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1999-2018

 

FRANCOIS MITTERRAND

CHRONOLOGIE 1944-1995.

 

  • 1944 Principal responsable du Mouvement national des prisonniers de guerre et déportés, né de la fusion de plusieurs mouvements de résistance, François Mitterrand prend part aux combats pour la libération de Paris. Il est nommé secrétaire général aux prisonniers de guerre.
  • 1946 10 novembre : François Mitterrand est élu député de la Nièvre à la tête d'une liste intitulée Unité et action républicaine. Il occupera ce siège jusqu'en 1958 et de 1962 à 1981.
  • 1947 28 janvier : François Mitterrand entre pour la première fois dans un gouvernement, celui de Paul Ramadier, au poste de ministre des anciens combattants.
  • 1948 24 juillet : il devient secrétaire d'Etat à l'information.
  • 1950 12 juillet : François Mitterrand obtient le ministère de la France d'outre-mer dans le gouvernement de René Pleven.
  • 1953 2 septembre : opposé à la poursuite de la guerre en Indochine et à la politique menée au Maroc et en Tunisie, François Mitterrand démissionne du gouvernement Laniel.
  • 1954 18 juin : François Mitterrand devient ministre de l'intérieur dans le gouvernement de Pierre Mendès France, qui va mettre fin à la guerre d'Indochine.
    Juillet : l'extrême droite monte une machination contre lui, " l'affaire des fuites " : elle l'accuse de fournir au Parti communiste des informations sur les réunions du Conseil supérieur de la défense nationale. Une enquête et, en 1956, un procès le disculperont. 1 novembre : l'insurrection éclate en Algérie. Il déclare, le 5 novembre, devant la commission de l'intérieur de l'Assemblée nationale, qu'il est impossible de " concevoir une négociation " autre que " la guerre ", et le 12 novembre à l'Assemblée que " l'Algérie, c'est la France".
  • 1956 1 février : après la victoire du Front républicain aux élections législatives du 2 janvier, François Mitterrand devient ministre de la justice dans le gouvernement Guy Mollet.
  • 1958 Mai : François Mitterrand prend parti contre le retour au pouvoir du général de Gaulle, qu'il accuse à l'Assemblée le 1 juin d'avoir pour " compagnons " non plus " l'honneur et la patrie ", mais " le coup de force et la sédition ". 28 septembre : près de 80 % des électeurs répondent " oui " au référendum sur la constitution de la V République. François Mitterrand avait préconisé le " non ". 23 et 30 novembre : il est battu aux élections législatives.
  • 1959 26 avril : il est élu sénateur de la Nièvre. 15 octobre : avenue de l'Observatoire, François Mitterrand échappe à un attentat. Une semaine plus tard, Robert Pesquet, ancien député gaulliste puis poujadiste, affirme être l'auteur de la fusillade qu'il aurait mise au point avec François Mitterrand lui-même. Ce dernier dément cette accusation, mais reconnaît avoir été averti par Robert Pesquet d'un projet d'attentat et ne pas en avoir informé la police. Après la levée de son immunité parlementaire, il est inculpé d'outrage à magistrat, mais ne subira pas de poursuites judiciaires.
  • 1962 18 et 25 novembre : François Mitterrand retrouve son siège de député de la Nièvre.
  • 1964 6 et 7 juin : avec la création de la Convention des institutions républicaines (CIR), résultat de la fusion de plusieurs clubs de gauche, François Mitterrand dispose d'un nouveau parti politique.
  • 1965 9 décembre : François Mitterrand est élu président de la Fédération de la gauche démocrate et socialiste (FGDS) constituée le mois précédent et qui regroupe la SFIO, le Parti radical et la Convention des institutions républicaines. 5 et 19 décembre : le général de Gaulle est mis en ballottage à l'issue du premier tour de l'élection présidentielle. François Mitterrand obtient 31,7 % des suffrages et porte son score à 44,8 % au second tour.
  • 1966 5 mai : François Mitterrand désigne un contre-gouvernement dont il assume la présidence et qui comprend les principaux responsables de la FGDS.
  • 1968 28 mai : François Mitterrand tient une conférence de presse après l'annonce par le général de Gaulle d'un référendum sur la participation. Il constate qu'" il n'y a plus d'Etat ", croit que le référendum sera un échec et que le général de Gaulle démissionnera. Il propose que soit alors mis en place un " gouvernement provisoire de gestion " dirigé par Pierre Mendès France. Il annonce qu'il sera candidat à l'élection présidentielle anticipée.
  • 1969 27 avril : le " non " l'emporte au référendum sur la régionalisation et la transformation du Sénat. Le général de Gaulle démissionne de la présidence de la République. 1 et 15 juin : Georges Pompidou est élu président de la République au second tour de l'élection présidentielle.
  • 1971 11-13 juin : au congrès d'Epinay, la fusion de l'ex-SFIO et de la Convention des institutions républicaines donne naissance à un nouveau Parti socialiste, dont François Mitterrand devient premier secrétaire le 16 juin.
  • 1972 26 juin : le PS et le PC signent le Programme commun de gouvernement pour les législatives de 1973.
  • 1974 2 avril : le président Georges Pompidou meurt avant la fin de son septennat. 5 et 19 mai : François Mitterrand est à nouveau candidat à la présidence de la République. Valéry Giscard d'Estaing est élu au second tour.
  • 1977 22 septembre : le PC, le PS et le MRG, qui négociaient pour actualiser le Programme commun, se séparent sur un constat de désaccord.
  • 1978 12 et 19 mars : au premier tour des élections législatives, la gauche atteint près de 50 % des voix, mais elle échoue au second tour.
  • 1979 6-8 avril : le PS se réunit en congrès à Metz. François Mitterrand écarte Pierre Mauroy et Michel Rocard de la direction du parti.
  • 1981 26 avril et 10 mai : François Mitterrand est élu président de la République, au second tour du scrutin, avec 51,75 % des suffrages. 21 mai : Pierre Mauroy est nommé premier ministre. 14 et 21 juin : le PS, allié au MRG, remporte un " succès historique " aux élections législatives avec 37,51 % des suffrages. Au second tour, il obtient la majorité absolue avec 285 sièges. 26 août : le conseil des ministres approuve le projet de loi abolissant la peine de mort. Il est adopté par l'Assemblée nationale le 18 septembre et par le Sénat le 30 septembre. 9 septembre : le conseil des ministres approuve le projet de loi autorisant la création de radios privées locales (" radios libres "). 23 septembre : le projet de loi prévoyant la nationalisation de sociétés industrielles et de banques est approuvé par le conseil des ministres. 4 octobre : le réajustement des parités monétaires au sein du SME entraîne une dévaluation du franc de 3 %. 17-23 octobre : François Mitterrand se rend aux Etats-Unis et au Mexique. Le 20, devant le monument de la Révolution, à Mexico, il prononce un discours dans lequel il adresse un " message d'espoir à tous les combattants de la liberté ". Il participe ensuite à la conférence Nord-Sud de Cancun, destinée à promouvoir un nouvel ordre économique. 15 décembre : l'Elysée publie le bulletin de santé semestriel de François Mitterrand qui fait suite à des rumeurs de maladie.
  • 1982 13 janvier : le conseil des ministres approuve l'ordonnance qui instaure la semaine de 39 heures et la cinquième semaine de congés payés. 3-5 mars : François Mitterrand est le premier président français de la V République à se rendre en Israël. Dans un discours à la Knesset, le 4, il se déclare favorable à la création d'un Etat palestinien. 25 mars : le conseil des ministres adopte sept ordonnances, dont l'une abaisse l'âge de la retraite à soixante ans, et quatre projets de loi sur les nouveaux droits des travailleurs. Ceux-ci, votés en juillet et octobre, constitueront les " lois Auroux " des 4 août, 28 octobre, 13 novembre et 28 décembre. 2 avril : l'Argentine envahit l'archipel britannique des Falkland (Malouines) qu'elle revendique. François Mitterrand assure Margaret Thatcher de son soutien. 12 juin : un réajustement des parités monétaires à l'intérieur du SME entraîne une dévaluation du franc de 5,75 %. Le 13, le gouvernement annonce un projet de loi instituant un blocage des prix et des salaires, sauf le SMIC, jusqu'au 31 octobre. 9 août : une fusillade contre le restaurant juif Goldenberg, rue des Rosiers à Paris, fait 6 morts. François Mitterrand assiste le 10 à un office à la synagogue du quartier. 28 août : le GIGN arrête à Vincennes trois Irlandais et affirme que ceux-ci font partie des " milieux du terrorisme international ". Le 5 octobre 1983, la procédure judiciaire engagée contre les " Irlandais de Vincennes " sera annulée en raison d'irrégularités commises par le GIGN lors de la perquisition. 27 septembre : François Mitterrand, en visite dans la région Midi-Pyrénées, reconnaît, à Figeac, le changement d'orientation de sa politique économique et propose " un contrat entre le gouvernement et les représentants des forces vives de la nation ". 29 septembre : le conseil des ministres approuve un projet de loi d'amnistie destiné à effacer les séquelles des sanctions relatives aux événements de la guerre d'Algérie. 8 décembre : Jean-Pierre Cot, ministre chargé de la coopération, quitte le gouvernement en raison de difficultés avec l'Elysée et certains chefs d'Etat africains. 20 décembre : Alain Savary présente des propositions visant à intégrer l'enseignement privé dans un service public de l'enseignement.
  • 1983 20 janvier : François Mitterrand se rend à Bonn pour le vingtième anniversaire du traité franco-allemand. Devant le Bundestag, il affirme sa solidarité avec le gouvernement d'Helmut Kohl qui demande, en application d'une décision de l'OTAN, l'installation, en Allemagne, de fusées américaines Pershing en cas d'échec des négociations soviéto-américaines sur les forces nucléaires intermédiaires. 4 février : Klaus Barbie, ancien responsable de la Gestapo à Lyon, est expulsé de Bolivie vers la France. Le 5, il est inculpé de crimes contre l'humanité. 21 mars : le franc est dévalué pour la troisième fois depuis mai 1981. 13-14 juin : François Mitterrand se rend en Corse, où il reconnaît le " droit à la différence et à l'identité culturelle ". 24 juin : au Tchad, Goukouni Oueddeï, armé et soutenu par la Libye, s'empare de Faya-Largeau. François Mitterrand annonce le 28 que " la France respectera ses engagements sans limite ". 22 septembre : au Liban, des avions français détruisent des batteries de l'artillerie syrienne qui pilonnaient le contingent français de la force multinationale à Beyrouth. 12 octobre : François Mitterrand, en voyage officiel en Belgique, déclare : " Le pacifisme est à l'Ouest, les euromissiles à l'Est. " 23 octobre : à Beyrouth, deux camions bourrés d'explosifs, détruisent des postes des " marines " américains et de parachutistes français faisant 297 morts dont 58 Français. François Mitterrand se rend sur place le 24. 20 décembre : la marine française protège le départ du Liban de Yasser Arafat et des combattants palestiniens à bord de navires de l'ONU.
  • 1984 4 mars : une manifestation pour la défense de l'enseignement privé rassemble à Versailles plusieurs centaines de milliers de personnes. 21-28 mars : François Mitterrand se rend en voyage officiel aux Etats-Unis. 29 mars : le conseil des ministres adopte un plan de modernisation et de restructuration industrielles qui concerne notamment la sidérurgie à laquelle l'Etat doit cesser toute subvention à partir de 1986. De nombreuses suppressions d'emplois sont prévues. 20-23 juin : François Mitterrand se rend en Union soviétique. Il évoque le cas d'Andreï Sakharov qui a entrepris une grève de la faim. 24 juin : une manifestation en faveur de l'enseignement privé rassemble à Paris plus d'un million de personnes. 1984 12 juillet : dans une allocution radiotélévisée, François Mitterrand indique que le projet de loi sur l'enseignement privé est retiré de l'ordre du jour de la session parlementaire extraordinaire. 17 juillet : Pierre Mauroy démissionne. Laurent Fabius est nommé premier ministre. 29 août : le nouveau ministre de l'éducation nationale, Jean-Pierre Chevènement, annonce des dispositions " simples et pratiques " pour apaiser la querelle autour de l'enseignement privé. 17 septembre : la France et la Libye annoncent qu'elles retirent leurs troupes du Tchad à partir du 25 septembre. 22 septembre : François Mitterrand et Helmut Kohl rendent hommage à Verdun aux victimes des deux guerres mondiales. 15 novembre : François Mitterrand et le colonel Kadhafi se rencontrent en Crète en raison de la présence de forces libyennes au Tchad malgré l'accord d'évacuation. 18 novembre : en Nouvelle-Calédonie, les élections territoriales sont boycottées par le FLNKS et marquées par de nombreux incidents qui font trois morts le 30. Edgard Pisani est nommé délégué du gouvernement le 1 décembre. Le 5, dix Canaques sont tués au cours d'une embuscade à Hienghène.
  • 1985 7 janvier : Edgard Pisani présente son plan pour la Nouvelle-Calédonie : il prévoit un référendum d'autodétermination permettant d'aboutir à l'indépendance. Le 11, le meurtre d'un Caldoche par des Mélanésiens déclenche des émeutes au cours desquelles le leader indépendantiste Eloi Machoro est abattu par le GIGN. François Mitterrand se rend dans le territoire les 19 et 20. 22 mars : deux diplomates français, Marcel Carton et Marcel Fontaine, sont enlevés à Beyrouth par le Djihad islamique. 20 avril : devant le congrès de la Ligue des droits de l'homme, François Mitterrand se déclare favorable au droit de vote des immigrés pour les élections locales. 22 mai : le journaliste Jean-Paul Kauffmann et le chercheur Michel Seurat sont enlevés à Beyrouth. 10 juillet : le Rainbow-Warrior, navire du mouvement écologiste Greenpeace, qui se préparait à une campagne contre les essais nucléaires français dans le Pacifique, est coulé dans le port d'Auckland en Nouvelle-Zélande ; un photographe, qui se trouvait à bord, est tué. Les faux " époux Turenge ", Alain Mafart et Dominique Prieur, membres des services secrets français, sont arrêtés et inculpés de meurtre par les autorités néo-zélandaises ; le 22 novembre, ils seront condamnés à dix ans de réclusion. 31 juillet : le conseil des ministres autorise la création de deux chaînes de télévision privées et prévoit la création de télévisions locales privées. 8 août : l'affaire Greenpeace devient une affaire d'Etat. Laurent Fabius, à qui François Mitterrand a demandé d'" ordonner sans délai une enquête rigoureuse ", en charge Bernard Tricot. Ce dernier rend public, le 26, un rapport qui dégage la responsabilité des pouvoirs publics. François Mitterrand se rend à Mururoa les 12 et 13 septembre. Le 20, le ministre de la défense, Charles Hernu, démissionne du gouvernement. Le directeur général de la DGSE est limogé. 2-3 décembre : l'Acte unique, qui doit permettre la mise en place d'un grand marché intérieur dans la Communauté européenne, est approuvé au Conseil européen de Luxembourg. Il sera signé par les Etats membres les 17 et 28 février 1986. 4 décembre : le général Jaruzelski, chef de l'Etat polonais, qui a proclamé l'état de guerre dans son pays, est reçu par François Mitterrand. Laurent Fabius se déclare " troublé ".
  • 1986 1 janvier : l'Espagne et le Portugal entrent officiellement dans la Communauté européenne. 16 février : les forces françaises lancent au Tchad l'opération " Epervier " pour empêcher la Libye d'aider les rebelles du GUNT. 6 mars : le Djihad islamique annonce l'exécution d'un des otages français au Liban, Michel Seurat. Quatre membres d'une équipe d'Antenne 2 sont enlevés le 8 à Beyrouth. 16 mars : la droite remporte les élections législatives, qui ont eu lieu au scrutin proportionnel à un tour. Le 20 mars, François Mitterrand désigne Jacques Chirac comme premier ministre pour la première expérience de " cohabitation " sous la V République. 28 avril : le ministre de la coopération, Michel Aurillac, annonce la découverte de " graves malversations " dans la gestion du Carrefour du développement, à l'époque de son prédécesseur Christian Nucci. Le chef de cabinet de ce dernier et ancien trésorier de l'association, Yves Chalier, a quitté la France. 14 juillet : François Mitterrand déclare, à la télévision, que l'ordonnance sur les privatisations lui " pose un cas de conscience " et qu'il ne la signera donc pas ; il invite le gouvernement à utiliser la voie parlementaire. 10 novembre : deux otages français au Liban sont libérés. Le 19, la France rembourse à l'Iran 330 millions de francs du contentieux entre les deux pays. Le 24 décembre, un autre otage est libéré. 12 novembre : au cours du conseil des ministres, François Mitterrand exprime son désaccord sur le projet de réforme du code de la nationalité. 16 novembre : le retour en France d'Yves Chalier relance l'affaire du Carrefour du développement. Une polémique éclate le 13 décembre à propos du " vrai-faux passeport " que Charles Pasqua lui aurait fait remettre. 17 novembre : Georges Besse, le PDG de Renault, est assassiné par des membres d'Action directe. 4 décembre : les étudiants, qui protestent depuis plusieurs semaines contre le projet d'Alain Devaquet de réforme de l'enseignement supérieur, organisent d'importantes manifestations à Paris et dans les grandes villes. Dans la nuit du 5 au 6, un étudiant d'origine algérienne, Malik Oussékine, meurt après avoir été roué de coups par la police. Jacques Chirac annonce, le 8, le retrait du projet Devaquet. François Mitterrand se déclare, le 9, sur " la même longueur d'onde que les étudiants ". 18 décembre : un mouvement de grève à la SNCF paralyse progressivement l'ensemble du réseau. François Mitterrand reçoit une délégation de grévistes à Brégançon le 1 janvier.
  • 1987 18 février : François Mitterrand manifeste son " désaccord " sur la politique du gouvernement en Nouvelle-Calédonie, au cours du conseil des ministres. Ce dernier approuve un projet de loi sur le référendum d'autodétermination. 11 mai: le procès de Klaus Barbie s'ouvre devant la cour d'assises du Rhône. Il sera condamné le 4 juillet à la réclusion criminelle à perpétuité. 1988-1990
  • 1988 22 janvier : Helmut Kohl et François Mitterrand célèbrent à Paris le vingt-cinquième anniversaire du traité franco-allemand. Les deux pays décident la création de plusieurs organismes communs, parmi lesquels un conseil de défense et de sécurité et une brigade mixte. 7 avril : François Mitterrand rend publique sa Lettre à tous les Français, qu'il qualifie de " projet " et " réflexion " sur la France et non de programme politique, qui est " l'affaire des partis ". 22 avril : en Nouvelle-Calédonie, des indépendantistes du FLNKS attaquent un poste de gendarmerie sur l'ile d'Ouvéa, tuent quatre gendarmes et prennent les autres en otages. Le 5 mai, une intervention militaire libère ces derniers, mais tue dix-neufs indépendantistes. 24 avril et 8 mai : au premier tour de l'élection présidentielle, François Mitterrand arrive en tête avec 34,09 % des suffrages ; au second tour, il obtient 54,01 % des voix. 10 mai : Michel Rocard est nommé premier ministre. 14 mai : le PS choisit Pierre Mauroy pour premier secrétaire. 5 et 12 juin : au premier tour des élections législatives, la majorité présidentielle, regroupée autour du PS, obtient 37,5 % des suffrages. A l'issue du second tour, la gauche dispose de 306 sièges, dont 279 pour le PS, qui ne détient pas la majorité absolue. 23 juin : Laurent Fabius est élu président de l'Assemblée nationale. 26 juin : un accord sur le statut et l'avenir de la Nouvelle-Calédonie est conclu à Matignon entre Jacques Lafleur, RPCR, et Jean-Marie Tjibaou, FLNKS, sous l'égide de Michel Rocard. Il prévoit un référendum en métropole à l'automne. Il est adopté à la quasi-unanimité par l'Assemblée le 2 juillet et par le Sénat le 4 ; la loi est promulguée le 12. 13 juillet : le conseil des ministres approuve les projets de création d'un revenu minimum d'insertion, RMI, et d'un impôt de solidarité sur la fortune, ISF.Le RMI, qui doit entrer en vigueur le 15 décembre, est définitivement adopté par le Parlement le 30 novembre, et la loi promulguée le 1 décembre. L'ISF entrera en vigueur le 15 juin 1989. 29 septembre : François Mitterrand, devant l'ONU, propose l'interdiction des armes chimiques. Une conférence sur ce sujet aura lieu à Paris en janvier 1989. 25 octobre : François Mitterrand se rend en Egypte, où il apporte son soutien aux initiatives du président Moubarak pour régler le conflit israélo-arabe. 6 novembre : le " oui " obtient 79,99 % des suffrages au référendum sur le statut provisoire et l'avenir de la Nouvelle-Calédonie. 21 novembre : le groupe Pechiney achète la société américaine d'emballage American Can. Des proches de François Mitterrand, notamment Roger-Patrice Pelat et Max Théret, qui ont procédé les jours précédents à des achats massifs d'actions, sont accusés de délits d'initié, ce que confirme le rapport d'enquête de la Commission des opérations de Bourse (COB) rendu public le 31 janvier 1989.
  • 1989 5 janvier : François Mitterrand annonce que le bureau de l'OLP à Paris sera élevé au rang de " délégation générale de la Palestine ". 16 février : Roger-Patrice Pelat est inculpé de délit d'initié dans le cadre de l'affaire Pechiney. Le 7 mars, il meurt d'une crise cardiaque. Max Théret est inculpé le 3 mars. 2-4 mai : Yasser Arafat effectue un voyage à Paris. Après avoir été reçu par François Mitterrand, il indique à la télévision que la charte de l'OLP, qui appelait à " liquider la présence sioniste en Palestine " est " caduque ". 4 mai : en Nouvelle-Calédonie, Jean-Marie Tjibaou et Yeiwéné Yeiwéné sont assassinés par un extrémiste canaque. 24 mai : Paul Touvier, responsable de la milice à Lyon sous le régime de Vichy, est arrêté à Nice. 30 mai : François Mitterrand ouvre à Paris la conférence de suivi de la CSCE en déclarant que " le devoir de non-ingérence s'arrête où naît le risque de non-assistance ". 20 juin : le Conseil des ministres approuve deux projets de loi sur le financement des partis politiques et des campagnes électorales. La disposition prévoyant une amnistie des délits commis dans ce domaine avant le 15 juin 1989 déclenche une vive polémique. 13-14 juillet : le bicentenaire de la Révolution française est célébré avec faste. Après une cérémonie sur les droits de l'homme au Trocadéro et l'inauguration de l'Opéra-Bastille, un grand spectacle réalisé par Jean-Paul Goude a lieu sur les Champs-Elysées le soir du 14. 14-16 juillet : le sommet des Sept se tient à Paris sous la pyramide du Louvre et dans l'arche de la Défense. 9 novembre : les autorités de RDA ouvrent la frontière entre les deux Allemagnes : c'est la chute du mur de Berlin. 6 décembre : François Mitterrand rencontre Mikhaïl Gorbatchev à Kiev. 20 - 22 décembre : François Mitterrand se rend en visite officielle en RDA. 31 décembre : en présentant ses voeux, François Mitterrand lance l'idée d'une " confédération européenne " associant les Douze aux pays d'Europe de l'Est devenus démocratiques.
  • 1990 13 février : les Etats-Unis, l'Union soviétique, la Grande-Bretagne, la France, la RFA et la RDA décident d'ouvrir des discussions sur la réunification de l'Allemagne. 15-18 mars : le congrès du PS, à Rennes, ne peut aboutir à une motion de synthèse. Il est marqué par la rivalité entre Laurent Fabius et Lionel Jospin et par l'éclatement du courant mitterrandiste. 10 mai : des profanations sont découvertes dans le cimetière juif de Carpentras. François Mitterrand participe à la grande manifestation organisée par le CRIF le 14 mai à Paris. 6 juin : Nelson Mandela, libéré le 11 février, commence une tournée européenne par la France, où le reçoit François Mitterrand. 12 juin : le Front islamique du salut (FIS) remporte la victoire aux élections municipales en Algérie. 19-21 juin : au cours du seizième sommet africain à La Baule, François Mitterrand annonce de nouvelles remises de dettes, mais lie l'aide de la France à la démocratisation et aux " efforts accomplis pour aller vers plus de liberté ". 14 juillet : François Mitterrand annonce la réduction du service militaire à dix mois à partir de 1992. 2 août : l'Irak envahit le Koweït. Le 6, le Conseil de sécurité de l'ONU décide un embargo financier et militaire. Bagdad proclame, le 8, la " fusion totale et irréversible " de l'Irak et du Koweït, ferme ses frontières le 9 et regroupe les étrangers dans des installations militaires et stratégiques afin qu'ils puissent servir de boucliers humains. Le 21 août, François Mitterrand constate que " la logique de guerre l'emporte ", et décide d'accroître l'aide militaire aux pays menacés. 3 octobre : le conseil des ministres approuve le projet de loi créant la contribution sociale généralisée ( CSG ). 31 octobre : le conseil des ministres approuve le projet de loi présenté par Pierre Joxe sur le nouveau statut de la Corse. La notion de " peuple corse " déclenche de vives polémiques.
  • 1991 16 janvier : le Parlement adopte à une très forte majorité la déclaration de Michel Rocard prévoyant le recours à la force pour libérer le Koweït. 17 janvier : l'opération " Tempête du désert " est lancée. 29 janvier : Jean-Pierre Chevènement, ministre de la défense, démissionne du gouvernement. Il est remplacé par Pierre Joxe. 26 février : Saddam Hussein annonce le retrait des troupes irakiennes du Koweït et accepte, le 27, les résolutions du Conseil de sécurité. Les alliés suspendent leurs opérations militaires le 28. 5 avril : les populations kurdes d'Irak fuient vers les frontières turque et iranienne pour éviter les bombardements et les massacres. François Mitterrand saisit le Conseil de sécurité au nom du " devoir d'ingérence humanitaire ". 15 mai : Michel Rocard remet la démission de son gouvernement. Edith Cresson est nommée premier ministre. 3 juin : François Mitterrand rend public un plan de désarmement global qui prévoit l'adhésion de la France au traité de non-prolifération des armes nucléaires. 18 août : à Moscou, un coup d'Etat renverse Mikhaïl Gorbatchev, qui est retenu prisonnier en Crimée. François Mitterrand adopte, à la télévision, le 19, une position attentiste, lisant la lettre que le porte-parole des putschistes lui a adressée. 14 octobre : François Mitterrand et Helmut Kohl annoncent la création d'un corps d'armée franco-allemand qui pourrait être le point de départ d'une force européenne 30 octobre : la conférence sur la paix au Proche-Orient s'ouvre à Madrid. 9-10 décembre : le sommet des Douze, réuni à Maastricht, approuve un traité qui prévoit l'Union économique et monétaire avant 1999.
  • 1992 12 janvier : les élections législatives sont annulées en Algérie après le succès des islamistes au premier tour. 22 janvier : Henri Emmanuelli, député socialiste des Landes, remplace Laurent Fabius à la présidence de l'Assemblée nationale. 29 janvier : l'hospitalisation à Paris du chef du Front populaire de libération de la Palestine, Georges Habache, déclenche une crise politique. 7 février : les Douze signent le traité de Maastricht instituant l'Union européenne. 2 avril : Edith Cresson remet sa démission et Pierre Bérégovoy est nommé premier ministre. Bernard Tapie est nommé ministre de la ville. 8 avril : dans sa déclaration de politique générale, M. Bérégovoy annonce la suspension des essais nucléaires français dans le Pacifique. 13 avril : la chambre d'accusation de Paris rend un arrêt de non-lieu en faveur de Paul Touvier, ancien chef du service de renseignement de la Milice dans la région lyonnaise pendant la seconde guerre mondiale, inculpé de crimes contre l'humanité. 28 juin : François Mitterrand se rend à Sarajevo. 16 juillet : lors de la commémoration de la rafle du Vel'd'Hiv' de juillet 1942, une controverse éclate à propos des déclarations faites le 14 juillet par M. Mitterrand estimant que la République n'a pas de " comptes " à rendre sur le régime de Vichy. 11 septembre : François Mitterrand subit une intervention chirurgicale et reste hospitalisé six jours. 20 septembre : le traité de Maastricht est approuvé par référendum, obtenant 51,05 % de " oui " contre 48,95 % de " non ". 2 octobre : René Monory (UDF-CDS) est élu président du Sénat en remplacement d'Alain Poher. 3 novembre : Bill Clinton est élu président des Etats-Unis . 26 novembre : en visite officielle en Israël, François Mitterrand affirme qu'il n'a pas " aperçu d'autre force que l'OLP en mesure de s'exprimer au nom des Palestiniens ". 27 novembre : en cassant partiellement le pourvoi formé contre l'arrêt de non-lieu rendu le 13 avril 1992 par la chambre d'accusation de Paris au bénéfice de M. Paul Touvier, la Cour de cassation renvoie l'ancien chef milicien devant la justice. 19 décembre : l'Assemblée nationale et le Sénat adoptent, respectivement le 19 et le 20, à la quasi-unanimité, la même proposition de résolution visant à mettre en accusation Laurent Fabius, Georgina Dufoix et Edmond Hervé devant la Haute Cour de justice pour non-assistance à personne en danger dans l'affaire du sang contaminé.
  • 1993 1 janvier : Le " grand marché unique " de l'Europe des Douze entre en vigueur avec l'abolition des frontières intérieures entre les pays membres et l'avènement de la libre circulation des marchandises, des capitaux et des services. 5 février : dans l'affaire du sang contaminé, les magistrats de la commission d'instruction de la Haute Cour concluent à la prescription de l'action publique concernant l'incrimination de " non-assistance à personnes en danger " retenue à l'encontre des trois anciens ministres, Laurent Fabius, Edmond Hervé et Georgina Dufoix. 9 mars : première visite de François Mitterrand aux Etats-Unis depuis le début du mandat de Bill Clinton. 21 et 28 mars : le premier tour des élections législatives est marqué par une sévère défaite du PS (17,4 %). La victoire de la droite se confirme au second tour, ainsi que la prééminence du RPR. 29 mars : François Mitterrand charge Edouard Balladur de constituer le nouveau gouvernement. 2 avril : Philippe Séguin (RPR) est élu président de l'Assemblée nationale. 3 avril : Michel Rocard prend la direction provisoire du PS. 1 mai : Pierre Bérégovoy met fin à ses jours à Nevers, ville dont il était le maire. Le 4, lors de ses obsèques, François Mitterrand dénonce " ceux qui ont pu livrer aux chiens l'honneur d'un homme ". 30 juin : François Mitterrand refuse d'inscrire la proposition de loi de Bruno Bourg-Broc (RPR) sur la révision de la loi Falloux, qui permet aux collectivités locales de subventionner les dépenses d'équipement des établissements privés sous contrat, à l'ordre du jour de la session extraordinaire. 7-9 juillet : lors de leur sommet annuel, les chefs d'Etat et de gouvernement des sept principaux pays industrialisés réunis à Tokyo concluent un pré-accord commercial qui permet la reprise des négociations du GATT à Genève le 12. 1993-1995 16-17 juillet : en application d'un décret de François Mitterrand, une journée nationale de commémoration est instituée en hommage aux juifs victimes de la rafle du Vel'd'Hiv' en 1942. 1 -2 août : le " compromis de Bruxelles ", conclu par les ministres des finances des Douze, met un terme à la plus grave crise du système européen depuis sa création en 1979. Les marges de fluctuation des monnaies sont élargies temporairement, de part et d'autre du cours pivot, de 2,25 % à 15 % (portées de 4,5 % à 30 % au total). 1 novembre : en vertu de l'application du traité de Maastricht, la CEE se transforme en Union européenne (UE). 15 décembre : les 117 pays participant aux négociations du cycle de l'Uruguay adoptent à Genève l'acte final, instituant l'Organisation mondiale du commerce (OMC), qui se substituera au GATT.
  • 1994 10-11 janvier : au sommet de l'OTAN, à Bruxelles, François Mitterrand plaide pour " l'identité européenne de défense ". 10, 12 et 17 mars : les étudiants et lycéens manifestent contre le contrat d'insertion professionnelle (CIP), qui permettrait une rémunération des jeunes équivalant à 80 % du SMIC. 17 mars : le procès de Paul Touvier, ancien responsable de la milice à Lyon sous le régime de Vichy, s'ouvre devant la cour d'assises des Yvelines. Il est condamné, le 20 avril, à la réclusion à perpétuité pour crimes contre l'humanité. 6 avril : au Rwanda, après la mort du président Juvénal Habyarimana, dont l'avion a été abattu, les Hutus et les Tutsis se livrent, entre eux, à d'effroyables massacres qui font, en quelques semaines, plusieurs centaines de milliers de morts. 7 avril : François de Grossouvre, chargé de mission auprès du président de la République et responsable des chasses présidentielles, se suicide à l'Elysée. 26-28 avril : en Afrique du Sud, les premières élections multiraciales voient la victoire du parti de Nelson Mandela. 6 mai : François Mitterrand et la reine Elizabeth II inaugurent le tunnel sous la Manche. 6 juin : François Mitterrand et de nombreux chefs d'Etat étrangers célèbrent le cinquantième anniversaire du débarquement allié en Normandie. 12 juin : les élections européennes se caractérisent par le score élevé des listes " protestataires " de Philippe de Villiers et de Bernard Tapie, au détriment des partis classiques. Le PS n'obtient que 14,49 % des voix. 23 juin : les premiers éléments des forces militaires françaises de l'opération humanitaire " Turquoise " entrent au Rwanda. 4-5 juillet : François Mitterrand est le premier chef d'Etat à effectuer une visite officielle en Afrique du Sud depuis l'investiture de Nelson Mandela. 14 juillet : pour la première fois, un détachement de l'Eurocorps, comprenant notamment des soldats et des blindés allemands, participe au défilé sur les Champs- Elysées, en présence du chancelier Kohl. 18 juillet : François Mitterrand subit une deuxième intervention chirurgicale pour son cancer de la prostate à l'hôpital Cochin. 15 août : arrêté au Soudan, le terroriste Carlos est livré à la police française. 25 août : François Mitterrand participe aux cérémonies du 50 anniversaire de la libération de Paris. 12 septembre : interrogé sur France 2 par Jean-Pierre Elkabbach, François Mitterrand s'explique à la fois sur sa santé et sur son passé vichyste, révélé par un livre de Pierre Péan, Une jeunesse française. 28 septembre : l'enquête sur les écoutes téléphoniques de 1983-1986 met nettement en cause la cellure antiterroriste de l'Elysée. 10 novembre : l'hebdomadaire Paris-Match révèle, à travers un reportage photographique, l'existence de Mazarine, la fille naturelle de François Mitterrand. 19 novembre : le chef de l'Etat se rend à Liévin au moment où s'y tient le congrès du Parti socialiste. 22 décembre : François Mitterrand sollicite l'avis du Conseil supérieur de la magistrature pour empêcher le dessaisissement du juge Halphen dans l'affaire Schuller-Maréchal. 31 décembre : le chef de l'Etat invite les Français, dans ses voeux du Nouvel An, à " ne jamais dissocier la liberté et l'égalité ".
  • 1995 6 janvier : au cours des cérémonies de voeux, le président de la République affirme qu'il remplira ses fonctions jusqu'à leur terme. 17 janvier : François Mitterrand inaugure à Strasbourg la présidence française de l'Union européenne. Il déclare notamment : " Le nationalisme, c'est la guerre. " 23 janvier : le chef de l'Etat nomme Hervé Bourges président du Conseil supérieur de l'audiovisuel. 3 février : le PS choisit officiellement Lionel Jospin comme candidat à l'élection présidentielle. 22 février : François Mitterrand nomme Roland Dumas à la présidence du Conseil constitutionnel. 11 mars : au sommet de Copenhague pour le développement social, François Mitterrand prône la création de " contrats de développement social " pour aider les pays en développement. 13 mars : dans un entretien au Figaro, François Mitterrand annonce qu'il votera pour Lionel Jospin. Il le juge capable de " cristalliser l'espérance " de la gauche. 13 mars : le président de la République reçoit à déjeuner le président cubain Fidel Castro. 24 mars : François Mitterrand se rend à Bourges, puis à Nevers, où il se définit comme un " point fixe " pour la France jusqu'au second tour de l'élection présidentielle. 29 mars : à l'occasion du cinquantième anniversaire de la Mutualité fonction publique, François Mitterrand défend le bilan social de son double septennat. 30 mars : le chef de l'Etat inaugure le bâtiment de la Bibliothèque de France, qui doit ouvrir ses portes au public début 1997. 11 avril : François Mitterrand publie, chez Odile Jacob, un livre d'entretiens avec Elie Wiesel, Mémoire à deux voix, dans lequel il parle notamment de son enfance et revient sur ses relations avec René Bousquet, concluant : " Je suis en paix avec moi-même. " 14 avril : le chef de l'Etat est l'invité de l'émission de Bernard Pivot, " Bouillon de culture ", sur France 2. Il s'exprime sur ses " grands travaux " et, une fois de plus, sur René Bousquet. 20 avril : François Mitterrand préside, avec le président polonais Lech Walesa, la cérémonie du transfert des cendres de Marie et Pierre Curie au Panthéon. 23 avril : premier tour de l'élection présidentielle. 7 mai : second tour de l'élection présidentielle. 7-9 mai : cérémonies du cinquantième anniversaire de la victoire sur l'Allemagne nazie à Paris, Londres, Berlin et Moscou.
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