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1999-2018
|
FRANCOIS MITTERRAND
CHRONOLOGIE 1944-1995.
|
- 1944 Principal
responsable du Mouvement national des prisonniers de guerre
et déportés, né de la fusion de plusieurs
mouvements de résistance, François Mitterrand prend
part aux combats pour la libération de Paris. Il est nommé secrétaire
général aux prisonniers de guerre.
- 1946 10 novembre : François Mitterrand est élu député de
la Nièvre à la tête d'une liste intitulée
Unité et action républicaine. Il occupera ce siège
jusqu'en 1958 et de 1962 à 1981.
- 1947 28 janvier : François
Mitterrand entre pour la première fois dans un gouvernement,
celui de Paul Ramadier, au poste de ministre des anciens combattants.
- 1948 24 juillet : il devient secrétaire d'Etat à l'information.
- 1950 12 juillet : François Mitterrand obtient le ministère
de la France d'outre-mer dans le gouvernement de René Pleven.
- 1953 2 septembre : opposé à la poursuite de la guerre
en Indochine et à la politique menée au Maroc et
en Tunisie, François Mitterrand démissionne du gouvernement
Laniel.
- 1954 18 juin : François Mitterrand devient ministre
de l'intérieur dans le gouvernement de Pierre Mendès
France, qui va mettre fin à la guerre d'Indochine.
Juillet
: l'extrême droite monte une machination contre
lui, " l'affaire des fuites " : elle l'accuse de fournir
au Parti communiste des informations sur les réunions du
Conseil supérieur de la défense nationale. Une enquête
et, en 1956, un procès le disculperont. 1 novembre : l'insurrection éclate
en Algérie. Il déclare, le 5 novembre, devant la
commission de l'intérieur de l'Assemblée nationale,
qu'il est impossible de " concevoir une négociation " autre
que " la guerre ", et le 12 novembre à l'Assemblée
que " l'Algérie, c'est la France".
- 1956 1 février
: après la victoire du Front républicain aux élections
législatives du 2 janvier, François Mitterrand devient
ministre de la justice dans le gouvernement Guy Mollet.
- 1958 Mai
: François Mitterrand prend parti contre le retour
au pouvoir du général de Gaulle, qu'il accuse à l'Assemblée
le 1 juin d'avoir pour " compagnons " non plus " l'honneur
et la patrie ", mais " le coup de force et la sédition ".
28 septembre : près de 80 % des électeurs répondent " oui " au
référendum sur la constitution de la V République.
François Mitterrand avait préconisé le " non ".
23 et 30 novembre : il est battu aux élections législatives.
- 1959 26 avril : il est élu sénateur de la Nièvre.
15 octobre : avenue de l'Observatoire, François Mitterrand échappe à un
attentat. Une semaine plus tard, Robert Pesquet, ancien député gaulliste
puis poujadiste, affirme être l'auteur de la fusillade qu'il
aurait mise au point avec François Mitterrand lui-même.
Ce dernier dément cette accusation, mais reconnaît
avoir été averti par Robert Pesquet d'un projet d'attentat
et ne pas en avoir informé la police. Après la levée
de son immunité parlementaire, il est inculpé d'outrage à magistrat,
mais ne subira pas de poursuites judiciaires.
- 1962 18 et 25 novembre : François Mitterrand retrouve son siège de député de
la Nièvre.
- 1964 6 et 7 juin : avec la création de
la Convention des institutions républicaines (CIR), résultat
de la fusion de plusieurs clubs de gauche, François Mitterrand
dispose d'un nouveau parti politique.
- 1965 9 décembre :
François Mitterrand est élu président de la
Fédération de la gauche démocrate et socialiste
(FGDS) constituée le mois précédent et qui
regroupe la SFIO, le Parti radical et la Convention des institutions
républicaines. 5 et 19 décembre : le général
de Gaulle est mis en ballottage à l'issue du premier tour
de l'élection présidentielle. François Mitterrand
obtient 31,7 % des suffrages et porte son score à 44,8 %
au second tour.
- 1966 5 mai : François Mitterrand désigne
un contre-gouvernement dont il assume la présidence et qui
comprend les principaux responsables de la FGDS.
- 1968 28 mai : François Mitterrand tient une conférence
de presse après l'annonce par le général
de Gaulle d'un référendum sur la participation. Il
constate qu'" il n'y a plus d'Etat ", croit que le
référendum sera un échec et que le général
de Gaulle démissionnera. Il propose que soit alors mis en
place un " gouvernement provisoire de gestion " dirigé par
Pierre Mendès France. Il annonce qu'il sera candidat à l'élection
présidentielle anticipée.
- 1969 27 avril : le " non " l'emporte
au référendum sur la régionalisation et
la transformation du Sénat. Le
général de Gaulle démissionne de la présidence
de la République. 1 et 15 juin : Georges Pompidou est élu
président de la République au second tour de l'élection
présidentielle.
- 1971 11-13 juin : au congrès d'Epinay,
la fusion de l'ex-SFIO et de la Convention des institutions républicaines
donne naissance à un nouveau Parti socialiste, dont François
Mitterrand devient premier secrétaire le 16 juin.
- 1972 26 juin : le PS et le PC signent le Programme commun de gouvernement
pour les législatives de 1973.
- 1974 2 avril : le président
Georges Pompidou meurt avant la fin de son septennat. 5 et 19 mai
: François Mitterrand est à nouveau candidat à la
présidence de la République. Valéry Giscard
d'Estaing est élu au second tour.
- 1977 22 septembre : le PC, le PS et le MRG, qui négociaient pour actualiser le
Programme commun, se séparent sur un constat de désaccord.
- 1978 12 et 19 mars : au premier tour des élections législatives,
la gauche atteint près de 50 % des voix, mais elle échoue
au second tour.
- 1979 6-8 avril : le PS se réunit
en congrès à Metz. François Mitterrand écarte
Pierre Mauroy et Michel Rocard de la direction du parti.
- 1981 26 avril et 10 mai : François Mitterrand
est élu président
de la République, au second tour du scrutin, avec
51,75 % des suffrages. 21 mai : Pierre Mauroy est nommé premier
ministre. 14 et 21 juin : le PS, allié au MRG,
remporte un " succès historique " aux élections
législatives avec 37,51 % des suffrages. Au second
tour, il obtient la majorité absolue avec 285
sièges. 26
août : le conseil des ministres approuve le projet
de loi abolissant la peine de mort. Il est adopté par
l'Assemblée
nationale le 18 septembre et par le Sénat le 30
septembre. 9 septembre : le conseil des ministres approuve
le projet de loi
autorisant la création de radios privées
locales (" radios libres "). 23 septembre :
le projet de loi prévoyant la nationalisation
de sociétés industrielles
et de banques est approuvé par le conseil des
ministres. 4 octobre : le réajustement des parités
monétaires
au sein du SME entraîne une dévaluation
du franc de 3 %. 17-23 octobre : François Mitterrand
se rend aux Etats-Unis et au Mexique. Le 20, devant le
monument de la Révolution, à Mexico,
il prononce un discours dans lequel il adresse un " message
d'espoir à tous les combattants de la liberté ".
Il participe ensuite à la conférence Nord-Sud
de Cancun, destinée à promouvoir un nouvel
ordre économique.
15 décembre : l'Elysée publie le bulletin
de santé semestriel
de François Mitterrand qui fait suite à des
rumeurs de maladie.
- 1982 13 janvier : le conseil des ministres approuve
l'ordonnance qui instaure la semaine de 39 heures
et la cinquième
semaine de congés payés. 3-5 mars : François
Mitterrand est le premier président français
de la V République à se rendre en Israël.
Dans un discours à la Knesset, le 4, il se déclare
favorable à la
création d'un Etat palestinien. 25 mars : le conseil
des ministres adopte sept ordonnances, dont l'une abaisse
l'âge
de la retraite à soixante ans, et quatre projets
de loi sur les nouveaux droits des travailleurs. Ceux-ci,
votés
en juillet et octobre, constitueront les " lois
Auroux " des
4 août, 28 octobre, 13 novembre et 28 décembre.
2 avril : l'Argentine envahit l'archipel britannique
des Falkland
(Malouines) qu'elle revendique. François Mitterrand
assure Margaret Thatcher de son soutien. 12 juin : un
réajustement
des parités monétaires à l'intérieur
du SME entraîne une dévaluation du franc
de 5,75 %. Le 13, le gouvernement annonce un projet de
loi instituant un blocage
des prix et des salaires, sauf le SMIC, jusqu'au 31 octobre.
9 août : une fusillade contre le restaurant juif
Goldenberg, rue des Rosiers à Paris, fait 6 morts.
François Mitterrand
assiste le 10 à un office à la synagogue
du quartier. 28 août : le GIGN arrête à Vincennes
trois Irlandais et affirme que ceux-ci font partie des " milieux
du terrorisme international ". Le 5 octobre 1983,
la procédure judiciaire
engagée contre les " Irlandais de Vincennes " sera
annulée en raison d'irrégularités
commises par le GIGN lors de la perquisition. 27 septembre
: François
Mitterrand, en visite dans la région Midi-Pyrénées,
reconnaît, à Figeac, le changement d'orientation
de sa politique économique et propose " un
contrat entre le gouvernement et les représentants
des forces vives de la nation ". 29 septembre :
le conseil des ministres approuve un projet de loi d'amnistie
destiné à effacer les
séquelles des sanctions relatives aux événements
de la guerre d'Algérie. 8 décembre : Jean-Pierre
Cot, ministre chargé de la coopération,
quitte le gouvernement en raison de difficultés
avec l'Elysée
et certains chefs d'Etat africains. 20 décembre
: Alain Savary présente des propositions visant à intégrer
l'enseignement privé dans un service public de
l'enseignement.
- 1983 20 janvier : François Mitterrand
se rend à Bonn
pour le vingtième anniversaire du traité franco-allemand.
Devant le Bundestag, il affirme sa solidarité avec
le gouvernement d'Helmut Kohl qui demande, en application
d'une décision
de l'OTAN, l'installation, en Allemagne, de fusées
américaines
Pershing en cas d'échec des négociations
soviéto-américaines
sur les forces nucléaires intermédiaires.
4 février
: Klaus Barbie, ancien responsable de la Gestapo à Lyon,
est expulsé de Bolivie vers la France. Le 5, il
est inculpé de
crimes contre l'humanité. 21 mars : le franc est
dévalué pour
la troisième fois depuis mai 1981. 13-14 juin
: François
Mitterrand se rend en Corse, où il reconnaît
le " droit à la
différence et à l'identité culturelle ".
24 juin : au Tchad, Goukouni Oueddeï, armé et
soutenu par la Libye, s'empare de Faya-Largeau. François
Mitterrand annonce le 28 que " la France respectera
ses engagements sans limite ". 22 septembre : au
Liban, des avions français
détruisent des batteries de l'artillerie syrienne
qui pilonnaient le contingent français de la force
multinationale à Beyrouth.
12 octobre : François Mitterrand, en voyage officiel
en Belgique, déclare : " Le pacifisme est à l'Ouest,
les euromissiles à l'Est. " 23 octobre : à Beyrouth,
deux camions bourrés d'explosifs, détruisent
des postes des " marines " américains
et de parachutistes français faisant 297 morts
dont 58 Français. François
Mitterrand se rend sur place le 24. 20 décembre
: la marine française protège le départ
du Liban de Yasser Arafat et des combattants palestiniens à bord
de navires de l'ONU.
- 1984 4 mars : une manifestation pour la défense
de l'enseignement privé rassemble à Versailles
plusieurs centaines de milliers de personnes. 21-28 mars
: François
Mitterrand se rend en voyage officiel aux Etats-Unis.
29 mars : le conseil des ministres adopte un plan de
modernisation et de
restructuration industrielles qui concerne notamment
la sidérurgie à laquelle
l'Etat doit cesser toute subvention à partir de
1986. De nombreuses suppressions d'emplois sont prévues.
20-23 juin : François Mitterrand se rend en Union
soviétique.
Il évoque le cas d'Andreï Sakharov qui a
entrepris une grève de la faim. 24 juin : une
manifestation en faveur de l'enseignement privé rassemble à Paris
plus d'un million de personnes. 1984 12 juillet : dans
une allocution radiotélévisée,
François Mitterrand indique que le projet de loi
sur l'enseignement privé est retiré de
l'ordre du jour de la session parlementaire extraordinaire.
17 juillet : Pierre Mauroy démissionne.
Laurent Fabius est nommé premier ministre. 29
août
: le nouveau ministre de l'éducation nationale,
Jean-Pierre Chevènement, annonce des dispositions " simples
et pratiques " pour apaiser la querelle autour de
l'enseignement privé. 17 septembre : la France
et la Libye annoncent qu'elles retirent leurs troupes
du Tchad à partir du 25 septembre.
22 septembre : François Mitterrand et Helmut Kohl
rendent hommage à Verdun aux victimes des deux
guerres mondiales. 15 novembre : François Mitterrand
et le colonel Kadhafi se rencontrent en Crète
en raison de la présence
de forces libyennes au Tchad malgré l'accord d'évacuation.
18 novembre : en Nouvelle-Calédonie, les élections
territoriales sont boycottées par le FLNKS et
marquées
par de nombreux incidents qui font trois morts le 30.
Edgard Pisani est nommé délégué du
gouvernement le 1 décembre. Le 5, dix Canaques
sont tués au cours
d'une embuscade à Hienghène.
- 1985 7 janvier : Edgard Pisani présente son plan pour la Nouvelle-Calédonie
: il prévoit un référendum d'autodétermination
permettant d'aboutir à l'indépendance.
Le 11, le meurtre d'un Caldoche par des Mélanésiens
déclenche
des émeutes au cours desquelles le leader indépendantiste
Eloi Machoro est abattu par le GIGN. François
Mitterrand se rend dans le territoire les 19 et 20. 22
mars : deux diplomates
français, Marcel Carton et Marcel Fontaine, sont
enlevés à Beyrouth
par le Djihad islamique. 20 avril : devant le congrès
de la Ligue des droits de l'homme, François Mitterrand
se déclare
favorable au droit de vote des immigrés pour les élections
locales. 22 mai : le journaliste Jean-Paul Kauffmann
et le chercheur Michel Seurat sont enlevés à Beyrouth.
10 juillet : le Rainbow-Warrior, navire du mouvement écologiste
Greenpeace, qui se préparait à une campagne
contre les essais nucléaires français dans
le Pacifique, est coulé dans
le port d'Auckland en Nouvelle-Zélande ; un photographe,
qui se trouvait à bord, est tué. Les faux " époux
Turenge ", Alain Mafart et Dominique Prieur, membres
des services secrets français, sont arrêtés
et inculpés
de meurtre par les autorités néo-zélandaises
; le 22 novembre, ils seront condamnés à dix
ans de réclusion. 31 juillet : le conseil des
ministres autorise la création de deux chaînes
de télévision
privées et prévoit la création de
télévisions
locales privées. 8 août : l'affaire Greenpeace
devient une affaire d'Etat. Laurent Fabius, à qui
François
Mitterrand a demandé d'" ordonner sans délai
une enquête rigoureuse ", en charge Bernard
Tricot. Ce dernier rend public, le 26, un rapport qui
dégage la
responsabilité des pouvoirs publics. François
Mitterrand se rend à Mururoa les 12 et 13 septembre.
Le 20, le ministre de la défense, Charles Hernu,
démissionne du gouvernement.
Le directeur général de la DGSE est limogé.
2-3 décembre : l'Acte unique, qui doit permettre
la mise en place d'un grand marché intérieur
dans la Communauté européenne,
est approuvé au Conseil européen de Luxembourg.
Il sera signé par les Etats membres les 17 et
28 février
1986. 4 décembre : le général Jaruzelski,
chef de l'Etat polonais, qui a proclamé l'état
de guerre dans son pays, est reçu par François
Mitterrand. Laurent Fabius se déclare " troublé ".
- 1986 1 janvier : l'Espagne et le Portugal entrent officiellement dans
la Communauté européenne. 16 février
: les forces françaises lancent au Tchad l'opération " Epervier " pour
empêcher la Libye d'aider les rebelles du GUNT.
6 mars : le Djihad islamique annonce l'exécution
d'un des otages français au Liban, Michel Seurat.
Quatre membres d'une équipe
d'Antenne 2 sont enlevés le 8 à Beyrouth.
16 mars : la droite remporte les élections législatives,
qui ont eu lieu au scrutin proportionnel à un
tour. Le 20 mars, François Mitterrand désigne
Jacques Chirac comme premier ministre pour la première
expérience
de " cohabitation " sous la V République.
28 avril : le ministre de la coopération, Michel
Aurillac, annonce la découverte de " graves
malversations " dans
la gestion du Carrefour du développement, à l'époque
de son prédécesseur Christian Nucci. Le
chef de cabinet de ce dernier et ancien trésorier
de l'association, Yves Chalier, a quitté la France.
14 juillet : François
Mitterrand déclare, à la télévision,
que l'ordonnance sur les privatisations lui " pose
un cas de conscience " et qu'il ne la signera donc
pas ; il invite le gouvernement à utiliser la
voie parlementaire. 10 novembre : deux otages français
au Liban sont libérés.
Le 19, la France rembourse à l'Iran 330 millions
de francs du contentieux entre les deux pays. Le 24 décembre,
un autre otage est libéré. 12 novembre
: au cours du conseil des ministres, François
Mitterrand exprime son désaccord
sur le projet de réforme du code de la nationalité.
16 novembre : le retour en France d'Yves Chalier relance
l'affaire du Carrefour du développement. Une polémique éclate
le 13 décembre à propos du " vrai-faux
passeport " que
Charles Pasqua lui aurait fait remettre. 17 novembre
: Georges Besse, le PDG de Renault, est assassiné par
des membres d'Action directe. 4 décembre : les étudiants,
qui protestent depuis plusieurs semaines contre le projet
d'Alain Devaquet
de réforme de l'enseignement supérieur,
organisent d'importantes manifestations à Paris
et dans les grandes villes. Dans la nuit du 5 au 6, un étudiant
d'origine algérienne,
Malik Oussékine, meurt après avoir été roué de
coups par la police. Jacques Chirac annonce, le 8, le
retrait du projet Devaquet. François Mitterrand
se déclare,
le 9, sur " la même longueur d'onde que les étudiants ".
18 décembre : un mouvement de grève à la
SNCF paralyse progressivement l'ensemble du réseau.
François
Mitterrand reçoit une délégation
de grévistes à Brégançon
le 1 janvier.
- 1987 18 février : François
Mitterrand manifeste son " désaccord " sur
la politique du gouvernement en Nouvelle-Calédonie,
au cours du conseil des ministres. Ce dernier approuve
un projet de loi sur le référendum
d'autodétermination. 11 mai: le procès
de Klaus Barbie s'ouvre devant la cour d'assises du Rhône.
Il sera condamné le
4 juillet à la réclusion criminelle à perpétuité.
1988-1990
- 1988 22
janvier : Helmut Kohl et François
Mitterrand célèbrent à Paris
le vingt-cinquième
anniversaire du traité franco-allemand.
Les deux pays décident
la création de plusieurs organismes
communs, parmi lesquels un conseil de
défense et de sécurité et
une brigade mixte. 7 avril : François
Mitterrand rend publique sa Lettre à tous
les Français,
qu'il qualifie de " projet " et " réflexion " sur
la France et non de programme politique,
qui est " l'affaire
des partis ". 22 avril : en Nouvelle-Calédonie,
des indépendantistes du FLNKS
attaquent un poste de gendarmerie sur
l'ile d'Ouvéa, tuent quatre
gendarmes et prennent les autres en otages.
Le 5 mai, une intervention militaire
libère
ces derniers, mais tue dix-neufs indépendantistes.
24 avril et 8 mai : au premier tour de
l'élection
présidentielle,
François Mitterrand arrive en
tête avec
34,09 % des suffrages ; au second tour,
il obtient 54,01 % des voix. 10 mai
: Michel Rocard est nommé premier
ministre. 14 mai : le PS choisit Pierre
Mauroy pour premier secrétaire.
5 et 12 juin : au premier tour des élections
législatives,
la majorité présidentielle,
regroupée
autour du PS, obtient 37,5 % des suffrages.
A l'issue du second tour,
la gauche dispose de 306 sièges,
dont 279 pour le PS, qui ne détient
pas la majorité absolue.
23 juin : Laurent Fabius est élu
président
de l'Assemblée nationale.
26 juin : un accord sur le statut et
l'avenir de la Nouvelle-Calédonie
est conclu à Matignon entre Jacques
Lafleur, RPCR, et Jean-Marie Tjibaou,
FLNKS, sous l'égide de
Michel Rocard. Il
prévoit un référendum en métropole à l'automne.
Il est adopté à la quasi-unanimité par l'Assemblée
le 2 juillet et par le Sénat le 4 ; la loi est promulguée
le 12. 13 juillet : le conseil des ministres approuve les projets
de création d'un revenu minimum d'insertion, RMI, et d'un
impôt de solidarité sur la fortune, ISF.Le
RMI, qui doit entrer en vigueur le 15 décembre, est
définitivement adopté par le Parlement le 30 novembre,
et la loi promulguée le 1 décembre. L'ISF entrera
en vigueur le 15 juin 1989. 29 septembre : François Mitterrand,
devant l'ONU, propose l'interdiction des armes chimiques. Une conférence
sur ce sujet aura lieu à Paris en janvier 1989. 25 octobre
: François Mitterrand se rend en Egypte, où il apporte
son soutien aux initiatives du président Moubarak pour régler
le conflit israélo-arabe. 6 novembre : le " oui " obtient
79,99 % des suffrages au référendum sur le statut
provisoire et l'avenir de la Nouvelle-Calédonie. 21 novembre
: le groupe Pechiney achète la société américaine
d'emballage American Can. Des proches de François Mitterrand,
notamment Roger-Patrice Pelat et Max Théret, qui ont procédé les
jours précédents à des achats massifs d'actions,
sont accusés de délits d'initié, ce que confirme
le rapport d'enquête de la Commission des opérations
de Bourse (COB) rendu public le 31 janvier 1989.
- 1989 5
janvier : François Mitterrand annonce que le bureau de
l'OLP à Paris
sera élevé au rang de " délégation
générale de la Palestine ". 16 février
: Roger-Patrice Pelat est inculpé de délit d'initié dans
le cadre de l'affaire Pechiney. Le 7 mars, il meurt d'une crise
cardiaque. Max Théret est inculpé le 3 mars. 2-4
mai : Yasser Arafat effectue un voyage à Paris. Après
avoir été reçu par François Mitterrand,
il indique à la télévision que la charte
de l'OLP, qui appelait à " liquider la présence
sioniste en Palestine " est " caduque ". 4 mai
: en Nouvelle-Calédonie, Jean-Marie Tjibaou et Yeiwéné Yeiwéné sont
assassinés par un extrémiste canaque. 24 mai :
Paul Touvier, responsable de la milice à Lyon sous le
régime
de Vichy, est arrêté à Nice. 30 mai : François
Mitterrand ouvre à Paris la conférence de suivi
de la CSCE en déclarant que " le devoir de non-ingérence
s'arrête où naît le risque de non-assistance ".
20 juin : le Conseil des ministres approuve deux projets de loi
sur le financement des partis politiques et des campagnes électorales. La
disposition prévoyant une amnistie des délits
commis dans ce domaine avant le 15 juin 1989 déclenche une
vive polémique. 13-14 juillet : le bicentenaire de la Révolution
française est célébré avec faste. Après
une cérémonie sur les droits de l'homme au Trocadéro
et l'inauguration de l'Opéra-Bastille, un grand spectacle
réalisé par Jean-Paul Goude a lieu sur les Champs-Elysées
le soir du 14. 14-16 juillet : le sommet des Sept se tient à Paris
sous la pyramide du Louvre et dans l'arche de la Défense.
9 novembre : les autorités de RDA ouvrent la frontière
entre les deux Allemagnes : c'est la chute du mur de Berlin. 6
décembre : François Mitterrand rencontre Mikhaïl
Gorbatchev à Kiev. 20 - 22 décembre : François
Mitterrand se rend en visite officielle en RDA. 31 décembre
: en présentant ses voeux, François Mitterrand lance
l'idée d'une " confédération européenne " associant
les Douze aux pays d'Europe de l'Est devenus démocratiques.
- 1990 13
février : les Etats-Unis, l'Union soviétique,
la Grande-Bretagne, la France, la RFA et la RDA décident
d'ouvrir des discussions sur la réunification de l'Allemagne.
15-18 mars : le congrès du PS, à Rennes, ne peut
aboutir à une motion de synthèse. Il est marqué par
la rivalité entre Laurent Fabius et Lionel Jospin et par
l'éclatement du courant mitterrandiste. 10 mai : des profanations
sont découvertes dans le cimetière juif de Carpentras.
François Mitterrand participe à la grande manifestation
organisée par le CRIF le 14 mai à Paris. 6 juin
: Nelson Mandela, libéré le 11 février,
commence une tournée européenne par la France,
où le
reçoit François Mitterrand. 12 juin : le Front
islamique du salut (FIS) remporte la victoire aux élections
municipales en Algérie. 19-21 juin : au cours du seizième
sommet africain à La Baule, François Mitterrand
annonce de nouvelles remises de dettes, mais lie l'aide de la
France à la
démocratisation et aux " efforts accomplis pour aller
vers plus de liberté ". 14 juillet : François
Mitterrand annonce la réduction du service militaire à dix
mois à partir de 1992. 2 août : l'Irak envahit le
Koweït. Le 6, le Conseil de sécurité de l'ONU
décide un embargo financier et militaire. Bagdad proclame,
le 8, la " fusion totale et irréversible " de
l'Irak et du Koweït, ferme ses frontières le 9 et
regroupe les étrangers dans des installations militaires
et stratégiques
afin qu'ils puissent servir de boucliers humains. Le
21 août, François Mitterrand constate que " la
logique de guerre l'emporte ", et décide d'accroître
l'aide militaire aux pays menacés. 3 octobre : le conseil
des ministres approuve le projet de loi créant la contribution
sociale généralisée ( CSG ). 31 octobre :
le conseil des ministres approuve le projet de loi présenté par
Pierre Joxe sur le nouveau statut de la Corse. La notion de " peuple
corse " déclenche de vives polémiques.
- 1991 16 janvier : le Parlement adopte à une très forte
majorité la déclaration de Michel Rocard prévoyant
le recours à la force pour libérer le Koweït.
17 janvier : l'opération " Tempête du désert " est
lancée. 29 janvier : Jean-Pierre Chevènement, ministre
de la défense, démissionne du gouvernement. Il est
remplacé par Pierre Joxe. 26 février : Saddam Hussein
annonce le retrait des troupes irakiennes du Koweït et accepte,
le 27, les résolutions du Conseil de sécurité.
Les alliés suspendent leurs opérations militaires
le 28. 5 avril : les populations kurdes d'Irak fuient vers les
frontières turque et iranienne pour éviter les bombardements
et les massacres. François Mitterrand saisit le Conseil
de sécurité au nom du " devoir d'ingérence
humanitaire ". 15 mai : Michel Rocard remet la démission
de son gouvernement. Edith Cresson est nommée premier ministre.
3 juin : François Mitterrand rend public un plan de désarmement
global qui prévoit l'adhésion de la France au traité de
non-prolifération des armes nucléaires. 18 août
: à Moscou, un coup d'Etat renverse Mikhaïl Gorbatchev,
qui est retenu prisonnier en Crimée. François Mitterrand
adopte, à la télévision, le 19, une position
attentiste, lisant la lettre que le porte-parole des putschistes
lui a adressée. 14 octobre : François Mitterrand
et Helmut Kohl annoncent la création d'un corps d'armée
franco-allemand qui pourrait être le point de départ
d'une force européenne 30 octobre : la conférence
sur la paix au Proche-Orient s'ouvre à Madrid. 9-10 décembre
: le sommet des Douze, réuni à Maastricht, approuve
un traité qui prévoit l'Union économique et
monétaire avant 1999.
- 1992 12 janvier : les élections
législatives sont annulées en Algérie après
le succès des islamistes au premier tour. 22 janvier : Henri
Emmanuelli, député socialiste des Landes, remplace
Laurent Fabius à la présidence de l'Assemblée
nationale. 29 janvier : l'hospitalisation à Paris du chef
du Front populaire de libération de la Palestine, Georges
Habache, déclenche une crise politique. 7 février
: les Douze signent le traité de Maastricht instituant l'Union
européenne. 2 avril : Edith Cresson remet sa démission
et Pierre Bérégovoy est nommé premier ministre.
Bernard Tapie est nommé ministre de la ville. 8 avril :
dans sa déclaration de politique générale,
M. Bérégovoy annonce la suspension des essais nucléaires
français dans le Pacifique. 13 avril : la chambre d'accusation
de Paris rend un arrêt de non-lieu en faveur de Paul Touvier,
ancien chef du service de renseignement de la Milice dans la région
lyonnaise pendant la seconde guerre mondiale, inculpé de
crimes contre l'humanité. 28 juin : François Mitterrand
se rend à Sarajevo. 16 juillet : lors de la commémoration
de la rafle du Vel'd'Hiv' de juillet 1942, une controverse éclate à propos
des déclarations faites le 14 juillet par M. Mitterrand
estimant que la République n'a pas de " comptes " à rendre
sur le régime de Vichy. 11 septembre : François Mitterrand
subit une intervention chirurgicale et reste hospitalisé six
jours. 20 septembre : le traité de Maastricht est approuvé par
référendum, obtenant 51,05 % de " oui " contre
48,95 % de " non ". 2 octobre : René Monory (UDF-CDS)
est élu président du Sénat en remplacement
d'Alain Poher. 3 novembre : Bill Clinton est élu président
des Etats-Unis . 26 novembre : en visite officielle en Israël,
François Mitterrand affirme qu'il n'a pas " aperçu
d'autre force que l'OLP en mesure de s'exprimer au nom des Palestiniens ".
27 novembre : en cassant partiellement le pourvoi formé contre
l'arrêt de non-lieu rendu le 13 avril 1992 par la chambre
d'accusation de Paris au bénéfice de M. Paul Touvier,
la Cour de cassation renvoie l'ancien chef milicien devant la justice.
19 décembre : l'Assemblée nationale et le Sénat
adoptent, respectivement le 19 et le 20, à la quasi-unanimité,
la même proposition de résolution visant à mettre
en accusation Laurent Fabius, Georgina Dufoix et Edmond Hervé devant
la Haute Cour de justice pour non-assistance à personne
en danger dans l'affaire du sang contaminé.
- 1993 1 janvier : Le " grand marché unique " de l'Europe des Douze
entre en vigueur avec l'abolition des frontières intérieures
entre les pays membres et l'avènement de la libre circulation
des marchandises, des capitaux et des services. 5 février
: dans l'affaire du sang contaminé, les magistrats de la
commission d'instruction de la Haute Cour concluent à la
prescription de l'action publique concernant l'incrimination de " non-assistance à personnes
en danger " retenue à l'encontre des trois anciens
ministres, Laurent Fabius, Edmond Hervé et Georgina Dufoix.
9 mars : première visite de François Mitterrand aux
Etats-Unis depuis le début du mandat de Bill Clinton. 21
et 28 mars : le premier tour des élections législatives
est marqué par une sévère défaite du
PS (17,4 %). La victoire de la droite se confirme au second tour,
ainsi que la prééminence du RPR. 29 mars : François
Mitterrand charge Edouard Balladur de constituer le nouveau gouvernement.
2 avril : Philippe Séguin (RPR) est élu président
de l'Assemblée nationale. 3 avril : Michel Rocard prend
la direction provisoire du PS. 1 mai : Pierre Bérégovoy
met fin à ses jours à Nevers, ville dont il était
le maire. Le 4, lors de ses obsèques, François Mitterrand
dénonce " ceux qui ont pu livrer aux chiens l'honneur
d'un homme ". 30 juin : François Mitterrand refuse
d'inscrire la proposition de loi de Bruno Bourg-Broc (RPR) sur
la révision de la loi Falloux, qui permet aux collectivités
locales de subventionner les dépenses d'équipement
des établissements privés sous contrat, à l'ordre
du jour de la session extraordinaire. 7-9 juillet : lors de leur
sommet annuel, les chefs d'Etat et de gouvernement des sept principaux
pays industrialisés réunis à Tokyo concluent
un pré-accord commercial qui permet la reprise des négociations
du GATT à Genève le 12. 1993-1995 16-17 juillet :
en application d'un décret de François Mitterrand,
une journée nationale de commémoration est instituée
en hommage aux juifs victimes de la rafle du Vel'd'Hiv' en 1942.
1 -2 août : le " compromis de Bruxelles ", conclu
par les ministres des finances des Douze, met un terme à la
plus grave crise du système européen depuis sa création
en 1979. Les marges de fluctuation des monnaies sont élargies
temporairement, de part et d'autre du cours pivot, de 2,25 % à 15
% (portées de 4,5 % à 30 % au total). 1 novembre
: en vertu de l'application du traité de Maastricht, la
CEE se transforme en Union européenne (UE). 15 décembre
: les 117 pays participant aux négociations du cycle de
l'Uruguay adoptent à Genève l'acte final, instituant
l'Organisation mondiale du commerce (OMC), qui se substituera au
GATT.
- 1994 10-11 janvier : au sommet de l'OTAN, à Bruxelles,
François Mitterrand plaide pour " l'identité européenne
de défense ". 10, 12 et 17 mars : les étudiants
et lycéens manifestent contre le contrat d'insertion professionnelle
(CIP), qui permettrait une rémunération des jeunes équivalant à 80
% du SMIC. 17 mars : le procès de Paul Touvier, ancien responsable
de la milice à Lyon sous le régime de Vichy, s'ouvre
devant la cour d'assises des Yvelines. Il est condamné,
le 20 avril, à la réclusion à perpétuité pour
crimes contre l'humanité. 6 avril : au Rwanda, après
la mort du président Juvénal Habyarimana, dont l'avion
a été abattu, les Hutus et les Tutsis se livrent,
entre eux, à d'effroyables massacres qui font, en quelques
semaines, plusieurs centaines de milliers de morts. 7 avril : François
de Grossouvre, chargé de mission auprès du président
de la République et responsable des chasses présidentielles,
se suicide à l'Elysée. 26-28 avril : en Afrique du
Sud, les premières élections multiraciales voient
la victoire du parti de Nelson Mandela. 6 mai : François
Mitterrand et la reine Elizabeth II inaugurent le tunnel sous la
Manche. 6 juin : François Mitterrand et de nombreux chefs
d'Etat étrangers célèbrent le cinquantième
anniversaire du débarquement allié en Normandie.
12 juin : les élections européennes se caractérisent
par le score élevé des listes " protestataires " de
Philippe de Villiers et de Bernard Tapie, au détriment des
partis classiques. Le PS n'obtient que 14,49 % des voix. 23 juin
: les premiers éléments des forces militaires françaises
de l'opération humanitaire " Turquoise " entrent
au Rwanda. 4-5 juillet : François Mitterrand est le premier
chef d'Etat à effectuer une visite officielle en Afrique
du Sud depuis l'investiture de Nelson Mandela. 14 juillet : pour
la première fois, un détachement de l'Eurocorps,
comprenant notamment des soldats et des blindés allemands,
participe au défilé sur les Champs- Elysées,
en présence du chancelier Kohl. 18 juillet : François
Mitterrand subit une deuxième intervention chirurgicale
pour son cancer de la prostate à l'hôpital Cochin.
15 août : arrêté au Soudan, le terroriste Carlos
est livré à la police française. 25 août
: François Mitterrand participe aux cérémonies
du 50 anniversaire de la libération de Paris. 12 septembre
: interrogé sur France 2 par Jean-Pierre Elkabbach, François
Mitterrand s'explique à la fois sur sa santé et sur
son passé vichyste, révélé par un livre
de Pierre Péan, Une jeunesse française. 28 septembre
: l'enquête sur les écoutes téléphoniques
de 1983-1986 met nettement en cause la cellure antiterroriste de
l'Elysée. 10 novembre : l'hebdomadaire Paris-Match révèle, à travers
un reportage photographique, l'existence de Mazarine, la fille
naturelle de François Mitterrand. 19 novembre : le chef
de l'Etat se rend à Liévin au moment où s'y
tient le congrès du Parti socialiste. 22 décembre
: François Mitterrand sollicite l'avis du Conseil supérieur
de la magistrature pour empêcher le dessaisissement du juge
Halphen dans l'affaire Schuller-Maréchal. 31 décembre
: le chef de l'Etat invite les Français, dans ses voeux
du Nouvel An, à " ne jamais dissocier la liberté et
l'égalité ".
- 1995 6 janvier : au cours des cérémonies
de voeux, le président de la République affirme qu'il
remplira ses fonctions jusqu'à leur terme. 17 janvier :
François Mitterrand inaugure à Strasbourg la présidence
française de l'Union européenne. Il déclare
notamment : " Le nationalisme, c'est la guerre. " 23
janvier : le chef de l'Etat nomme Hervé Bourges président
du Conseil supérieur de l'audiovisuel. 3 février
: le PS choisit officiellement Lionel Jospin comme candidat à l'élection
présidentielle. 22 février : François Mitterrand
nomme Roland Dumas à la présidence du Conseil constitutionnel.
11 mars : au sommet de Copenhague pour le développement
social, François Mitterrand prône la création
de " contrats de développement social " pour aider
les pays en développement. 13 mars : dans un entretien au
Figaro, François Mitterrand annonce qu'il votera pour Lionel
Jospin. Il le juge capable de " cristalliser l'espérance " de
la gauche. 13 mars : le président de la République
reçoit à déjeuner le président cubain
Fidel Castro. 24 mars : François Mitterrand se rend à Bourges,
puis à Nevers, où il se définit comme un " point
fixe " pour la France jusqu'au second tour de l'élection
présidentielle. 29 mars : à l'occasion du cinquantième
anniversaire de la Mutualité fonction publique, François
Mitterrand défend le bilan social de son double septennat.
30 mars : le chef de l'Etat inaugure le bâtiment de la Bibliothèque
de France, qui doit ouvrir ses portes au public début 1997.
11 avril : François Mitterrand publie, chez Odile Jacob,
un livre d'entretiens avec Elie Wiesel, Mémoire à deux
voix, dans lequel il parle notamment de son enfance et revient
sur ses relations avec René Bousquet, concluant : " Je
suis en paix avec moi-même. " 14 avril : le chef de
l'Etat est l'invité de l'émission de Bernard Pivot, " Bouillon
de culture ", sur France 2. Il s'exprime sur ses " grands
travaux " et, une fois de plus, sur René Bousquet.
20 avril : François Mitterrand préside, avec le président
polonais Lech Walesa, la cérémonie du transfert des
cendres de Marie et Pierre Curie au Panthéon. 23 avril :
premier tour de l'élection présidentielle. 7 mai
: second tour de l'élection présidentielle. 7-9 mai
: cérémonies du cinquantième anniversaire
de la victoire sur l'Allemagne nazie à Paris, Londres, Berlin
et Moscou.
- Liens
brisés
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