérieurement
d’autres documents, et à rendre compte d’autres
initiatives autour de la figure de ce grand historien de la Grèce
ancienne, qui fut aussi, tout au long de sa vie, un intellectuel
engagé dans les débats du siècle.niversité
Paris-I), Abraham Ségal (« Trop, c’est trop
! »), Dominique Vidal (Le Monde diplomatique).
Liens
brisés
©
LittératureS & CompagnieS
R03-01-16
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«Aujourd'hui
comme hier, le monde est plein de violence. Toujours et
encore, d'innombrables hommes sont en train de torturer
et de tuer d'autres hommes par toutes les méthodes imaginables.
C'est comme si tous les efforts fournis avaient passé sans
laisser de traces à côté de la constitution morale de l'espèce».
Wolfgang
Sofsky
l'Ère
de l'épouvante
"Tant
de villes rasées, tant de nations exterminées, tant de millions
de peuples passés au fil de l'épée, et la plus riche et
belle partie du monde bouleversée pour la négociation des
perles et du poivre ! Mécaniques victoires."
Montaigne
Le
symbolisme de la spirale est opposé à celui du cercle; le
cercle est religieux, théologique; la spirale, comme le
cercle déporté à l'infini, est dialectique : sur la spirale,
les choses reviennent, mais à un autre niveau : il y a retour
dans la différence, non ressassement dans l'identité (pour
Vico, penseur audacieux, l'histoire du monde suivait une
spirale). La spirale règle la dialectique de l'ancien et
du nouveau; grâce à elle, nous ne sommes pas contraints
à penser : tout est dit, ou : rien n'a été dit, mais plutôt
rien n'est premier et cependant tout est nouveau.
Roland Barthes,
l'Obvie et l'Obtus, p 199
“The time is out point”
(Le temps est hors de ses gonds)
Shakespeare, Hamlet
(…) pourquoi
nos sociétés riches et libres sont-elles devenues incapables
d’exercer durablement
une influence émancipatrice sur le reste du monde ?
Pourquoi les Lumières dont nous pensons encore être encore
les messagers se trouvent-elles récusées – ou combattues
– un peu partout sur la planète ?
Jean-Claude
Guillebaud La
Trahison des lumières, p 28, 1995
Le
mondial contre l’universel
Depuis des
siècles, la question de l’universel hante l’histoire occidentale.
C’est une «question maudite». Elle alimente quiproquos et
malentendus. Elle brouille les catégories, subvertit les
positions religieuses ou politiques, fait périodiquement
lever fantasmes et intolérances. Elle nourrit également
des symétries simplificatrices: l’universel opposé au particulier,
l’émancipation citadine contre le crétinisme villageois,
l’aspiration au même congédiant la singularité, l’internationalisme
planétaire substitué au chauvinisme
national, l’aventure de l’esprit contre l’enracinement
naturalisme, la morale contre la pluralité des valeurs,
l’idée contre le lieu, l’errance créatrice contre l’enracinement,
etc. Derrière ces dualismes querelleurs, la même question
se trouve opposée: celle de l’universel. Elle peut être
formulée en peu de mots: existe-t-il un principe d’humanité,
une valeur d’essence supérieure, capable de transcender
les différences de races, de culture ou de sexe pour définir
notre commune humanité ? Cette valeur doit-elle l’emporter
sur toues les autres ? Voilà bien une question décisive.
Jean Claude
Guillebaud, La Refondation du monde, Seuil ed, p 185, 1999.
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